I - RÉSIDUS MINIERS: un exemple
Bois Noirs Limouzat-Forez Commune de Saint-Priest-la-Prugne (Loire)
Il y a eu exploitation minière
par travaux miniers souterrains (TMS) et mine à ciel ouvert (MCO)
de 1955 à 1980 et l'usine de traitement de minerai a fonctionné
de 1960 à 1980.
La production a été la suivante: TMS 2.310.000 t à 2,35%~, soit 5.427 t d'uranium MCO 280.400 t à 5,32%~, soit 1.492 t d'uranium Usine 2.584.000 t à 2,60%~ soit 6.718 t d'uranium. Les résidus stockés représentent 1.300.000 t contenant 286 t d'uranium, soit 220 g Ut-1 et 2.000 g de radium 226, ~74 TBqj. Le remblayage hydraulique de la mine représente 1.284.000 t avec une activité de 87 TBq de radium 226. Le bassin d'épandage est situé dans la vallée de la Besbre, dont le cours a été détourné. Les résidus sont retenus par un barrage de type «digue homogène en terre». La construction et la surveillance du barrage ont toujours été sous contrôle d'experts. La hauteur de la digue au-dessus du terrain naturel est de 42 mètres. Le bassin d'épandage a une superficie de 18 ha et les résidus une épaisseur maximum de 30 mètres couverts par une tranche d'eau de 2 mètres La digue fait l'objet d'une surveillance visuelle. topographique, piézométrique et d'un drainage. Les résultats sont communiqués mensuellement à la DRIRE, EDF, COYNE-et-BELLIER qui font une visite annuelle. Jusqu'à présent: - pas d'évolution particulière de l'ouvrage, - absence de modification du comportement de la digue jugée stable, - entretien et surveillance assurés de façon très régulière. Il y a un dispositif de surveillance: - 6 drains de pied avec dispositif de jaugeage, - 5 profils piézométriques, - 10 repères de nivellement et de déplacement. Le site est équipé d'une station de traitement des eaux de débordement du bassin de stockage, de drains (infiltrations en pied de digue et mine). D'ÊTRE RENCONTRÉS DANS LES MINERAIS » (suite)
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Commentaire Il est intéressant d'avoir le contenu potentiel d'un site de mines. On se rend mieux compte de la nécessité de prendre en charge la réhabilitation des sites et de ne surtout pas récupérer les résidus pour s'en servir comme matériaux de construction ou de remblaiement. La surveillance des lieux est généralement "arrachée" à l'exploitant. La situation s'est un peu améliorée depuis les années 80 mais la vigilance reste de rigueur. A Saint Priest, on a failli combler la mine à ciel ouvert par le contenu du lac, prévoyant une noria de camions pollueurs. Heureusement cette idée a pu être étouffée dans l'oeuf mais ceci ne règle pas le devenir de la mine. Il y a encore du travail et du radon à subir. II - DOSSIER CENTRE DE STOCKAGE DE DÉCHETS TFA
La prise de conscience de l'existence des déchets TFA par les pouvoirs publics dans le début des années 90, a conduit à la publication de plusieurs rapports officiels parmi lesquels celui de Jean-Yves Le Déaut, paru en 1992, dans lequel il "recommandait que l'ANDRA recherche puis aménage un site de surface destiné aux déchets TFA". 1. L'ANDRA et ses missions
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2. Les déchets TFA, leur inventaire
Les déchets TFA sont des déchets constitués de matériaux inertes ou stabilisés dont l'activité est inférieure à 100Bq/g, activité provenant principalement des radionucléides à vie courte ou moyenne. L'inventaire des quantités de déchets TFA produites et à produire n'est pas connu avec une grande précision. En ce qui concerne les quantités provenant du secteur nucléaire, on dispose de données sur les quantités qui seront générées par le démantèlement des installations nucléaires (réacteurs, usines du cycle du combustible, laboratoires,...) et par la réhabilitation des anciens sites nucléaires. En ce qui concerne les déchets TFA produits par le nucléaire diffus, l'évaluation ne peut se faire que très indirectement. On estime que quelques milliers de tonnes/an de déchets TFA pourraient être produits. La quantité totale prévue jusqu'en 2050 est évaluée à 1.300.000 t (voir figure 1) dont le quart pourrait provenir du nucléaire diffus (déchets compris entre 1 et 100Bq/g). A partir des données quantitatives et qualitatives relatives aux déchets issus du secteur nucléaire, on constate que l'activité spécifique moyenne des déchets TFA est de l0Bq/g. A la fermeture du centre, soit 50 ans après la mise en exploitation, l'activité moyenne n'est plus que de 3Bq/g et 100 ans après la fermeture de 2Bq/g. 3. Le concept ANDRA de stockage des déchets TFA
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Le contrôle de l'absence de fuite est réalisée par un tapis drainant situé à la base des déchets et par un puisard de contrôle. Cette première barrière procure une étanchéité parfaite pendant plusieurs dizaines d'années. Le stockage est implanté dans une épaisse couche d'argile qui assure l'étanchéité sous le stockage (au moins 5m) et qui permet également de réaliser la couverture. Ce matériau naturel constitue la deuxième barrière dont la durabilité est assurée sur le très long terme. Enfin, la couche perméable située sous l'argile devrait permettre d'assurer un rôle de rétention en cas de défaillance des barrières précédentes. De telles dispositions constructives permettent de garantir que l'impact de l'installation sur l'environnement sera nul même en cas de défaillance.
4. Description du site
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Briques Bétons Plâtres |
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5. Fermeture, surveillance et gestion à long
terme
La notion de fermeture doit être précisée. Elle comprend tout d'abord la réalisation de la couverture définitive du stockage. Celle-ci peut être réalisée progressivement ou par tranche. Il y a ensuite arrêt de l'exploitation qui ne devrait pas intervenir avant 50 ans. Les aménagements nécessaires sont réalisés, en particulier la mise en place d'une protection physique autour du centre et des moyens de contrôle des installations et de l'environnement. La durée de la surveillance du centre n'est a priori pas fixée, elle devrait durer quelques dizaines d'années. L'ANDRA restera propriétaire du centre de stockage et en assurera la responsabilité sur le long terme. Le statut particulier de l'ANDRA garantit aux populations que le centre ne sera ni abandonné, ni remis dans le domaine public. Commentaire
B - POSITION CEA
INTRODUCTION
FILIERE DECHETS
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Un exemple: la filière "Huiles Très Faiblement Actives" Partant de là, EDF a cherché, à titre d'exercice, à caractériscr une filière de traitement d'un déchet pour lequel aucune filière n'existe à ce jour. Pour ce faire, il a été retenu le cas des "huiles très faiblement actives", actuellement entreposées sur les sites d'EDF et d'imaginer une filière de traitement. EDF s'est alors efforcée de: - Décrire complètement le mode de gestion utilisé (stockage, recyclage, valorisation...). - S'assurer que l'industriel concerné (stockeur ou transformeur) travaille avec un niveau d'organisation qualité tel que la cohérence entre traçabilité des produits et impact des process soit garantie A ce jour, environ un millier de m3 de telles huiles sont répartis sur les différents sites. Elles proviennent soit de vidanges de matériels tournants en exploitation, soit de centrales en arrêt définitif de production. 90 % de ces huiles ont une activité totale moyenne inférieure à 5 Bq/g. Plusieurs filières industrielles de valorisation/recyclage ont été envisagées. Toutes sont précédées d'une opération commune de collecte entre les lieux de production (centrales nucléaires) et les lieux d'entreposage ou de recyclage. On a étudié: · L'incinération dans un incinérateur de déchets industriels L'huile TFA, mélangée ou non à d'autres huiles, sert de combustible pour incinérer d'autres déchets (1 tonne d'huile pour 12 à 13 tonnes de déchets). Les mâchefers produits, représentant 10 à 15 % du poids des produits entrants, sont expédiés vers un Centre d'Enfouissement Technique de classe 1. · L'incinération en cimenterie L'huile TFA est injectée au niveau des brûleurs, les cendres produites sont recyclées en tête de four et se retrouvent dans la poudre de ciment. · Le recyclage L'huile est centrifugée et utilisée sur les chantiers de travaux publics pour faciliter le démoulage de structure en béton. Les résidus de centrifugation peuvent être incinérés. L'impact radiologique sur le public, en l'occurrence essentiellement les travailleurs d'une telle filière, serait la somme de: - Celui, prépondérant, auquel est soumis le chauffeur chargé de la collecte de ces huiles et est compris entre 10 et 100 microSv/an; des dispositions simples telles que la mise en place "d'écrans" radiologiques entre la citerne et le chauffeur permettent de diminuer d'un facteur 10 ce niveau. - Celui auquel est soumis le travailleur lors du traitement (incinération, cimenterie, recyclage), inférieur dans les trois cas à 10 microSv/an. Ces valeurs s'entendent pour des huiles très faiblement radioactives, en l'occurrence moins de 5Bq/g et pour les flux annuels de ce type d'huiles (quelques centaines de m3/an). Compte tenu que l'incinération conduit in fine à envoyer les cendres d'incinération en Centre d'Enfouissement Technique de classe 1, alors que dans les deux autres cas, ces huiles sont, in fine, recyclées (via le ciment ou via l'huile de décoffrage) cette première solution a notre préférence, même si dans tous les cas, les conséquences radiologiques sont de l'ordre de 10 microSv/an (ce niveau de 10 microSv/an constitue une référence internationalement admise). CONCLUSION
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Objet
Cette note technique présente la filière envisagée pour recycler des ferrailles, propriété du CEA, issues du démantèlement de conteneurs de transport d'hexafluorure d'uranium préalablement décontaminés. Cette filière concerne des conteneurs en fin de vie dont le stock constitué depuis 1994 est d'environ 700 t et dont la production annuelle est de l'ordre de 200 t/an. Acteurs
Opérations
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Le chargement, le transport et le déchargement s effectuent par la même société suivant des procédures précisées plus loin. A l'arrivée à l'aciérie, la dépose du chargement s'effectue dans un box spécifique. La fusion initiale est conduite à ASCOMETAL dans un four de 130t de matières produisant des coulées de 100t. Les coulées servent à la fabrication de lingots, billettes ou des produits issus du laminage Flux et productions de l'aciérie
Commentaire
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Le nombre d'ukrainiens atteints du cancer de la thyroïde
a été multiplié par dix depuis l'explosion en 1986
d'un réacteur nucléaire de la centrale de Tchernobyl, a indiqué
jeudi le ministère ukrainien des situations d'urgence.
A ce jour, 923 jeunes Ukrainiens, qui étaient
enfants ou adolescents au moment de la catastrophe, souffrent du cancer
de la thyroïde.
A la veille de l'explosion nucléaire, seulement
59 personnes étaient atteintes de ce cancer, selon la même
source.
Quelque 1,7 million de personnes vivent encore aujourd'hui
dans des territoires "contaminés".
Les régions les plus touchées sont
celles de Kiev, Tchernihiv (nord), Jitomir (nord) et Rivne (ouest).