(art. 1) positionnement et définition: "La sécurité nucléaire comprend la sûreté nucléaire, la radioprotection, la prévention et la lutte contre les actes de malveillance, ainsi que les actions de sécurité civile en cas d'accident." (art. 2) Information, limite: La loi s'applique à toutes les installations pouvant comporter des risques radioactifs. Dans le cas des installations intéressant la défense seul l'article 1 et 2 s'appliquent: droit à l'information, principe pollueur-payeur. (art. 3) cadre des INB: démantèlement, création, arrêt définitif, suspension, interdiction de fonctionner, de reprise de fonctionnement. Rassemblement de toutes les directives dans la loi. (art. 4, 5, 6, 7 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17) création de l'ASN (Autorité de Sûreté) : création, missions, agents affectés, information, gestion de crise, publication des avis et rapport à l'office, collège de 5 membres (3 (dont le président) Président de la République, 1 Sénat, 1 Parlement - nomination pour 6 ans non renouvelable -age limite de nomination 65 ans - révocables par le Président de la République), mise à disposition d'agents d'état, finances, règlement interne, fonction à plein temps, secret professionnel. La promulgation réglementaire reste l'apanage du gouvernement mais l'ASN est consultée. (art 18, 19, 20, 21) information: modalités, litiges, extension des droits de la CADA, rapport annuel de l'exploitant sur les dispositions en matière de sûreté et de radioprotection, les incidents, les mesures et leurs résultats, les déchets (nature et quantité). Ce rapport annuel est rendu public et transmis aux CLI et au Haut comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire. (art. 22) CLI: création par le Conseil Général, composition (élus CG, municipaux, régionaux, nationaux, associations défense environnement et des intérêts économiques, syndicats ), la présidence est assurée par le CG ou un élu du CG, les membres de la CLI sont nommés par le président du CG. Pour un stockage de déchets, le CLIS (suivi) est remplacé par une CLI. Pour le labo c'est toujours un CLIS. Statut associatif pour recevoir des fonds publics. Moyens des CLI :information, expertise, accès aux documents, financement, accès au Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, lien avec le Haut comité pour la transparence. Une association des CLI (ANCLI?) peut exister. (suite)
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(art. 23, 24, 25, 26, 27) Haut comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire; composition (députés, sénateurs, représentants des CLI, représentants d'associations, représentants syndicaux, ASN, IRSN, Services de l'état), missions, avis publics, rapport d'activité public, crédits. Le président est nommé par décret parmi les parlementaires, les représentants des CLI et les personnalités. (art. 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 36) INB: nomenclature, création, prescriptions relatives aux rejets, prélèvements d'eau, réexamen de sûreté décennal, mise à l'arrêt, démantèlement, passage à la phase de surveillance pour les déchets, mise fin à une autorisation si non démarrage dans le délai du décret. Si arrêt >2 ans en continu, peut interdire le redémarrage et mise à l'arrêt définitif. Les travaux démarrent après enquête publique. Les installations actuelles ont un an pour se mettre en conformité avec les nouvelles dispositions, en envoyant une déclaration à l'ASN. L'ASN peut mettre à l'arrêt une installation et ordonner son démantèlement (décret en C. d'Etat), pour des considérations de sûreté et /ou d'atteinte grave à la santé et à l'environnement. (art. 37, 38, 39) Renforcement du rôle des salariés des INB en matière de prévention des risques. (art. 40, 41, 42, 43, 44, 45) Contrôles et mesures de police : inspecteurs de la sûreté nucléaire sont assermentés et astreints au secret professionnel. Visite inopinée, documents pouvant être confisqués pour étude. Ordonnance de mise en demeure si besoin visite et si opposition de l'exploitant. Mise en demeure, amendes…… (art. 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53) Dispositions pénales en matière d'INB et de transport de substances radioactives : constatations des infractions, Sanctions pénales. (art. 54) : Dispositions applicables en cas d'incident ou d'accident (art. 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62) 63, 64) : dispositions diverses (changement dans les décrets, lois des termes ASN, Haut comité, ….) (art. 63, 64) : mise en place et affectation des personnels p.11
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(art. 1er , 2, 3 ) Principes: respect des générations futures, producteurs responsables des substances issues des procédés même après traitement. 3 axes : - transmutation donne RV en 2012 pour une éventuelle construction de réacteur en 2020. - stockage réversible en couche géologique profonde: études menées pour pouvoir faire le choix de site et pour concevoir un centre de stockage pour 2015 et l'ouvrir éventuellement en 2025. - entreposage: Rendez-vous d'évaluation en 2015 pour créer ou étendre les entreposages. (art. 4) PNGMDR (Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs): - Déchets graphite et radifères: mise au point des solutions -> site en service en 2013 - Déchets tritiés-> entreposage pour 2008 pour stockage final en surface ou faible profondeur - Sources scellées -> finalisation de procédés pour 2008 pour stocker dans sites existants ou à construire. - Déchets à radioactivité naturelle renforcée -> bilan pour 2009 de gestion à court et long terme : nouvelles solutions éventuelles. - Résidus miniers : bilan pour 2008 de l'impact à long terme des sites de stockages de résidus miniers d'uranium et mise en œuvre d'un plan de surveillance radiologique renforcée de ces sites. (art 5) définitions : matières radioactives (utilisation ultérieure envisagée), combustible usé (retiré du réacteur), déchets radioactifs (aucune utilisation ultérieure prévue ou envisagée), déchets radioactifs ultimes (aucun traitement possible dans les conditions techniques et financières du moment soit extraction de la part valorisable soit réduction du caractère polluant ou dangereux), entreposage (installation spécialement aménagée en surface ou faible profondeur avant récupération, stockage (installation destinée à conserver définitivement dans le respect des règles), stockage en couche géologique profonde (installation souterraine respectant le principe de réversibilité) (art. 6) mise en place du PNGMDR révisable tous les 3 ans, transmis au Parlement qui saisit l'Office et rendu public. Ce plan fait le point des déchets et des méthodes. La première version est établie pour le 31 décembre 2006. (art. 7) Déchets MAVL (Moyenne Activité-Vie longue) produit avant 2015 -> conditionnés avant 2030. (art 8) Déchets étrangers : "est interdit le stockage en France de déchets radioactifs en provenance de l'étranger ainsi que celui de déchets radioactifs issus du traitement de combustibles usés ou de déchets radioactifs provenant de l'étranger". Le traitement de déchets étrangers se fait dans le cadre d'accords intergouvernementaux publiés au JO (sont précisés les périodes de réception, de traitement, les utilisations ultérieures éventuelles, le temps d'entreposage avant retour). Les exploitants tiennent à jour un inventaire des combustibles usés et des déchets radioactifs venant de l'étranger : ce rapport est public. En cas de manquement, des sanctions sont prévues : 10 millions € max ou le cinquième du revenu tiré des opérations irrégulières. (art. 9) CNE chargée d'évaluer annuellement l'état des recherches et études relatives à la gestion des matières et déchets : rapport annuel transmis au Parlement et rendu public. Les membres sont nommés pour 6 ans, renouvelable 1 fois. Le président est élu lors du renouvellement (moitié des membres) qui est triennal. La CN a accès à tout document nécessaire à sa mission. 1er rapport 30 juin 2007. (art 10) Le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire "organise périodiquement des concertations et des débats concernant la gestion durable des matières et déchets radioactifs." peut se saisir ou saisir de toute question sur le sujet (art. 11) suppression "des laboratoires" de la loi de 1991 et remplacement par "un laboratoire souterrain ou d'un centre de stockage en couche géologique profonde" (art. 12) Centre de stockage en couche géologique profonde est une INB. Pour le créer, il faut - une demande concernant une couche étudiée par un laboratoire souterrain, - un débat public préalable sur la base d'un dossier ANDRA - un rapport de la CNE, un avis de l'ASN, un recueil de l'avis des collectivités territoriales concernés, - un projet de loi présenté par le Gouvernement fixant les conditions de réversibilité avec un débat parlementaire sur ce projet. Puis une enquête publique avant l'autorisation de création délivrée par décret en Conseil d'Etat, (suite)
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De plus, il faut: - qu'une autorisation de création d'un tel centre ne puisse être délivrée si il n'y a pas garantie de réversibilité, - que la sûreté soit appréciée à toutes les étapes, y compris sa fermeture définitive prononcée par une nouvelle loi, celle-ci fixant la durée minimale de la réversibilité (durée qui ne peut être < à 100 ans) (art. 13) création du GIP (dans périmètre du labo ou du centre de stockage): faciliter l'installation et l'exploitation du labo ou du centre, actions de développement, actions de formation, de transmissions de connaissances. L'adhésion peut être plus large que la zone concernée par les installations si les communes candidates sont concernées par la vie quotidienne du labo ou du centre. Financement du GIP: une partie du produit de la taxe additionnelle dite d'accompagnement à la taxe sur les INB (loi 99-1172 de finance pour 2000, article 43) et le GIP doit publier un rapport sur les activités économiques conduites. (art. 14) missions ANDRA: - établir, mettre à jour tous les 3 ans, publier l'inventaire des matières et déchets radioactifs et leur localisation, - réaliser ou faire réaliser les recherches et études sur l'entreposage et le stockage profond, - évaluer les coûts pour la gestion des HAVL, après avis de l'ASN le ministre chargé de l'énergie arrête l'évaluation et la rend publique, - prévoir les spécifications du stockage puis concevoir, implanter, réaliser et assurer la gestion de centres d'entreposage ou de stockage compte tenu des perspectives sur le long terme de production de déchets radioactifs, - assurer la collecte, le transport et la prise en charge des déchets, ainsi que la remise en état des sites pollués sur demande et aux frais des responsables, à défaut sur réquisition publique, - diffuser les informations, faire connaître son savoir faire en France et à l'étranger, (art 15) financement: institution au sein de l'ANDRA d'un fonds (sur la taxe additionnelle INB) dédié aux recherches sur l'entreposage et le stockage profond (art. 16) financement: institution au sein de l'ANDRA d'un fonds destiné à la construction, à l'exploitation, à l'arrêt définitif, à l'entretien, à la surveillance des entreposages ou stockages des HAVL et MAVL construits ou exploités par elle. L'Autorité peut imposer à un exploitant défaillant de verser au fonds les sommes nécessaires pour couvrir les dépenses de gestion de ses déchets. (art. 17) financement: les subventions d'Etat aux organismes de recherche sont complétées par des contributions des exploitants. (art. 18) Comité local d'information et de suivi (CLIS) auprès de "tout laboratoire souterrain". Ce CLIS est composé de représentants de l'Etat, 2 députés, 2 sénateurs, des élus des collectivités locales, des représentants d'associations, de syndicats agricoles, d'organisations professionnelles, d'organisations syndicales de salariés, de professions médicales, de personnalités qualifiées. Il est présidé par un de ses membres élus nommé par les présidents des CG concernés. La CN présente son rapport au CLIS. Le Haut comité et le CLIS sont en liaison. Il est subventionné à part égale par des fonds d'Etat et des subventions des entreprises concernées. (art. 20) : fonds de démantèlement : les exploitants constituent des provisions comptabilisées de façon distincte et inaliénables après évaluation des charges de démantèlement. Création d'une Commission nationale d'évaluation du financement des charges de démantèlement: elle évalue le contrôle de l'adéquation des provisions aux charges et la gestion des fonds. Elle remet au Parlement et au Haut comité un rapport tous les 3 ans, rendu public. Les installations gérées directement par l'état sont juste soumises à l'évaluation des charges. (art 21): nouvel article 43 de la loi de finance 99-1172 ; définition de 3 taxes additionnelles (recherche, accompagnement et diffusion technologique.) (art 22 ): Contrôle et transmission de données : l'autorité administrative et l'ANDRA sont destinataires des informations que l'exploitant est tenu d'établir, de tenir à jour et mettre à leur disposition. (art. 23): Sanctions : en cas de non provision -> sanction (publiée au JO) dont le montant n'excède pas 5% de la différence entre le montant des actifs constitués par l'exploitant et celui prescrit par l'autorité. En cas de manquement aux obligations d'informations -> sanction au plus de 150.000 €. (art. 24): Mise en place des diverses instances. p.12
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Analyse du sommaire: Il y a manifestement un déséquilibre entre les sujets. En effet, la présentation CEA, CEA-Cadarache représente 10 pages et comporte surtout une liste d'installations. La surveillance de l'environnement, but de cette brochure, en occupe seulement 9. Ensuite il est signalé les points de vigilance de Cadarache: une présentation en 15 pages. Dans les annexes, les points de prélèvements (1 page) et les résultats de mesures pour les 4 stations en 5 pages sont repérés. Compte tenu de l'inventaire qui doit exister (1959-2004) ce bref résumé paraît léger. Examinons chaque point introduit par le sommaire. Préface :
Le CEA
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Irradiateur (IRCA) Servait pour les bitumes. Démantelé, déclassement en cours. Installations de service 5 INB Installation secrète Des démantèlements sont prévus de 2008 à 2013. La Sécurité et la Sûreté Prévention des risques Opération sécurité-sûreté -niveau national -niveau CEA Cadarache Organisation de crise -PUI -PPI Commentaire
Commentaire:
Les aérosols
Commentaire
p.13
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Les eaux "L'analyse des mesures bêta total": effectuées à partir de 1961 et avec un maximum en 1962, attribue ce pic aux essais. Commentaire
Commentaire
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Rejets liquides Toujours l'arrêté du 21 novembre 1978: les effluents sont divisés: - en très faiblement contaminés, stockés en "cuves suspectes" et rejetés après contrôle dans le réseau des effluents industriels. - en contaminés au-dessus des valeurs fixées par l'arrêté ministériel, stockés en "cuve active" et transférés à la station de traitement. Après filtration ou évaporation, ils sont transférés à la station d'épuration. Le rejet dans la Durance se fait après mesure et contrôle. Notons ce point important "Cet ensemble de mesures est utilisé pour évaluer le rejet du CEA Cadarache". Les mesures dans l'environnement 4 stations de mesures sont imposées par le décret. Elles ont été "positionnées en fonction de la rose des vents du site et de l'implantation des INB". Commentaire
Commentaire
Suivi des indications environnementales
: les points de surveillance
p.14
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Commentaire Le point en aval peut-il changer et en fonction de quels critères puisqu'il peut être entre 5 et 8 km? Comment compare-t-on les divers relevés? Le prélèvement de lait est-il effectué toujours dans la même ferme? Les points sont-ils toujours les mêmes depuis 1978? Quand a-t-on complété les mesures? À quelle occasion? A-t-on vérifié la pertinence des points choisis en 1978? Je rappelle que les analyses du GRNC autour du site COGEMA (AREVA NT maintenant) ont conduit à prévoir un plan de prélèvement plus détaillé et plus complet. En particulier des détections de radioéléments ont été ajoutées (carbone 14 par exemple) Surveillance des eaux
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Sur l'air Juste un peu de césium et dû à un incident en Espagne? Sur végétation et produits alimentaires Rien à signaler sauf que on ne mesure rien sauf les essais nucléaires et les retombées de Tchernobyl ainsi que la radioactivité naturelle. Sur poissons, végétaux aquatiques et sédiments Pour les poissons: rien à signaler Pour les végétaux aquatiques: de l'argent 110m et du cobalt 60 Pour les sédiments: présence d'argent 110m, de plutonium 238, 239, 240. Ces éléments sont imputables au centre de Cadarache, mais c'est très inférieur aux normes pour la population imposées par le décret 2002-460. Sur l'eau eau de pluie : présence de radium, uranium et de carbone 14 eaux souterraines: voir plus loin dans "points de vigilance" eau de la Durance Commentaire
p.15
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POINTS DE VIGILANCE Dans la plupart des cas, il s'agit d'un incident avec rejet extérieur : CABRI
Commentaire
INSTALLATION D'ENTREPOSAGE DES DECHETS RADIOACTIFS
Commentaire
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ZONE "CHAMP GRANDE BASTIDE (GB)" Il s'agit d'une zone de 1 hectare située à proximité de l'installation de traitement des effluents radioactifs. En juin 1993, lors de la mise en service de la chaudière-vapeur il y a détection d'un écoulement d'eau dans le sous-sol. Cet écoulement provenait de la cuve des effluents radioactifs car l'alarme "niveau haut" n'avait pas fonctionné. Les effluents ont été renvoyé dans le réseau d'eau pluviale (erreur de conception) 10 à 12 m3 d'eau faiblement radioactive se sont déversés dans le champ "de la Grande Bastide". Cette eau a finalement abouti dans la Durance. Les mesures effectuées en 1999 (j'imagine qu'il s'agit de juin 1993 puisque ce sont "des analyses réalisées au moment de l'incident") ne donnent de valeurs importantes qu'au niveau du puisard du sous-sol. En 2001, il a été décelé de l'américium dans du thym. Actions futures Il est affirmé que les radionucléides sont fixés sur une zone de quelques mètres carrés et "ne présentent pas de danger pour l'environnement. En conséquence, il n'est pas prévu d'action particulière d'assainissement. Cependant la surveillance des eaux souterraines et des végétaux est maintenue." Commentaire
BASSINS 3.000 m3
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STATION DE TRAITEMENT DES EFFLUENTS (STE)
Commentaire
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ZONE D'ENTREPOSAGE DES DECHETS INERTES (ZEDI) Jusqu'en 1991 cette zone a accueilli des déchets très faiblement radioactifs. Puis on a stocké des gravats. Cependant comme les normes ont changé entre 1959 date de création du site et 1991, il est à craindre que le contenu de cet entreposage soit totalement hors de la réglementation, même recouvert de gravats. Commentaire
ATELIER DE TRAIEMENT DE L'URANIUM ENRICHI (ATUe)
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RESEAUX D'EAU
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Commentaire Le bilan entre les prélèvements et les quantités rejetées laisse apparaître une différence liée à la non-étanchéité des réseaux. Compte tenu de la loi sur l'eau de 1992, il faut noter que le plan d'amélioration qui va s'étaler de 2005 à 2012 n'aura finalement pris que 20 ans pour être réalisé. Quant à l'étanchéification du réseau industriel, elle a dû être terminée en 2005 : il y avait intérêt pour limiter la pollution radioactive. CONCLUSION
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A la veille du 5 juin, Journée mondiale de l'environnement, le Bélarus fait face à une menace potentielle d'une catastrophe écologique Les questions relatives aux dangers radioactifs
sont particulièrement sensibles pour la République de Bélarus,
dont 20% du territoire est pollué par les radionucléides.
La catastrophe de Tchernobyl a affecté la vie de 2 millions de Bélarussiens,
y compris 500.000 enfants.
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Les directives du Conseil de l'UE 97/11/UE et 2001/42/UE sur l'évaluation de l'incidence de certains projets et programmes sur l'environnement prévoient l'engagement de l'État membre de l'UE de fournir l'information sur ces projets aux autres Etats membres, d'organiser les consultations avec eux et tenir compte des conditions géologiques, hydrologiques, écologiques et démographiques en choisissant le site de construction. La Lituanie n'a pas dûment étudié les particularités hydrogéologiques et sismiques du terrain choisi pour stocker les déchets à haut risque. D'après les experts bélarussiens, la centrale nucléaire d'Ignalina, ainsi que le site prévu pour le stockage se trouvent dans la zone dangereuse du point de vue sismique. D'après la Convention sur l'évaluation de l'impact sur l'environnement dans un contexte transfrontalier adoptée le 25 février 1991, le Bélarus a le droit de recevoir de la Lutuanie l'information officielle sur le site de stockage des déchets radioactifs et l'évaluation de son impact possible sur le territoire et la population bélarussienne. Les experts bélarussiens doivent participer à l'évaluation de l'impact de ce site sur l'environnement. A l'heure actuelle, le Bélarus n'a aucune notification formelle de la Lituanie sur ce projet qui pourrait avoir un considérable effet négatif transfrontalier. Etant participant de la Convention sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement, adopté le 25 juin 1998 à Aarhus (Danemark), la Lituanie, néanmoins, ignore de nombreux appels des habitants des régions transfrontalières du Bélarus et de la Lettonie où les gens expriment leur préoccupation à l'égard des plans de Vilnius de construire le site de stockage des déchets radioactifs près de leur lieu de résidence. Malgré l'accord convenu au niveau des Premier ministres des deux pays, la Lituanie refuse de donner au Groupe bilatéral de travail sur l'échange d''information sur ce problème le statut intergouvernemental. Le Bélarus espère que la Lituanie respectera ses engagements internationaux en la matière et standards européens relatifs au maniement des déchets radioactifs et l'évaluation de leur impact sur l'environnement dans le cadre transfrontalier, assurera l'accès de l'opinion publique au processus de la prise de la décision concernant le choix du site radioactif dangereux. p.18
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