1 - la première page est identique:
rappel de la loi; nécessité du stockage en profondeur; choix
de 2 laboratoires avec renvoi de décision au Parlement en 2008;
mesures d'accompagnement:
(suite)
|
suite:
3 - La page 3 complète le panorama Le point 5 rappelle "le développement économique local est partie intégrante de ce dispositif, etc." IIème DOCUMENT: Questions/réponses Ce questions/réponses n'est pas
triste. Ce pavé omet comme d'habitude de préciser que les
déchets dont il est question ne comprennent pas:
p.27
|
f - les programmes étrangers
existent mais sont encore plus loin de réalisation que la création
d'un laboratoire en France. Le problème des déchets est mondial
et il n'y a aucune solution miracle. Actuellement 30 nations ont 33 millions
de m3 de déchets type A à gérer, un lot
inconnu de type B et éventuellement C entreposés pour certains
à la Hague. Il s'y rajoute les déchets militaires qui, pour
les pays tels Russie, Ukraine, Kazakhstan sont une source d'ennuis sans
fin. A ce sujet on aimerait connaître avec quelques précisions
et détails l'état de la France. Le secret-défense
n'est pas de mise car les sites envoient leurs effluents à l'extérieur.
Allons un peu de courage complétons l'inventaire.
g - La réhabilitation de la 'toute petite mine" serait plus convaincante si on était capable de prendre en charge une mine actuelle. Ce n'est pas le cas. h - La RFS existe mais elle ne saurait garantir quoi que ce soit. |
C'est une règle de bonne conduite, elle n'a pas force de loi.
Les pénalités sont sans objet avec le risque encouru par
les populations si on ne respecte pas les règles de sûreté
or les quelques incidents de cette fin d'année:
- rejet d'iode sur installation test Phébus et lors d'un essai dont RIEN NE DEVAIT SORTIR. - mise en évidence de la contamination du site Bayard à Dieppe? Certes recensé mais on a construit un lotissement malgré tout. - découverte d'une pollution radioactive chez une société spécialisée dans le démantèlement. Pourquoi diable y-a-t-il de la radioactivité au siège de la société? Alors? Le dossier est dificile. Il y a des déchets, il faudra trouver une solution mais faisons déjà l'effort d'assainir la situation, ce sera plus facile pour la suite. p.28a
|
· A quel type de déchets
s'appliqueront les recherches menées dans le cadre des laboratoires
souterrains?
Les déchets concernés sont les déchets radioactifs de haute activité et les déchets à vie longue. Ce sont des déchets dont la radioactivité est décroissante sur plusieurs milliers d'années (jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'années). Quantité:
Provenance:
Gestion actuelle:
· Quelles recherches sont menées
dans le cadre des deux autres voies de recherche?
(suite)
|
suite:
La réduction du volume et de la durée de vie des déchets radioactifs. C'est l'objectif du programme SPIN qui comprend deux volets: - Puretex: * Réduction du volume des déchets ultimes produits par l'usine de la Hague: de 3.000 litres par tonne d'uranium traité en 1990 à moins de 500 litres en l'an 2000; * Amélioration de la séparation et de la récupération, à des fins de transmutation en éléments à vie courte, de deux produits à vie longue: le neptunium et le technétium (avec un objectif de récupération de 80% en 1995 et de 95% en l'an 2000). - Actinex:
L'étude des procédés de conditionnement des
déchets pour un entreposage de longue durée en surface
· Quelles mesures seront prises
afin d'assurer la sécurité?
p.28b
|
Le laboratoire n'est pas une
installation nucléaire. L'article 11 de la loi du 30 décembre
1991 y interdit formellement l'entreposage ou le stockage de déchets
radioactifs.
Ainsi, le laboratoire posera strictement les mêmes problèmes de sécurité vis-à-vis des populations avoisinantes qu'une installation minière classique. La sécurité des travailleurs et des visiteurs qui descendront dans la partie souterraine relèvera également des procédures minières habituelles. L'ensemble des installations sera soumis au contrôle de la Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement. Quelles mesures seront prises afin de préserver l'environnement?
Pourquoi envisage-t-on d'implanter les installations souterraines
à une profondeur comprise entre 200 et 1.000 mètres?
(suite)
|
suite:
Ces recherches doivent être menées entre 200 et 1.000 mètres de profondeur car à moins de 200 mètres le niveau de protection contre les eaux souterraines n'est pas suffisant et, si rien n'est ajouté à la protection par le fait de travailler en deçà de 1.000 mètres, en revanche, la fonctionnalité du laboratoire s'en trouverait amoindrie. Ainsi, les zones favorables se situent entre 200 mètres minimum et 1.000 mètres maximum, le niveau finalement retenu étant fonction de la nature du sous-sol et se situera probablement aux alentours de 400-500 mètres. Comment la population sera-t-elle tenue informée du déroulement
du projet?
Quelle est l'utilité des travaux préliminaires et en
quoi consistent-ils?
p.29
|
En tout état de cause,
les travaux préliminaires feront l'objet d'une information des populations
concernées et d'une concertation avec les propriétaires et
les exploitants des terrains prospectés et avoisinants.
· Quel est le calendrier prévisionnel?
· Des projets analogues existent-ils,
ou sont-ils prévus, à l'étranger?
(suite)
|
suite:
L'ancienne mine de sel d'Asse a servi pour le stockage de déchet de faible et moyenne activité en 1978. Cette mine sert actuellement de laboratoire souterrain pour les études de stockage de déchets de haute activité. L'ancienne mine de sel de Morsleben a été utilisée pour le stockage des déchets radioactifs de l'ex-Allemagne de l'Est. La mine de fer de Konrad, dont la partie exploitée située entre 800 et 1.300 mètres de profondeur est exceptionnellement sèche, est prévue pour servir de stockage pour les déchets de faible et moyenne activité. Sa mise en service fait l'objet de discussions entre le Gouvemement Fédéral et le Gouvernement de Basse Saxe. Un stockage dans le sel pouvant accueillir tous les types de déchets, dont ceux de haute activité, est prévu à Gorleben. Les travaux sont pour le moment arrêtés. Belgique: Pour les déchets de faible et moyenne activité, la Belgique n'a pas encore fait le choix entre un stockage de surface et un stockage souterrain qui pourrait être réalisé dans une couche d'argile présente sous le site de Mol. Pour les déchets de haute activité, des études sont conduites dans le laboratoire souterrain de Mol qui pourrait recevoir une installation de stockage de taille pilote. Canada: L'ensemble des déchets sera stocké en installation souterraine. Un laboratoire souterrain de recherche a été créé dans le grand massif granitique du Lac du Bonet (Saskatchewan). Espagne: L'organisme espagnol gère actuellement un entreposage de déchets de faible et moyenne activité à El Cabril (Sierra Albarrana) où un centre de stockage de surface, basé sur la technologie française utilisée dans le centre de l'Aube, a été mis en service début 1993. Pour les déchets de longue durée de vie, le concept du stockage géologique profond a été retenu. Le choix de plusieurs sites potentiels devrait être effectué vers l'an 2000. Etats-Unis: La gestion des déchets de faible et moyenne activité provenant de l'industrie nucléaire est une responsabilité des Etats. Ceux-ci peuvent se regrouper pour exploiter des centres communs de surface dits "compacts" (7 compacts sont en exploitation ou prévus). Plusieurs de ces compacts seront construits et exploités par une société américaine travaillant avec la technologie développée par la France. La gestion des combustibles irradiés et des déchets de haute activité est une responsabilité fédérale. Ces déchets seront stockés à partir des années 2010 dans une formation géologique profonde, en principe dans le tuf volcanique du site en cours de caractérisation de Yucca Mountain (Nevada). Finlande: Un stockage souterrain pour les déchets de faible et moyenne activité a été mis en service en mai 1992 dans une roche granitique à faible profondeur. Grande-Bretagne: Les déchets de faible activité à vie courte sont stockés dans un centre de surface à Drigg. Il est prévu de stocker les autres déchets de faible et moyenne activité dans des cavités souterraines. Des forages de prospection sont en cours sur un site voisin de l'usine de retraitement de Sellafield. p.30
|
Japon:
Le Japon a engagé la procédure de création d'un centre de stockage de surface de déchets de faible activité sur le site de Rokkasho Mura. Ce centre est en service depuis début 1992. Pour les déchets issus du retraitement des combustibles usagés, qui feront l'objet d'un stockage en profondeur, les investigations ont été engagées. Suède: Un stockage souterrain de déchets de faible et moyenne activité est en exploitation depuis la mi-1988 à Forsmark. Les combustibles irradiés non retraités sont entreposés dans des piscines souterraines sur le site d'Oskarsham. Sur un site voisin les travaux de creusement du laboratoire souterrain d'Aspo ont été engagés. Ce laboratoire est destiné à valider les méthodes tout en étudiant la roche d'accueil (granite) dans laquelle le stockage définitif des combustibles irradiés est envisagé d'ici une quarantaine d'années. Suisse: Quatre sites sont en cours d'exploration en vue de la construction d'un stockage en galeries souterraines pour les déchets de faible et moyenne activité. Un programme de reconnaissance géologique pour un site profond est également en cours et plusieurs forages ont été exécutés dans des couches granitiques et sédimentaires. · L'implantation d'un laboratoire
induira-t-elle obligatoirement l'implantation d'un centre de stockage?
· Que deviendrait le site du laboratoire
s'il n'était pas retenu pour le stockage?
(suite)
|
suite:
· Le stockage sera-t-il réversible? Une des tâches essentielles assignées par la loi du 30 décembre 1991 aux laboratoires de recherche souterrains est précisément d'étudier la possibilité de la réversibilité du stockage. La réversibilité doit être prise en compte à tous les niveaux de conception et de réalisation du centre de stockage, notamment pour les ouvrages miniers et les dispositifs de manutention permettant la reprise des colis. Les moyens qui permettront d'assurer à long terme la réversibilité du stockage dépendront du concept retenu en matière de stockage et ne seront complètement déterminés qu'une fois réalisées les différentes études et expérimentations menées dans les laboratoires souterrains. · Quelles mesures seront prises
afin d'assurer la sûreté des installations?
p.31
|
COMMUNIQUE DE PRESSE suite à l'article
L'A.C.R.O. s'inquiète comme tous ceux
qui ont eu vent du rapport de l'I.P.S.N. faisant état d'une pollution
par le plutonium dans la rivière Sainte Hélène.
L'A.C.R.O.
I.P.S.N. = Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire
(suite)
|
suite:
Le plutonium passe, pas l'information L'un des ruisseaux de la Hague, la Sainte-Hélène,
a été polluée pendant des années par du plutonium
et du césium venu du centre de stockage de déchets radioactifs
de l'ANDRA(1), implanté à côté de l'usine Cogema.
Et la commission d'information de la Hague, organisme officiel de contrôle,
n'en a jamais rien su.
Gilles COLLAS
1. CEA: Commissariat à l'Energie Atomique. IPSN: Institut
de Protection et de Sûreté Nucléaire. ANDRA: Agence
Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs. ACRO: Association
pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest.
p.32
|