La G@zette Nucléaire sur le Net! 
N°103/104

ET SI ON PARLAIT ENQUÊTE PUBLIQUE

1. COMMENTAIRES SUR L'ENQUETE PUBLIQUE
DU CENTRE D'OUTILLAGE CHALONNAIS (C.O.C.)


     La Gazette a reçu ce dossier fort édifiant sur la tenue d'une enquête publique. J'ai le dossier complet, je publie le commentaire et tiens à votre disposition (moyennant participation aux frais d'envoi et de photocopie) le reste du dossier. Vous pouvez aussi vous adresser directement à l'auteur du dossier: Olivier Daillant, Néronde-Mazille, 71134 Ste Cécile.
 
     Il est vrai que le C.O.C. n'est pas une centrale nucléaire, ni une usine de retraitement. Ainsi la radioactivité présente, même si elle s'échappait dans sa totalité dans l'environnement, n'entraînerait pas d'évacuation massive ni définitive de la population environnante.
     Cela ne veut pas dire qu'un tel relâchement n'aurait aucune conséquence sanitaire ou écologique; même un relâchement beaucoup plus faible mais beaucoup moins improbable aurait certaines conséquences.
     Mais avant d'examiner ces conséquences, il convient de se pencher sur un élément grave: il s'agit de la gestion particulièrement déplorable de la procédure de la part de ccrtaines instances; elle fait naître des doutes sur le sérieux du suivi et du contrôle de l'installation qui sont pourtant indispensables, tant du point de vue technique et écologique que pour l'information des citoyens.

     1) L'enquête:
     Passons sur le fait qu'il semble y avoir eu des défauts d'affichage et qu'elle se soit partiellement déroulée durant les élections législatives: il ne s'agit pas d'un problème technique mais d'un problème juridique et politique et admettons que personne ne pouvait prévoir qu'il y aurait eu des législatives après les présidentielles...
     Lors de certaines interrogations à caractère technique, le commissaire enquêteur a simplement demandé les réponses au pétitionnaire (Framatome) et ne semble pas les avoir soumis à l'analyse; il se contente de les citer en ajoutant «(........) ce qui semble suffisant».
    · Dans le point 3 de ses réponses, il affirme que «les eaux de ruissellement étant entraînées vers l'extérieur, elles ne peuvent pas entraîner de contamination.» C'est faux: elles peuvent toujours contenir une radioactivité résiduelle qui s'est déposée sur les toits ou le sol. 
    · Dans le point 5a, il affirme «qu'aucun rejet ne sera effectué en service normal.» Peut-être voulait-il dire «aucun rejet ne sera fait en continu», car c'est justement pour les rejets en situation non accidentelle que sont prévues les limites imposées par l'arrêté. Il affirme, de plus, «que les cuves de rétention sont suffisantes» sans invoquer aucun argument dans ce sens.
     Il continue en avançant qu'il n'y a pas de raison de ne pas faire confiance aux organismes chargés du contrôle.
     Il n'est certes pas de son ressort de contester la façon de travailler d'un organisme, mais il faut bien être conscient du fait que l'on se trouve dans une situation de fait dans laquelle un de ces organismes souffre d'un manque de crédibilité certain: il est loin de faire l'unanimité en France et est en train de la faire parmi les scientifiques étrangers.

suite:
    · Sous le point 8, il est dit qu'une «étude a été faite mais sera complétée»: Framatome a effectivement présenté une étude d'impact mais celle-ci ne tient pas compte des accumulations possibles dans les organismes aquatiques.
     De plus, les seules mesures de radioactivité (point 0) effectuées à notre connaissance sont celles de la CRIIRad. Le dossier de Framatome se contente de dire vaguement que des relevés seront effectués avant la mise en service.
     En outre, aucun relevé n'est prévu sur des sites en aval (Tournus, Mâcon...).
     Les conclusions du commissaire enquêteur, enfin, contiennent des approximations et des amalgames sans base scientifique ainsi que des déclarations fausses.
     Il y a d'abord une comparaison avec les sources radioactives utilisées dans certains hôpitaux: une bombe au cobalt dépasse 1.000 curies; ces bombes sont scellées et, il y a deux ans, l'affaire des irradiés de Goiania au Brésil, a montré quelles pouvaient être les conséquences de la libération de matières radioactivcs contenues dans une source scellée: plusieurs centaines d'irradiés, un nombre de morts difficile à déterminer.
     Plus loin, il est dit: «dans le cas pratiquement impensable, si à la suite d'une crue toute l'activité se dilue dans la Saône en vingt minutes, l'activité de l'eau et de la Saône, au niveau du rejet, serait celle de l'eau de Vichy.» Pour affirmer cela, le commissaire enquêteur s'est probablement (mal) inspiré de fiches techniques figurant en annexe de l'étude d'impact.
     Nous avons eu la curiosité de nous renseigner: l'eau de Vichy présente une radioactivité de quelques Bq/litre (3 Bq/litre ou un peu plus selon les sources). Un rapide calcul permet de dire qu'il faudrait, pour que la dilution atteigne un tel niveau à la hauteur de la station de pompage de St Rémy, que le débit de la Saône passe de 340 m3 par seconde (débit moyen) à 340.000 m3 par seconde, c'est-à-dire mille fois plus!
     Si la totalité de l'activité présente se diluait en vingt minutes dans la Saône lors de son débit normal, l'eau atteindrait, à St Rémy, une concentration de 4.950 Bq/litre. Il est évident que cela serait un problème d'eau potable. A titre indicatif, certains Lander allemands, parmi les plus prudents, ont un «seuil de vigilance» de 20 Bq/litre.
     Le raisonnement contenu dans ces conclusions est également inepte à un autre titre: il ne tient aucun compte de la nature des radionucléides en question. Les radionucléides des eaux minérales sont d'origine naturelle: il s'agit en premier lieu du potassium 40 (K40). Or les textes (dont l'arrêté préfectoral) excluent expressis verbis le K40 et les descendants du radium (également présent dans la nature et dans les eaux minérales) des limites aux autorisations de rejet, ce qui est logique.
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     Le K40 est relativement peu dangereux car l'organisme humain n'en contient jamais plus qu'environ 6.000 à 8.000 Bq: une augmentation de l'ingestion du K40 est automatiquement accompagnée d'une augmentation d'absorption de potassium inerte et cela toujours dans les mêmes proportions. L'organisme y réagit en éliminant automatiquement le trop plein de potassium total (inerte et radioactif) et maintient ainsi cette radioactivité à un niveau normal.
     Le commissaire enquêteur n'étant pas biologiste mais professeur de physique à la retraite, ignorait sans doute ce phénomène.

2) L'arrêté préfectoral:
     Passons maintenant à l'arrêté; la préfecture a certes pris l'initiative louable de diminuer fortement les autorisations de rejet: elle les a divisées par dix et a quasiment totalement interdit les rejets d'émetteurs a. On doit cependant regretter les erreurs de calcul (ou les approximations grossières?) dans les conversions entre Bq et Curie. Le fait d'arrondir les chiffres n'est pas habituel dans ce domaine et, même si ces erreurs sont sans grandes conséquences du point de vue radioécologique, elles n'en révèlent pas moins un certain relâchement intellectuel. On peut également reprocher à la préfecture d'avoir accepté un rapport d'enquête qui devrait être considéré comme nul.
     Le dossier Framatome, quant à lui, envisage certes les conséquences sur le public des rejets en fonctionnement normal; il envisage aussi toute une liste d'incidents ou d'accidents, dont les conséquences sanitaires ne sont détaillées que pour les «accidents enveloppe».
     Mais à propos d'«accidents enveloppe», pourquoi le maximum concevable de relâchement de substances radioactives est-il d'1/10e (activité manipulée), + 1/l00e (activité stockée) pour l'incendie et 1/10e de l'activité totale pour l'inondation?...
     Framatome dit qu'en cas d'inondation le problème de l'évacuation ne se pose pas, car l'équivalent de dose pour le public ne dépasserait pas 360 millirem alors que la limite est de 500 millrem (qu'en serait-il si l'accident enveloppe aboutissait à la libération de 2/10e de l'activité?). Cela appelle différentes remarques: la limite de 500 millirem est une limite annuelle et n'est pas destinée, dans l'esprit de ceux qui l'ont posée, à une exposition unique. Dans de nombreux cas, des limites inférieures sont prévues pour des expositions sur trois mois ou des périodes plus courtes.
     D'autre part, il est ridicule de prétendre qu'un tel relâchement d'activité n'aurait pas de conséquences sur le public, au moins provisoires: un tel relâchement de radioactivité dans la Saône impliquerait de nombreuses analyses et seul un irresponsable pourrait autoriser la distribution d'eau potable sous prétexte que les calculs théoriques disent que la contamination devrait rester juste au dessous du seuil admissible. En réalité, la distribution d'eau potable serait compromise pendant plusieurs jours non seulement à Châlon sur Saône mais aussi dans les villes en aval.

suite:
     Framatome ne livre aucune indication sur les relâchements de radioactivité consécutifs à des accidents autres que des accidents enveloppe. Ils ne seraient pourtant pas négligeables: un accident routier lors d'un transport est loin d'être exclu; l'accident d'un camion citerne transportant des déchets liquides serait le cas de figure le plus grave.
     Personne ne parle, non plus, des accumulations de radioéléments à moyen terme dans les organismes aquatiques. Cela pourrait, cependant, être l'élément le plus préoccupant des rejets, normaux et/ou consécutifs à des incidents. Les radioéléments rejetés dans la Saône peuvent être soit transportés jusqu'à la mer, soit se déposer petit à petit sur le fond de la rivière et/ou être intégrés dans les organismes vivants.
     On ne connaît pas avec précision la part des radionucléides qui parviendront à la mer, mais elle sera certainement minoritaire. On ne connaît pas non plus la part des radionucléides qui seront intégrés dans des organismes vivants par rapport à ceux qui resteront dans le limon; cela dépend en partie de leur association chimique avec d'autres éléments.
     On sait en revanche qu'il existe de nombreux phénomènes de concentration qui s'accroissent à chaque fois que l'on monte d'un degré dans la chaîne alimentaire: les poissons prédateurs (perches, par exemple) risquent de présenter des concentrations de substances radioactives bien supérieures à celles du fond de Saône.
     Pour terminer, il convient de se pencher sur l'utilité d'implanter à Chalon un tel centre. Si la quantité de radioactivité est faible par rapport à celle d'une centrale nucléaire, ce centre n'en est pas moins situé dans une agglomération, rendant beaucoup plus aigus les doutes qui planent sur la fiabilité des organismes qui seront chargés du contrôle.
     Aucune raison technique, bien au contraire, ne justifie l'implantation de ce centre à Chalon. Pour trouver un emplacement plus mauvais, il faudrait aller dans une zone à haute sismicité.
     La meilleure solution serait de procéder aux décontaminations sur les sites mêmes des centrales; aucun argument technique ne s'y oppose et cela supprimerait les transports dangereux. Quant à l'enrichissement de Framatome grâce au traitement d'outillages étrangers, on ne voit pas en quoi il peut justifier un quelconque intérêt pour les populations de la région; les transports en provenance de l'étranger seront d'autant plus dangereux qu'un contrôle systématique est difficile et l'expérience a démontré que les fraudes sont non seulement possibles mais finissent par se produire.
     Il est donc légitime, pour toutes ces raisons, de s'insurger contre l'implantation du C.O.C. à Chalons-sur-Saône.
     Son démarrage ne pourra peut-être pas être empêché; il devrait néanmoins être reporté jusqu'à ce qu'une enquête d'utilité sérieuse, avec débat, soit faite.
     Le démarrage ne devrait pas avoir lieu si un point 0 officiel n'a pas été fait ou si une reconnaissance officielle n'est pas conférée à celui de la CRII-Rad.
     Il faudra aussi être extrêmement vigilant quant au respect des normes imposées par la préfecture et demander le retrait de l'autorisation préfectorale dès que se présente une infraction.
Olivier DAILLANT
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2. PERMIS DE RECHERCHE EXCLUSIF DE LA LERGUE
(ou un autre exemple de détournement d'une loi)

     Si les industriels du nucléaire sont tenus de faire des dossiers, il faut bien constater que ces dossiers sont vraiment légers, légers...
     La Cogéma ne doit pas avoir encore compris ce que voulait dire un état de l'environnement. Notre correspondant nous a transmis sa lettre au préfet et une série de commentaires supplémentaires que je transcris.
 

A propos de l'occupation humaine
     Notre correspondant nous donne le nombre d'habitants de chaque village: Arboras: 62 hab.; St Privat: 164 hab.; St Saturnin: 208 hab. Mais il manque Octon avec 243 habitants (je peux quant à moi rappeler que se trouvent des gens actifs à Octon et Clermont l'Herrault).

A propos de l'occupation du sol
     On évacue bien vite l'activité agricole, il y a pourtant des élevages et des vergers. Ce secteur méritait mieux.

A propos de l'eau
     La pollution pouvant résulter de la présence des travaux de recherche est à peine évoquée:
     - «S'il apparaît que la réalisation d'un sondage risque d'amener des perturbations dans l'alimentation d'une source ou d'un puits situé au voisinage, on procède au rebouchage complet de ce sondage à l'aide d'un coulis de ciment.» (page 3).
     - «La pollution éventuelle des eaux d'irrigation par les rejets des sondages est évitée grâce à l'emploi de bassins de décantation. Le risque est toutefois minime, les forages sont réalisés à l'air ou à l'eau claire.» (page 6).
     Et parce que la Cogéma est avare de détails:
     - «D'autre part, les sondages risquent peu de perturber les nappes souterraines. En cas d'artésionisme, le sondage est immédiatement rebouché par un coulis de ciment.»...
     Bien sûr, tout ceci est sans nocivité pour l'environnement. Cependant des habitants du Limousin à Grandmont très exactement avaient protesté parce que leurs sources, par la grâce de la Cogéma, disparaissaient les unes après les autres. Qui se souvient de ce village sinistré des années 80, car sans eau pas d'élevage!

Observations concernant la demande de permis exclusif
de recherches dit de la Lergue
(Notice d'impact de la Cogéma)

Monsieur le Préfet,
     En tant que naturaliste et auteur d'ouvrages relatifs à la Flore et à la Faune du Centre du département de l'Hérault, j'ai l'honneur et le devoir de vous préciser mon sentiment quant à la façon dont a dû être rédigée la notice d'impact de la Cogéma, notamment en ce qui concerne les paragraphes consacrés aux choses de la Nature.

suite:
     Vingt-cinq lignes y traitent de la Flore et de la Faune. Un espace si étroit pour une présentation si sommaire ne devrait laisser la place à aucune erreur, pourtant:
     - En lieu et place d'une introduction s'attachant à décrire brièvement mais justement une région naturelle riche et diverse, l'auteur nous propose une suite surréaliste de noms d'animaux et de plantes que n'aurait pas dédaigné Jacques Prévert. Cette façon de procéder laisse déjà à penser que le rédacteur s'est vu investi d'une mission qu'il a accompli à la manière d'un pensum.
     - Si 80% des espèces animales citées par lui s'avèrent être protégées par la loi depuis de nombreuses années, sa conclusion à leur égard ne s'embarrasse guère de sensibilité: «Faune qui ne semble pas devoir faire l'objet de mesures particulières de protection en raison de l'absence d'espèces exceptionnelles.» Le mur de l'ignorance total du sujet que l'on ose traiter est franchi avec une énumération d'insectes (quatre sur des milliers d'espèces présentes ici!), pourtant, aucun de ces «insectes» n'en est un! Les Géophiles sont des Millepates, les Cloportes des Crustacés, les Lombrics des Mollusques et les Scorpions des Arachnides.
     Sans parler ici de thèses anti-nucléaires, et en constatant avec quelle légèreté sont rédigés ces documents destinés au public, on ne peut que s'inquiérer quant au devenir de notre patrimoine naturel.
     Croyez, Monsieur le Préfet, à l'assurance de mon dévouement dans le domaine de la protection de la Nature.
Philippe MARTIN

EXTRAITS DU DOSSIER COGEMA

     Voici donc la première partie caricaturale de ce dossier.

1. Caractères généraux de la zone comprise dans le périmètre
1.1. Etat initial, allure du relief
     La zone couverte par le permis de La Lergue est essentiellement constituée, au Nord et à l'Est, par des reliefs abrupts qui jouxtent la Concession Minière du Lodévois. Au Sud et à l'Ouest, le permis s'étend en grande partie sur les formations à topographie moins tourmentée, constituées par des terrains d'âge permien.
     Les altitudes varient de 185 m au Sud-Est (Saint Saturnin) à plus de 700 m au Nord (Lunas et Saint Frivat).
     Le permis est drainé par la rivière La Lergue et par différents ruisseaux dont les principaux sont le Lagamas à l'Est et la Nize à l'Ouest, à débit intermittent et torrentiel.
     Le climat et la végétation sont typiquement méditerranéens: vigne, olivier, et principalement chênes verts et garrigues.

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1.2. Forme de l'occupation humaine
     Les deux centres principaux se trouvent au Nord du permis pour Lodève, et à environ 15 km au Sud du permis pour Clermont l'Hérault.
     Les villages principaux sont: Arboras, Saint Privat, Saint Saturnin dans lesquels domine la viticulture et Lunas qui bénéficie en partie des retombées économiques des activités minières liées à l'exploitation du charbon par les Houillères du Bassin Centre Midi.

1.3. Occupation du sol
     L'activité agricole est presque exclusivement axée sur la viticulture à laquelle s'ajoute un peu de culture d'oliviers.
     L'activité industrielle est surtout constituée par l'exploitation des mines d'uranium de la Cogéma qui exerce l'essentiel de ses activités sur la Concession Minière du Lodévois, et par quelques entreprises locales (travaux publics, textile) installées à Clermont l'Hérault et Lodève.
     L'activité touristique est, outre un tourisme rural dispersé, essentiellement concentrée, en période estivale, autour du lac du Salagou.

1.4. La flore
     La flore est constituée principalement de ce qui relève de la série dite du chêne vert. Sur la bordure Nord du permis, le châtaigner est également représenté.
     Les principales plantes que l'on y rencontre sont: le lentisque, le romarin, le genêt scorpion ou d'Espagne, le buis, le thym, le daphné, les ronces.
     Toutes plantes méditerranéennes largement réparties dans le bassin de Lodève.

1.5. La faune
     La faune, au plan des gibiers sédentaires, est constituée de la perdrix rouge, du lapin, de quelques lièvres et de nombreux sangliers.
     Au plan des gibiers de passage, on peut voir les grives et quelquefois des palombes.
     L'avifaune comprend essentiellement le rossignol philomèle, l'hypolaïs polyglotte, la huppe d'Europe, la fauvette orphée, la fauvette pitchou, le bruant zizi, le bruant ortolan, l'alouette lulu, le bruant proyer, la pie grièche à tête rousse, le pipit rousseline, le traquet oreillard, la pie grièche méridionale, la pie, le traquet pâtre.
     Les insectes sont représentés par les géophiles, les cloportes, les lombrics, les scorpions...
     Les lézards: verts, des murailles, ocellés.
     Les serpents: couleuvres de Montpellier plus quelques vipéridés principalement sur la bordure Nord du permis.
     Faune qui ne semble pas devoir faire l'objet de mesures particulières de protection en raison de l'absence d'espèces exceptionnelles.

1.6. Les eaux
     L'alimentation en eaux des villages et des villes est faite par forages, par sources et par puits.
     Ces eaux sont, dans la plupart des cas, originaires:
     - soit du complexe aquifères multicouche du Permien qui est en relation hydraulique avec le réservoir schistodolomitique sous-jacent d'âge cambrien qui constitue le réservoir aquifère général, à écoulement Sud, et s'étend sur toute la surface du permis;
     - soit des grès d'âge triasique sub-horizontaux qui surplombent en corniche les zones Nord et Nord-Est du permis et s'étendent sur une superficie considérable en direction du Nord sous les Causses.

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Phénix coince la bulle • Superphénix jaloux, fait de même:
     Nos deux oiseaux renaissant de leurs cendres sont de nouveau arrêtés. 
Phénix a fait des bulles avec de l'argon - Quand à Superphénix. il a préféré l'oxygène.
     Il faut donc tout revoir pour Phénix car les analyses définitives et permettant de ne plus jamais avoir de bulles sont fausses - Bah, on a l'habitude, mais 
tout de même on a toujours bien de la chance.
     Quant à Superphénix, on a encore fonctionné sans tenir compte des alarmes et maintenant on passe au "chinois" le sodium primaire pour retirer les poussières génantes. La prochaine Gazette vous racontera en détail les différents volets de ces "amusantes" comédies.


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