LA MEUSE L'Association des Elus Meusiens
a fait réaliser un rapport sur le problème de l'enfouissement
des déchets. Cette association est opposée à l'implantation
du laboratoire en vue de l'enfouissement des déchets radioactifs
et favorable à un développement durable.
Comme je vous l'ai déjà
annoncé l'enquête publique vient d'être lancée
en ce début janvier et démarrera le 3 février.
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R. Guillaumont a alors fait remarquer "qu'effectivement les Anglais dans les études de perméabilité prennent en compte la perméabilité aux gaz et qu'il espère bien que l'ANDRA n'oubliera pas de faire la même chose." A propos du programme de recherches L'ANDRA annonce qu'il s'agit de: - Savoir si le stockage peut être réalisé dans la géométrie du granite, - s'assurer de la réversibilité et de la sûreté à court et moyen terme, - étudier les effets de creusements et les modifications de pression pour comprendre l'hydrogéologie, - comprendre la capacité de rétention des radionucléides et le comportement de la roche. Comme l'ANDRA a ajouté que les déchets ne seraient pas stockés à l'endroit du laboratoire a suivi une autre question: Pourquoi étudiez-vous les caractéristiques à un endroit et enfouissez ailleurs? En effet vous savez que les caractéristiques de ce granite non homogène changent à quelques centaines de mètres. Il n'y a pas eu de réponse à cette question. Par contre à la question de l'emploi de sources radioactives pour mesurer la dispersion, cette fois l'ANDRA a défini : -sources scellées au béryllium et à l'américium -traceurs pour mesurer la vitesse de diffusion. Par ailleurs l'année 1997 va voir doubler la prime distribuée au titre "de développement économique" soit 100 MF au lieu de 5. Cette somme est gérée par une association dirigée par le Préfet. De l'avis de participants "ce développement" se traduit plutôt par des licenciements qu'un développement... La CLI pilotait un projet de valise pédagogique. Lors de la réunion l'association qui avait commencé le travail s'est vue dessaisir de la réalisation. Une commission comportant un représentant de l'ANDRA fera plus l'affaire... Nucléaire au Carnet: les alternatives Des consommations d'électricité
sans rapport avec nos besoins:
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C'est l'organisation du gaspillage
Actuellement: politique de laisser faire, laisser vendre pour l'électricité, c'est l'organisation du gaspillage. - EdF a promu depuis plus de 20 ans le chauffage électrique au détriment des ménages modestes, peu d'investissement à l'achat mais beaucoup de dépenses à l'usage. - une politique tarifaire favorisant le chauffage électrique, sur 15 ans, stabilité du tarif Basse Tension mais augmentation de tarif Haute Tension pour l'industrie. - EdF a justifié ainsi la construction de plusieurs dizaines de tranches nucléaires inutiles avec une politique de maîtrise de l'efficacité énergétique. Le nucléaire est prédateur d'investissement
L'Alternative par la planification de l'efficacité énergétique Désengagement du chauffage électrique
Exemple américain initié par le LBL (Lawrence Berkeley
Laboratory) en Californie (1975):
Ainsi l'accroissement de la consommation n'a
été que de 1,8% au lieu des 5% envisagés initialement.
Développer les moyens de production alternatifs au nucléaire La cogénération (Production combinée chaleur-force):
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Le potentiel est estimé entre 5 et 10 tranches équivalentes 1.000 MWé. C'est bien adapté aux utilisations décentralisées (zones d'activité, réseaux de chaleur, hôpitaux...), partout où il y a des besoins simultanés de chaleur et d'électricité(taille optimale à partir de 40 MWé mais il existe des petits générateurs jusqu'à 1 MWé et même moins). En France, la cogénération se situe autour de 2 à 3%, En Allemagne, elle atteint 15 à 20%, En Finlande et aux Pays-Bas, elle est de 25 à 30%. Les centrales à cycles combinés :
Prendre en compte les centrales à
charbon utilisant les techniques peu polluantes comme les chaudières
à lit fluidisé circulant.
Développer la filière bois
Favoriser l'implantation d'éoliennes.
LA HAGUE INFORMATION sur les activités nucléaires du Nord-Cotentin (communiqué CFDT, 19-12-1996 ) Par l'intermédiaire d'un article consacré au "démantèlement du coeur du sous-marin nucléaire le Terrible (Ouest-France 16 nov 1996)", nous apprenons que les 38 capteurs destinés à la surveillance des activités nucléaires de l'arsenal de Cherbourg détectent l'ouverture d'un château sur le site Cogéma quand le vent porte vers l'arsenal. La haute personnalité militaire interviewée doit confondre l'ouverture d'un château ( de transport de combustibles irradiés) avec l'opération de cisaillage (des dit-combustibles), cette dernière opération étant connue pour libérer la majorité des gaz radioactifs encore contenu dans le combustible. Les rejets atmosphériques concernent principalement le tritium, le carbone 14, le krypton 85 et l'iode 129. Dans le langage des techniciens du nucléaire, le tritium est un bêta mou (émetteur bêta de très faible énergie), le carbone 14 et l'iode 120 sont eux aussi des émetteurs de bêta de faible énergie. Ces trois gaz sont difficilement décelables. Reste le krypton 85 émetteur b énergétique et de rayonnement g, lui facilement décelable. p.4
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Les services du major général
du port de Cherbourg ne sont pas les seuls à détecter ces
bouffées de krypton, les appareils de contrôle sur le site
Cogéma eux aussi dépassent par moment leur seuil d'alarme:
plus de 114.000 Bq/m3, limite dérivée de concentration
dans l'air pour le public dans la réglementation actuelle.
Faut-il pourtant s'inquiéter? Qui croire dans la polémique récente (début 1996) opposant Cogéma à la CRII-RAD: impact max des rejets inférieur à 2 mrem pour l'un, supérieur à 100 mrem pour l'autre. La limite annuelle maximale d'exposition artificielle légale est aujourd'hui de 500 mrem pour le public, elle doit passer à 100 mrem/an pour respecter les nouvelles règles internationales (CIPR 60 et CEE)Un documents publié par des experts internationaux (AEN-OCDE 1980) permet d'évaluer l'impact radiologique des 4 rejets majoritaires sur les populations les plus exposées vivant à proximité d'une usine de retraitement. A partir de ce document, en prenant comme base les rejets liquides et gazeux déclarés par la Cogéma en 1995, l'impact cumulé de ces 4 éléments serait compris entre 5 et 40 mrem pour la population proche de l'usine Cogéma. Moins de 2 mrem pour tous les rejets, entre 5 et 40 mrem à partir de ces 4 radioéléments rejetés quasi intégralement, plus de 100 mrem pour tous les rejets...la polémique peut continuer, le public sera toujours dans le brouillard tant qu'une étude radioécologique actualisée et approfondie sur l'impact de ces rejets n'aura pas été réalisée. Rappelons que pour l'union CFDT de Cherbourg seuls la transparence totale des conséquences de l'activité de l'usine de la Hague ( et de l'arsenal ajoute la gazette) sur l'environnement et des rejets proches du zéro permettront d'assurer sereinement l'avenir de cette industrie. Note technique sur les rejets gazeux et liquides de tritium, de carbone
14, de krypton 85 et d'iode 129 (A. Guillemette)
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Avec des valeurs de rejets gazeux 13 fois supérieures en tritium, 2,5 fois en carbone 14, 1,5 en krypton 85 et iode 129, l'étude d'impact UP3A donne un impact de dose effective pour la population la plus exposée de 0,5 mrem. L'application des données recueillis par les experts de l'Agence Européenne du nucléaire (AEN) donnerait une dose effective de 3,3 mrem (mini 0,45 - max 7,1) voire pour la population sous le vent 33 mrem (mini 4,5 - max 71). La demande formulée auprès de Cogéma et de la CSPI est de vérifier cet impact. Il manque des données pour être à même de conclure mais l'impact des rejets doit être mieux évalué.. ************************************************ En complément L'ACRO et le CRILAN se sont étonnés de la composition de la commission de surveillance demandée dans le rapport Turpin 1 Y avoir nommés MMr BONNET, GATIGNOL, ANGER est très intéressant pour une commission qui doit durer 500 ans.... 2 Avoir une commission qui comporte juste 3 ou 4 membres non officiels est quand même la négation de la participation de la population, 3 y avoir mis 3 ou 4 représentants de l'ANDRA pour un site où il y a un directeur et 3 pelés est une performance remarquable. Bon n'insistons pas la transparence et la participation ne sont toujours que des mots. p.5
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