1 - SYNTHÈSE Dans le cadre du nouvel arrêté
de mai 1995, les divers établissements utilisant des produits radioactifs
devaient, d'une part minimiser leurs rejets et, d'autre part globaliser
leurs demandes chimique et radioactive. Pour les Installations Nucléaires
de Base (INB), il devait être pris un seul arrêté ministériel
réglementant les 2 rejets et normalement fixant des dates de révision
(?). En ce qui concerne les Installations Classées pour la Protection
de l'Environnement (ICPE), il s'agit d'un arrêté préfectoral,
fixant également des dates de révision (?).
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1- Synthèse du résumé non technique Le résumé est un pavé de 46 pages + une annexe de 11 pages donnant les caractéristiques des installations classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE à déclaration ou à autorisation). Le but est de présenter au public une vision générale des risques et aussi des moyens pour les maîtriser. Il est aussi souligné que ce dossier est l'occasion pour le CEA de revoir les procédures administratives, de centraliser les ICPE , regrouper les rejets de chaque installation et en déduire une demande globale. - Le site est régi par les autorisations de 1978 (arrêté ministériel du 21/11/1978) en ce qui concerne les rejets radioactifs et celles de 1982 (arrêté préfectoral du 20 octobre 1982) en ce qui concerne les rejets chimiques liquides et gazeux. Les valeurs limites de 1978 sont élevée et doivent être revues à la baisse (décret de 1995) Le dossier fait le bilan des rejets actuels et du marquage environnemental, résultant du passé du site. Les installations du site sont regroupées en 49 lots pouvant recouvrir plusieurs rubriques: - 30 lots-> Rubrique 1715 "substances radioactives (fabrication, transformation, conditionnement, utilisation, dépôt, entreposage ou stockage de) sous forme de sources radioactives, scellées ou non scellées" - 14 lots-> Rubrique 2920 "installations de réfrigération, compression" - 6 lots-> Rubrique 2925 "ateliers de charge (onduleurs,...) de puissance supérieure à 50 kW" - 4 lots-> Rubrique 2921 "tours aéroréfrigérantes" - 2 lots-> Rubrique 2910 "installations de combustion" Il existe sur le site 9 INB et 73 ICPE dont 25 à autorisation. - Le principe d'élaboration: Les demandes de rejets de chaque installation se rapprochent des rejets réels observés entre 2000 et 2004. Cependant, il a été intégré "une marge suffisante pour prendre en compte les aléas d'exploitation et les phases de démantèlement après arrêt d'installations. "parce que "la valeur moyenne des rejets réels est souvent affectée d'un écart type important." Pour les INB, les demandes "relatives au fonctionnement normal habituel sont accompagnées, quand c'est nécessaire, d'une demande de rejets en fonctionnement normal mais exceptionnel qui est à distinguer des aléas d'exploitation.". La demande ne concerne que: * INB 40, 101, 18, 77: vidange de la piscine des réacteurs ou de l'irradiateur * INB 101: rejets de tritium lors du traitement d'eau lourde de provenance externe au site. p.11
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1978 (Bq) |
moyens 2000-2004 |
(Gq) |
1978-2007 |
2007 |
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moyens 2000-2004 |
(Gq) |
1978-2007 |
2007 |
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(<1 à 2.108) |
(2.108) |
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(<1 à 1,5.109) |
(2.109) |
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Chimie: Il y a une réduction pour certains corps:
chrome (facteur 1.000), cadmium (facteur 200), nickel (facteur 150), arsenic
et étain (facteur 50), ammonium et cuivre (facteur 25). La réduction
existe pour la moitié (7 sur 14), mais elle est très inégale.
Même si les rejets diminuent depuis
1990, certains (Tritium et carbone 14, en particulier) sont toujours rejetés
en grande quantité. Le CEA Saclay, centre de recherche se doit de
montrer l'exemple, car des études anglaises suggèrent que
la toxicité de tritium est plus importante que ce qu'on pensait
il y a 10 ans. Quelles sont les études menées au CEA? Pourquoi
ne pas travailler sur la rétention du tritium et son entreposage
pour décroissance?
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La phrase: Pour les INB, les demandes "relatives au fonctionnement normal habituel sont accompagnées, quand c'est nécessaire, d'une demande de rejets en fonctionnement normal mais exceptionnel qui est à distinguer des aléas d'exploitation." est irrecevable comme principe d'élaboration d'une demande de rejet. COMMENTAIRE 2: Pour contrôler les calculs des modèles il est impératif de faire des campagnes de mesures fines pour être capable de détecter la composition des rejets et leur activité. Il faut aussi connaître la forme physico-chimique desdit rejets. 10.000 échantillons sont collectés: Combien sont mesurés avec une valeur significative? L'analyse de l'impact dépend non seulement du nombre de mesures, mais surtout de leur pertinence. QUESTION 2 Est-il prévu de mener des campagnes de mesures destinées à caler les modèles? En ce qui concerne les rejets chimiques: le CEA fait seulement une demande de rejets liquides. Il ne présente pas de demande pour les gazeux. Quelles sont les vérifications faites pour les installations thermiques et les tours réfrigérantes? Il est précisé que sur les 36 paramètres chimiques mesurés, la majorité respecte au moins l'une des valeurs de référence (décret 2001-1220). Est-ce suffisant? CONCLUSION: Le CEA a fait un effort pour diminuer les demandes
de rejets radioactifs liquides et gazeux et de rejets chimiques liquides.
p.12
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2 - ANALYSE DU DOSSIER "GLOBAL CENTRE"
Exigence 1 ÞR122-3
"une analyse de l'état initial du site et de son environnement
portant notamment sur les richesses naturelles et les espaces naturels
agricoles, forestiers, maritimes ou de loisirs, affectés par les
aménagements ou ouvrages."
Marquage du site Des zones à l'intérieur du site ont été polluées. Des actions sont en cours pour réduire, élimer les taches de contamination. La reprise des déchets anciens et l'assainissement exigé réglementairement des sols pollués a conduit le CEA Saclay à mettre en œuvre diverses méthodes pour obtenir une cartographie des pollutions. Des campagnes sont en cours pour éliminer ces points de contamination. (suite)
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QUESTION 3: A-t-on repéré toutes les zones contaminées ? D'où viennent les divers radioéléments ? A-t-on identifié tous les corps tant radioactifs que chimiques ? Marquage externe au site S'il est probable que c'est assez faible, il faut le vérifier. QUESTION 4:
- Étude d'impact: Estimation des
dépenses
QUESTION 5:
Gestion des déchets -conventionnel Les modalités se basent sur le recyclage et la valorisation, puis sur la mise en décharge. Le SVDC (est-ce Service de Validation des Déchets Conventionnels?) a défini 64 types de déchets répartis selon ces modalités. - radioactif L'INB 72 réceptionne les déchets en transit et sert d'entreposage pour les déchets sans exutoire. Les déchets sans exutoire sont envoyés à Valduc (tritiés, transport par Bruyères-le-Chatel), à CENTRACO (incinération), à Marcoule (distillats tritiés entreposés en cuve de 45 m3 , puis évacuation par transport CEA ou privé). QUESTION 6
p.13
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Impact environnemental et sanitaire des rejets radioactifs liquides et gazeux QUESTION 7:
INB QUESTION 9:
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Commentaire 4
Que Conclure Le dossier peut paraître très
complet, mais à quoi sert-il?
p.14
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