La lettre d'infos de la surveillance citoyenne des installations nucléaires
suivi citoyen

Les sujets qui ont circulé sur la liste cette semaine

- Stratégie Orano pour la gestion de ses déchets et pour le démantèlement: une réunion ASN-IRSN-Orano (?)

vue de l’intérieur

- Note pour soutenir le stockage à sec- par Bernard Laponche

Les incidents

Golfech: Non respect des règles générales d’exploitation du réacteur 1de maintenance et mauvaise organisation – le 30/04/18

Erreur de maintenance et problème d’organisation cumulés ont conduit l’exploitant de la centrale nucléaire de Golfech à ne pas respecter les règles générales d’exploitation.

Civaux
Le 29/ 04/18

Lors d’un essai sur un circuit de secours permettant d’assurer le refroidissement de la "chaudière" (c’est à dire du cœur du réacteur), une pompe se met à surchauffer ; des corps étrangers retrouvés dans le circuit de refroidissement de secours du réacteur 2

L’évènement avait d’abord été déclaré par l’exploitant au niveau 0, mais il vient d’être reclassé au niveau 1, d’où le fait qu’EDF communique dessus plusieurs mois après les faits. Lors d’un essai périodique réalisé fin janvier 2018 sur un circuit de secours permettant d’assurer le refroidissement de la "chaudière" (comprenez du cœur du réacteur), une turbopompe se met à chauffer. Un morceau de quelque chose s’était glissé dans les tuyaux et bloquait l’arrivée d’huile nécessaire au fonctionnement de la pompe. Celle-ci a été remise en service dans les jours suivants, et l’exploitant précise bien que les délais imposés ont été respectés.

Mais ce circuit d’huile a été récemment démonté, et d’autres "impuretés" ont été retrouvées à plusieurs endroits. Ces corps étrangers, dont l’origine n’est pas précisée, auraient pu de nouveaux bloquer le fonctionnement de la pompe de ce circuit de secours. On peut se demander comment ces corps étrangers se sont retrouvés là. On peut aussi s’interroger sur la qualité des contrôles effectués lors de la remise en service de la pompe après l’incident survenu en janvier. Cette fois-ci l’exploitant a reclassé l’évènement comme significatif pour la sûreté au niveau 1.

Ce que dit EDF :
Le 29/04/2018

Présence d’un corps étranger entraînant l’indisponibilité d’une turbopompe d’un des circuits de secours

Sur une centrale nucléaire, tous les systèmes de secours du réacteur sont doublés et situés sur deux « voies » différentes, A et B, séparées physiquement l’une de l’autre.

Le 22 janvier, lors de la réalisation d’un essai périodique sur l’un des circuits de secours de l’installation, une montée en température d’un palier sur la turbopompe voie B est constatée, entraînant l’arrêt immédiat de l’activité, comme l’exige la procédure. L’une des deux turbopompes du circuit testé est déclarée indisponible. Après analyse, il apparaît que cette montée en température est causée par la présence d’un corps étranger au sein du matériel, ayant entraîné une insuffisance d’alimentation en huile du palier de la turbine.

Conformément aux règles d’exploitation, les équipes disposent d’un délai de trois jours pour procéder aux réparations. Le 23 janvier, la turbopompe est remise en service, dans le respect des délais impartis. Cependant, en cas de perte totale des alimentations électriques, seule la seconde turbopompe aurait permis d’assurer le refroidissement de la chaudière. En raison de cet écart, la centrale de Civaux a déclaré le 26 janvier 2018 un événement à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 0 de l’échelle INES (qui en compte 7).

En avril, les activités prévues dans le cadre de l’arrêt pour maintenance de l’unité 2 amènent les équipes à déposer complètement ce même circuit d’huile. Lors de l’intervention, les équipes détectent dans d’autres endroits du circuit la présence d’impuretés susceptibles de remettre en cause la disponibilité de la pompe concernée. Cette indisponibilité n’a pas eu d’impact sur la sûreté, la pompe étant restée disponible sur la voie B. Cependant, la centrale ré-évalue le 27 avril l’événement initial au niveau 1 de l’échelle INES.

Blayais :
fonctionnement du réacteur 3
(27 avril 2018)

Les équipes de la centrale du Blayais ont vidangé une partie du circuit d’injection de sécurité du réacteur 3 alors que celui-ci était dans des conditions de fonctionnement qui imposaient que le système reste pleinement disponible.

Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet d’introduire de l’eau borée sous pression dans le circuit primaire. Le but de cette manœuvre est d’étouffer la réaction nucléaire et d’assurer le refroidissement du cœur du réacteur. Or, le 21 avril 2018, les équipes de la centrale du Blayais ont vidangé une partie du circuit d’injection de sécurité du réacteur 3 alors que celui-ci était dans des conditions de fonctionnement (température, pression, puissance etc.) qui imposaient que le système reste pleinement disponible.

Les spécifications techniques d’exploitation n’ont donc pas été respectées. L’évènement a été déclaré comme significatif pour la sûreté le 25 avril 2018.

Ce que dit EDF :
Le 27/04/2018

Indisponibilité temporaire et partielle de l’injection de sécurité haute pression

Le 21 avril 2018, l’unité de production n°3 de la centrale de Blayais est en arrêt programmé pour renouvellement du combustible et maintenance. A l’issue d’un essai périodique [1] sur le circuit RIS [2], ce dernier doit être partiellement vidangé.

Les intervenants réalisent alors la vidange d’un réservoir de ce circuit dans un domaine d’exploitation [3] où son maintien en eau était requis. Cette opération a rendu partiellement indisponible l’injection de sécurité haute pression, ce qui constitue un non-respect des spécifications techniques d’exploitation. D’autres moyens de protection, assurant la même fonction, sont toujours restés opérationnels. La disponibilité du circuit a été entièrement retrouvée à la fin de la vidange.

Cet événement n’a pas eu de conséquence réelle sur la sûreté des installations. Toutefois, l’indisponibilité temporaire et partielle de l’injection de sécurité haute pression a conduit la direction de la centrale à déclarer à l’Autorité de sûreté nucléaire, le 25 avril 2018, un événement au niveau 1 de l’échelle INES [4] qui en compte 7.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nosimplantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-du-blayais/actualites/indisponibilite-temporaire-et-partielle-de-l-injection-de-securite-haute-pression

[1] Les essais périodiques consistent à vérifier, avec une fréquence adaptée à l’importance pour la sûreté de chacun des matériels, sa capacité à assurer en continu sa fonction.

[2] Le circuit d’injection de sécurité (RIS) permet d’injecter de l’eau borée dans le cœur du réacteur afin de stopper la réaction nucléaire et de maintenir le volume d’eau dans le circuit primaire en cas de perte de réfrigérant primaire.

[3] Il s’agit d’un état de fonctionnement du réacteur en fonction de paramètres physiques (pression, puissance neutronique, etc.). Il existe six domaines d’exploitation différents encadrés par les spécifications techniques d’exploitation.

[4] International Nuclear Event Scale.

Blayais :
Le réacteur 4 arrêté en raison d’un problème en zone nucléaire
25 avril 2018

Quand les exploitants des installations nucléaires communiquent des informations au public, il est souvent nécessaire de prendre les termes utilisés avec précautions. Vocabulaire soigneusement choisi pour donner une image lisse et surtout éloigner toute idée de danger. Mais avec un soupçon d’attention, les évènements prennent un autre visage. Cas d’école avec la dernière communication d’EDF sur l’arrêt du réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais.

Ce mercredi 25 avril 2018, le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais a été "déconnecté". Traduction : il a été mis à l’arrêt. Un "diagnostic" est nécessaire sur un équipement situé dans la partie nucléaire de l’installation. Sous-entendu : il y a un problème.

Ce même réacteur s’était arrêté automatiquement il y a tout juste 2 mois, le 25 février, à cause d’un problème sur le circuit secondaire.

Ce que dit EDF :

Déconnexion de l’unité de production n°4 de la centrale de Blayais du réseau électrique national - Le 25/04/2018

Mercredi 25 avril, à 17h30, les équipes de la centrale du Blayais ont procédé à la déconnexion de l’unité de production n°4 du réseau électrique national. Cette déconnexion est destinée à effectuer un diagnostic sur un matériel situé dans la partie nucléaire des installations.

Les unités de production n°1 et 2 sont en fonctionnement et produisent sur le réseau électrique national. L’unité de production n°3 est en arrêt programmé pour maintenance depuis le 20 avril 2018.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-du-blayais/actualites/deconnexion-de-l-unite-de-production-ndeg4-de-la-centrale-de-blayais-du-reseau-electrique-national-0

Reconnexion de l’unité de production n°4 de la centrale de Blayais au réseau électrique national - Le 26/04/18

Jeudi 26 avril, à 05h12, les équipes de la centrale du Blayais ont reconnecté l’unité de production n°4 au réseau électrique national. Elle avait été déconnectée du réseau électrique mercredi 25 avril à 17h30 afin de réaliser un diagnostic sur un matériel situé dans la partie nucléaire des installations.

Les unités de production n°1, 2 et 4 sont en fonctionnement et produisent sur le réseau électrique national. L’unité de production n°3 est en arrêt programmé pour maintenance depuis le 20 avril 2018

Penly :
Erreur de réglage des chaînes de mesure du flux neutronique du réacteur 2
Le 27/04/2018

Lors d’une opération de maintenance le 23 avril 2018, les 4 chaînes qui permettent de mesurer le flux des neutrons et donc qui servent à surveiller la puissance du réacteur ont été mal réglées par erreur.

L’exploitant doit surveiller en permanence le flux des neutrons émis par le cœur du réacteur pour pouvoir contrôler toute augmentation intempestive de puissance. Mais lors d’une opération de maintenance le 23 avril 2018, les 4 chaînes qui permettent de mesurer le flux des neutrons - et donc qui servent à surveiller la puissance du réacteur - ont été mal paramétrées. Ces 4 chaines sont paramétrées l’une après l’autre. L’ordre de paramétrage a été modifié, mais le technicien en charge de saisir les données n’a pas tenu compte de cette inversion lorsqu’il a implanté les nouveaux paramètres des 4 chaînes. Si l’erreur a été rapidement détectée, 2 chaînes de mesure sont cependant restées inopérantes en même temps pendant 12 minutes. L’évènement a été déclaré comme significatif pour la sûreté au niveau 1 le 27 avril.

Ce que dit EDF :
Le 27/04/2018

Événement sûreté de niveau 1 sur l’unité de production n°2

Le 23 avril 2018, une intervention de maintenance simple est programmée sur l’unité de production n°2 à 16h04. Il s’agit de paramétrer les quatre chaînes qui assurent les mesures du flux neutronique [1] du réacteur. Ces quatre chaînes de mesures assurent la même fonction et sont programmées successivement par les techniciens. Le paramétrage permet de régler finement la sensibilité des mesures réalisées.

Pour des raisons techniques, l’ordre de paramétrage des quatre chaînes est modifié mais le technicien ne reporte pas l’inversion des données lors de l’implantation des nouveaux paramètres. Cette inversion a été rapidement détectée. Dès 16h50, la remise en conformité a été effectuée et les quatre chaînes de mesures ont retrouvé leur fonctionnement normal. Lors de cette dernière opération, deux chaînes ont été rendues indisponibles simultanément durant 12 minutes. La surveillance du réacteur est restée opérationnelle tout au long des opérations.

Toutefois, le défaut de réglage a amené la direction de la centrale à déclarer à l’Autorité de sûreté nucléaire, le 26 avril 2018, un événement au niveau 1 de l’échelle INES [2] qui en compte 7.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et les pouvoirs publics ont été informés de cet événement. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.

L’unité de production n°2 est à la disposition du réseau électrique.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-penly/actualites/evenement-surete-de-niveau-1-sur-l-unite-de-production-ndeg (2)

[1] C’est-à-dire le flux des neutrons émis par le cœur du réacteur.

[2] International Nuclear Event Scale.

Flamanville :
Une vanne laissée ouverte en zone nucléaire
Le 27/04/2018

Une erreur commise le 17 avril 2018 vient d’être déclarée :une vanne a été ouverte en zone nucléaire du réacteur 1. Ou quand ceux qui s’occupent des centrales nucléaires n’en connaissent pas les règles les plus élémentaires.

On en sait très peu, car EDF dans son communiqué ne dit vraiment pas grand chose. Une erreur commise le 17 avril 2018 sur le réacteur 1 vient d’être déclarée : une vanne a été ouverte en zone nucléaire. Cette erreur, détectée tardivement, révèle une fois de plus que les équipes d’EDF qui s’occupent des centrales nucléaires ne connaissent pas les règles de fonctionnement les plus basiques. Car si les zones nucléaires doivent rester isolées, ce n’est pas pour rien. Si les règles interdisent l’ouverture de cette vanne, il y a forcément une bonne raison en terme de sûreté et de radioprotection. Quelle

vanne précisément ? Combien de temps est-elle restée ouverte sans que personne ne s’en rende compte ? Quelles conséquences pour les travailleurs ?

Rappelons que le réacteur 1 de Flamanville a beaucoup de mal à se relever de l’explosion en salle des machines qui avait causé énormément de dégâts en février 2017 et engendré plusieurs mois d’arrêt. Repartant cahin-caha, il s’est arrêté automatiquement le 15 mars 2018 et depuis les problèmes se succèdent. Le 2 avril, trois travailleurs ont été contaminés alors qu’ils découpaient un tuyau en zone nucléaire. Le 6 avril, alors que le réacteur était en pleine montée de puissance, nouvel arrêt automatique. Depuis le 7 avril, le réacteur est officiellement à l’arrêt pour sa 3ème visite décennale, long et coûteux programme de vérifications et de travaux qui devrait durer jusqu’à la mi septembre. Il était temps pourrait-on dire. Sauf qu’il y a déjà eu 5 mois d’arrêt l’année passée. Mais si les opérations de vérifications et de réparations sont faites en méconnaissant les règles les plus élémentaires et qu’elles ne sont pas supervisées correctement, on peut s’attendre à d’autres incidents prochainement.

Ce que dit EDF :
Le 27/04/2018

Déclaration d’un événement significatif sûreté de niveau 1 pour non-respect des règles générales d’exploitation

Le 17 avril 2018, lors de l’arrêt pour maintenance programmé de l’unité de production n°1 de la centrale de Flamanville, une vanne située dans la partie nucléaire des installations a été ouverte ce qui n’est pas autorisé par les règles générales d’exploitation.

Cet événement n’a eu aucune conséquence, ni sur l’environnement, ni sur la sûreté des installations.

Cependant, en raison de sa détection tardive, il a été déclaré le 25 avril 2018 à l’Autorité de sûreté nucléaire, au niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.

L’unité de production n°1 est actuellement en arrêt programmé pour visite décennale. L’unité de production n°2 est en fonctionnement et à la disposition du réseau électrique.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-flamanville/actualites/declaration-d-un-evenement-significatif-surete-de-niveau-1-pour-non-respect-des-regles-generales-d-explo

Saint-Laurent des eaux :
Circuit primaire
Le 22/04/2018, mis à jour le 26/04/2018

22 avril 2018, le réacteur 2 de Saint-Laurent est arrêté en urgence. Un système de protection incendie s’est déclenché au niveau d’une pompe qui permet à l’eau du circuit primaire de circuler et de refroidir le combustible nucléaire.

Saint-Laurent : Arrêt en urgence du réacteur 2, déclenchement d’un système de protection incendie dans le circuit primaire

22 avril 2018

Grosse frayeur pour les équipes de Saint-Laurent. Ce dimanche 22 avril 2018, le réacteur 2 a été mis à l’arrêt en urgence, suite au déclenchement du système de protection incendie équipant une pompe du circuit primaire. Ces pompes sont essentielles, car elles assurent la circulation de l’eau dans le circuit primaire et donc le refroidissement du combustible au cœur du réacteur. Aucun départ de feu n’a cependant été constaté.

Après avoir réalisé des contrôles approfondis, les équipes ont concluent que le problème venait du système de protection incendie en lui-même (dit système d’aspersion), celui-ci s’étant déclenché de manière intempestive. L’incident engendrera quand même un arrêt de plusieurs jours.

Le circuit primaire est un circuit fermé, contenant de l’eau sous pression. Cette eau s’échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments combustibles, et permet au passage de les refroidir. Dans les générateurs de vapeur, l’eau du circuit primaire cède la chaleur acquise à l’eau du circuit secondaire pour produire la vapeur destinée à entraîner le groupe turboalternateur [1].

L’eau du circuit primaire est mise en mouvement par trois pompes dites "pompes primaires".

Les pompes primaires assurent la circulation de l’eau dans le circuit primaire et donc le refroidissement du cœur. Les réacteurs à eau sous pression de 900 MWe sont équipés de trois pompes primaires ; les réacteurs à eau sous pression de 1300 MWe sont équipés de quatre pompes primaires. Sur chaque circuit primaire sont installés deux dispositifs de détections d’incendie indépendants, comportant chacun plusieurs capteurs. La défaillance d’un capteur rend le dispositif correspondant inopérant et active une alarme en salle de commande. Les spécifications techniques d’exploitation demandent alors d’intervenir dans un délai de trois jours, en mettant hors service le capteur défaillant, ce qui rend à nouveau opérant le dispositif de détection. Le capteur défaillant peut être réparé à l’arrêt pour rechargement suivant [2].

Ce que dit EDF :
Mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Laurent
le 22/04/18

Ce dimanche 22 avril, à partir de 13h00, les équipes de la centrale de Saint-Laurent ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2, conformément aux procédures normales d’exploitation, suite au déclenchement du système de protection incendie d’une des pompes du circuit primaire principal. Aucun départ de feu n’a été constaté. Les équipes de la centrale sont mobilisées pour préciser l’origine de ce déclenchement et réaliser les contrôles nécessaires à l’intérieur du bâtiment réacteur. L’événement n’a aucune conséquence sur la sûreté des installations, sur l’environnement et la sécurité du personnel.

Les Pouvoirs Publics, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la CLI ont été informés de cet arrêt.

L’unité de production n°1 fonctionne normalement.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-saint-laurent-des-eaux/actualites/mise-a-l-arret-de-l-unite-de-production-ndeg2-de-la-centrale-de-saint-laurent

Point sur la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Laurent
Le 22/04/18

Suite à la mise à l’arrêt, ce jour, de l’unité de production n°2, les équipes de la centrale de Saint-Laurent ont pu procéder aux contrôles approfondis du système d’aspersion de la pompe, à l’intérieur du bâtiment réacteur. Les analyses des équipes sur place ont confirmé que le déclenchement du système d’aspersion était intempestif.

Nos équipes sont mobilisées pour redémarrer l’unité de production n°2 en toute sûreté et en toute sécurité. Les Pouvoirs Publics, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la CLI sont tenus informés de l’évolution de la situation.

L’unité de production n°1 fonctionne normalement. https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-saint-laurent-des-eaux/actualites/point-sur-la-mise-a-l-arret-de-l-unite-de-production-ndeg2-de-la-centrale-de-saint-laurent

L’unité de production n°2 reconnectée au réseau électrique national - Le 26/04/2018

Ce jeudi 26 avril à 18h50, l’unité de production n°2 a été reconnectée au réseau électrique. Dimanche 22 avril, à partir de 13h00, les équipes de la centrale de Saint-Laurent ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2, conformément aux procédures normales d’exploitation, suite au déclenchement du système de protection incendie d’une des pompes du circuit primaire principal.

Après avoir réalisé tous les contrôles nécessaires suite au déclenchement intempestif du système d’aspersion, les équipes ont pu procéder au redémarrage de l’unité de production en toute sûreté. Elle est de nouveau disponible sur le réseau depuis 18h50 aujourd’hui (jeudi 26 avril).

Cet arrêt de courte durée n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement. Les pouvoirs publics, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été informés.

Les deux unités de production de Saint-Laurent sont connectées au réseau électrique national.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-saint-laurent-des-eaux/actualites/l-unite-de-production-ndeg2-reconnectee-au-reseau-electrique-national-0

notes

[1] https://www.asn.fr/Lexique/C/Circuit-primaire

[2] https://www.asn.fr/Lexique/P/Pompes-primaires

Cattenom
Le 22/04/18
Fumée en salle des machines du réacteur 2

Dimanche 22 avril 2018, de la fumée est apparue dans la salle des machines du réacteur 2. Les pompiers ont été appelés.

22 avril 2018

Dimanche 22 avril 2018, de la fumée est apparue dans la salle

des machines du réacteur 2. Les pompiers ont été appelés.

Cela faisait longtemps qu’il ne s’était rien passé sur le site nucléaire de Cattenom. Près d’un mois sans appels aux secours externes ou sans déclaration d’incident, après une longue série de problèmes divers et variés débutée fin janvier 2018. Le dernier en date du 28 mars concernait le mauvais positionnement des grappes de commande dans le cœur du réacteur 2. L’accalmie aura été relativement courte : ce dimanche 22 avril, les pompiers ont été appelés en raison de fumée en salle des machines du réacteur 2. L’origine serait une résistance chauffante, qui chauffait semble-t-il un peu trop. Elle a été débranchée et les pompiers, après quelques contrôles supplémentaires, ont conclu à l’absence de risque d’un départ de feu. Quant à la fonction de cette résistance, son ancienneté, sa maintenance, ça l’exploitant n’en dit mot.

ce que dit EDF
22/04/2018

Venue des secours externes à la centrale de Cattenom

Ce jour, vers 15h, en salle des machines de l’unité de production n°2, dans la partie non nucléaire de l’installation, actuellement en arrêt programmé pour des opérations de maintenance, un dégagement de fumée a été détecté.

Il provenait d’une résistance chauffante, le débranchement de celle-ci a conduit à l’arrêt immédiat du dégagement de fumée. Les secours extérieurs ont été appelés conformément aux procédures en vigueur, ils ont procédé sur place à des contrôles complémentaires et ont conclu à l’absence de risque de départ de feu.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-cattenom/actualites/venue-des-secours-externes-a-la-centrale-de-cattenom-1

Gravelines :
plus de 2 ans pour détecter le débit anormal d’une pompe alimentant en eau les générateurs de vapeur du réacteur 6
le 29/03/18, mis à jour le 23/04/2018

Un débit d'alimentation en eau des générateurs de vapeur anormal est détecté sur le réacteur 6 de Gravelines. Il a fallu procéder au repli du réacteur. Un robinet a été mal réglé en janvier 2016, mais l'erreur n'a été détectée qu'en mars 2018.

29 mars 2018

L’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines vient de déclarer le 29 mars 2018 un évènement significatif pour la sûreté concernant le réacteur 6. C’est lors d’un essai réalisé le 4 mars dans le cadre de la visite décennale de l’installation qu’il a été détecté que le débit d’alimentation en eau des générateurs de vapeur était anormal. Il a alors été nécessaire de mettre en œuvre le repli du réacteur, c’est à dire l’amener dans des conditions de pression et de température spécifiques. il s’est avéré que le problème trouvait sa source dans le mauvais réglage d’un robinet. Celui-ci a été réglé en dehors de la plage de fonctionnement prévue. On apprend par l’ASN que la dernière opération sur ce robinet date de janvier 2016, soit plus de 2 ans sans que l’exploitant n’ait décelé l’erreur.

Un générateur de vapeur (GV) est un échangeur thermique entre l’eau du circuit primaire, portée à haute température (320 °C) et à pression élevée (155 bars) dans le cœur du réacteur, et l’eau du circuit secondaire qui se transforme en vapeur et alimente la turbine. Chaque générateur de vapeur comporte plusieurs milliers de tubes en forme de U, qui permettent les échanges de chaleur entre l’eau du circuit primaire et l’eau des circuits secondaires pour la production de la vapeur alimentant la turbine [1]. On comprend alors que le débit de l’alimentation en eau des GV est un critère important à surveiller.

D’ailleurs, en raison de ce débit anormal, il a fallu procéder au repli du réacteur, mesure de précaution qui en dit long sur les risques engendrés par une telle situation. Au delà de l’erreur en tant que telle (un réglage en dehors de la plage de fonctionnement autorisée), qu’un tel problème ne soit pas détecté en plus de 2 années, voilà qui laisse de quoi s’interroger sérieusement.

Ce que dit EDF :
Le 30/03/2018
Indisponibilité d’une turbopompe d’alimentation des générateurs de vapeur

Le 4 mars 2018, l’unité de production n°6 est à l’arrêt programmé dans le cadre de sa visite décennale. Un essai périodique est réalisé sur une turbopompe d’alimentation en eau des générateurs de vapeur. La turbopompe est déclarée indisponible en raison du non-respect d’un critère de débit d’eau. Conformément aux règles d’exploitation du site, le réacteur est amené dans les conditions de pression et de température qui ne nécessitent pas le fonctionnement de la turbopompe.

Après investigation, les équipes du site mettent en évidence un mauvais réglage d’un robinet de la turbopompe, à l’origine de son indisponibilité. Le robinet est remis en conformité.

Cet écart à nos règles d’exploitation n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Néanmoins en raison de sa détection tardive, il a été déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7, le 29 mars 2018.

https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-gravelines/actualites/indisponibilite-d-une-turbopompe-d-alimentation-des-generateurs-de-vapeur

Ce que dit l’ASN :
Le 23/04/2018
Détection tardive de l’indisponibilité de la turbopompe d’alimentation de secours en eau des générateurs de vapeur

Le 29 mars 2018, l’exploitant de la centrale nucléaire de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif pour la sûreté relatif à la détection tardive de l’indisponibilité de la turbopompe d’alimentation de secours en eau (ASG) des générateurs de vapeur du réacteur 6, dû au mauvais réglage d’une vanne.

En janvier 2016, lors d’un arrêt pour maintenance du réacteur 6 de la centrale de Gravelines, une visite interne périodique préventive d’une vanne réglante d’alimentation en vapeur de la turbopompe alimentaire de secours avait été réalisée. Cette opération de maintenance, ainsi que les essais réalisés à la fin, n’ont pas révélé de défaut sur ce matériel.

Le 4 mars 2018, lors d’un essai périodique du réacteur 6 réalisé le lendemain du début de son arrêt annuel, il a été mesuré un débit d’alimentation des générateurs de vapeur par la turbopompe alimentaire de secours légèrement insuffisant. Le résultat de cet essai a été confirmé par de nouvelles mesures, ce qui a conduit au repli [2] du réacteur en application de ses règles d’exploitation.

De nouvelles analyses ont été menées et ont conclu que la vanne réglante d’alimentation en vapeur de la turbopompe alimentaire de secours avait été réglée en dehors de la plage de fonctionnement prévu. Les essais réalisés après la dernière maintenance de cette vanne réalisée en janvier 2016 n’avaient pas permis de détecter ce mauvais réglage.

Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs. Il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES par l’exploitant en raison du caractère tardif de la détection de l’indisponibilité de la turbopompe.

https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires/Detection-tardive-de-l-indisponibilite-de-la-turbopompe-d-alimentation-de-secours-en-eau-des-GV2

[1] https://www.asn.fr/Lexique/G/Generateur-de-vapeur

[2] Le repli d’un réacteur consiste à abaisser la pression et la température de son circuit primaire en application de ses règles générales d’exploitation

Les actus de l’ASN

·Surexposition de deux praticiens à l’hôpital Pitié-Salpêtrière :
l’ASN classe l’événement au niveau 2 de l’échelle INES
le 27/04/2018

Communiqué de presse

Le 14 novembre 2017, le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière a déclaré à l’ASN deux événements significatifs concernant la radioprotection, affectant respectivement un professionnel faisant fonction d’interne et un chef de clinique qui réalisaient des actes interventionnels radioguidés en neuroradiologie. Du fait d’une transmission tardive des dosimètres au laboratoire chargé d’en faire la lecture, il a été découvert en septembre 2017 que ces personnes avaient reçu au niveau des mains des doses de rayonnements ionisants supérieures à la limite annuelle réglementaire pour cette catégorie de travailleur (dose dite «extrémités » supérieure à 500 mSv).

Le professionnel faisant fonction d’interne a reçu au mois de juin 2017 une dose au niveau des mains supérieure à 500 mSv, ainsi qu’une dose proche de cette valeur en septembre 2017. La dose cumulée reçue entre juin 2017 et septembre 2017 est supérieure à deux fois la limite annuelle réglementaire pour cette catégorie de travailleur(.

Le chef de clinique a reçu, entre avril 2017 et septembre 2017, une dose cumulée au niveau des mains supérieure à la limite annuelle réglementaire de 500 mSv.

Le groupe hospitalier a pris des dispositions immédiatement après la constatation de ces deux incidents, et les professionnels concernés ont arrêté, après avis du médecin du travail, la pratique de tout acte de neuroradiologie interventionnelle. L’analyse des événements montre que la majorité de la dose reçue par ces personnes l’a été au cours de la réalisation d’actes de ponction lombaire sous scopie, durant lesquels leurs mains ont été exposées au faisceau primaire de rayonnement X émis par l’appareil. Des actions correctives ont également été mises en place pour renforcer la formation à la radioprotection des personnels associés à la réalisation des actes de neuroradiologie interventionnelle, assurer l’analyse des dosimètres dans les délais et modifier les pratiques actuelles afin d’éviter toute exposition des mains au faisceau primaire de rayons X émis lors de ces gestes.

L’ASN a réalisé le 26 mars 2018 une inspection portant sur ces incidents. L’effectivité des actions correctives, mises en œuvre en concertation avec l’ensemble des professionnels concernés pour éviter la survenue d’un événement similaire, a pu être constatée. L’inspection a mis en lumière la nécessité d’améliorer le suivi de la formation des étudiants et des nouveaux médecins à la radioprotection des travailleurs avant qu’ils ne réalisent des actes de neuroradiologie interventionnelle.

La lettre de suite de cette inspection est consultable sur le site Internet de l’ASN.

L’ASN tient à rappeler l’obligation, pour tous les travailleurs exposés aux rayonnements ionisants, de porter l’ensemble de leurs dosimètres, en particulier dans des situations d’exposition potentiellement hétérogène des mains ou du cristallin par rapport au corps entier, afin de détecter une exposition anormale. Compte tenu des lacunes constatées dans de nombreux établissements quant au port de la dosimétrie aux extrémités selon les dispositions réglementaires, l’ASN n’exclut pas que d’autres cas d’exposition similaires puissent s’être produits mais qu’ils n’aient pas été détectés.

Considérant le dépassement sur une courte période de temps de la limite annuelle d’exposition des mains, l’ASN classe ces événements au niveau 2 de l’échelle INES (échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, graduée de 0 à 7 par ordre croissant de gravité).

EN SAVOIR PLUS
G. H. Pitié-Salpêtrière
Inspection sur le thème de la radioprotection
Radiologie interventionnelle
INSNP-PRS-2018-0936

Les actus de l’IRSN

·Le magazine Repères n°37 vient de paraître- Le 26/04/2018

Au sommaire du n°37 : génie civil, protéger les installations des agressions.

·Le vice-amiral d’escadre Louis-Michel GUILLAUME est nommé directeur général adjoint, chargé des missions relevant de la défense de l’IRSN – Le 25/04/2018

Louis-Michel GUILLAUME a été nommé, par décret publié au Journal Officiel du 25 avril 2018, Directeur général adjoint de l'IRSN chargé des missions relevant de la défense.

·Colloque AGORAS 2018 – Appel à communication avant le 1er juin2018 – Le 24/04/2018

Le projet ANR AGORAS lance un appel à communications pour son second colloque qui sera organisé par le Centre de sociologie des organisations de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et se tiendra les 13 et 14 décembre 2018 à Montrouge.

Les actus d’EDF

Dampierre – Le 30/04/18 : Essai des soupapes de l unité de production n°3

Un contrôle de manoeuvrabilité des soupapes de l’unité de production n° 3 aura lieu le mercredi 2 mai 2018 à partir de 10h. Ces soupapes sont situées dans la partie non nucléaire de l’installation.

Les essais d’ouverture des soupapes permettent de tester leur manoeuvrabilité. La vapeur s’échappant à gros débit entraîne un bruit important durant une à deux minutes. Ce bruit est susceptible d’être entendu par les habitants des communes situées à proximité de la centrale ainsi que par les automobilistes.

Ce contrôle est réalisé afin de s’assurer du bon fonctionnement des soupapes.

Cruas – Le 08/02/18

Mercredi 7 février, Madame Chareyre, Présidente du conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours de l’Ardèche (SDIS 07) et le Colonel Rivière, directeur départemental du SDIS 07 ont découvert les chantiers de la visite décennale de l’unité de production n°2 de la centrale EDF de Cruas-Meysse.

Chooz – Le 28/04/18

Un contrôle d’ouverture des soupapes de l'Unité de Production n°1 est programmé ce samedi 28 avril 2018 jusqu'à 18h00. Ce contrôle réglementaire est réalisé afin de s'assurer du bon fonctionnement des soupapes, qui sont situées dans la partie non nucléaire de l'installation.

La vapeur, s’échappant à gros débit peut entraîner un bruit important durant une à deux minutes par soupape, qui est susceptible d'être entendu par les habitants des communes situées à proximité de la centrale.

Pour rappel, nos deux unités de production sont en fonctionnement.

Penly – le 27/904/18

Des contrôles de manœuvrabilité des soupapes ont lieu ce vendredi 27 avril 2018 entre 18h00 et 22h00. Ces soupapes sont situées dans la partie non nucléaire de l’installation. La vapeur d’eau s'échappant à gros débit entraîne un bruit important durant une à deux minutes. Ce bruit est susceptible d’être entendu par les habitants des communes situées à proximité de la centrale EDF.

Ces contrôles sont réalisés afin de s’assurer du bon fonctionnement des soupapes et la vapeur d’eau émise n’a aucun impact sur l’environnement.

Cruas le 27/04/2018

Jeudi 26 avril, les équipes de la centrale EDF de Cruas-Meysse ont organisé un exercice en collaboration avec les pompiers du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de l’Ardèche, le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) de la Drôme et l’hôpital de Montélimar. Cet entraînement visait à tester les organisations prévues pour la prise en charge de plusieurs blessés graves sur le site.

Cattenom – Le 27/04/18

Découvrez le dernier numéro d'Eclairage hebdo, la lettre externe de la centrale de Cattenom. (PDF - 500,36 Ko)

Chooz – Le 26/04/18 fermeture temporaire des accès

Jeudi 26 avril 2018 à 11h50, les accès à la centrale de Chooz ont été temporairement fermés (entrée et sortie du site) conformément à nos procédures. En effet, l’accès à un camion de transport a été refusé à la suite d'opérations de contrôles réalisés avant son entrée sur le site. Conformément aux procédures, et par mesure de précaution, les accès au site ont été fermés et le personnel de la centrale mis en sécurité.

L’autorité de sûreté nucléaire, les pouvoirs publics français et Belges, la Communauté de communes et la CLI ont été informés.

Fessenheim – le 26/04/18 Rencontre SDIS et SIDPC

Le 25 avril, Marc Simon-Jean (Directeur) et l’ensemble des personnes en charge d’une astreinte direction à la centrale ont accueilli, le colonel du SDIS 68, René Cellier et trois de ses commandants. Eric Stein, chef du SIDPC (ServiceInterministériel de Défense et de Protection Civile) s’est joint à la rencontre.

Après une présentation en salle de la centrale et des spécificités du nucléaire, l’ensemble des participants a visité les installations. Au-delà de la salle des machines et du simulateur de pilotage, ils ont notamment pu découvrir le poste de commandement principal où se réunissent les compétences nécessaires à la gestion d’une crise et le bâtiment PUI qui abrite de nombreux matériels mobiles de secours, utilisables en situation extrême.

Bugey – Le 25/04/18

Ce 24 avril 2018, la centrale du Bugey a rencontré près de 200 hébergeurs des départements de l’Ain de l’Isère et du Rhône au centre international de rencontres de Saint-Vulbas (01) pour une réunion d’information et d’échanges sur le grand carénage. (...)

Près de 4 500 intervenants à la centrale du Bugey

Le grand carénage occasionnera un pic d’activités sur la période 2020 – 2023, lors des visites décennales des quatre unités de production de Bugey, à l’issue desquelles l’autorité de sûreté nucléaire se prononcera sur l’autorisation d’exploiter les réacteurs pour 10 années supplémentaires. Lors de ces arrêts, plus de 2500 intervenants supplémentaires seront présents sur les installations.

Le grand carénage représentera pour la centrale du Bugey plus 2,1 milliards d’euros d’investissement sur la période 2014 – 2025.

*Lancée le 22 novembre dernier, l’instance grand carénage de la centrale du Bugey, co-pilotée par EDF et les services de l’Etat, est composée des collectivités territoriales de l’Ain et de l’Isère (Département, Région, communauté de commune et CCI). Elle permet de coordonner les actions des acteurs économiques locaux, et vise à donner une forte dimension territoriale à ce programme industriel dense, qui rythmera la vie de la centrale jusqu’en 2024.

Golfech – Le 24/04/18 Les experts de la sûreté nucléaire en visite à la centrale

L'Inspection Générale pour la Sûreté Nucléaire et la Radioprotection est en visite à la centrale de Golfech du 23 au 25 avril. Chaque centrale nucléaire est visitée en moyenne tous les 3 ans.

Dans un rapport annuel à destination du Président du Groupe EDF, l'IGSNR met en évidence son analyse de la Sûreté et de la Radioprotection.

Durant ces 3 jours sur le site, la délégation composée de 5 experts rencontre différents métiers. A travers les nombreux échanges avec les salariés et les observations sur le terrain, l'IGSNR recueille les informations nécessaires à la construction d'une vue d'ensemble du parc nucléaire du Groupe EDF.

Rapport de l'Inspecteur Général pour la Sûreté Nucléaire
et la Radioprotection 2017

Les actus d’Orano et Framatome

Bois Noirs Limouzat – Gestion des eaux et résidus stockés – Orano, le 26/04/18

L’ancien site minier des Bois Noirs Limouzat, situé sur la commune de Saint-Priest-la-Prugne a été exploité jusqu’en 1980 en mines à ciel ouvert et travaux miniers souterrains, avec une usine de traitement de minerai sur le site. 1,4 millions de tonnes de résidus de traitement ont été produits.

Afin d’en extraire l’uranium présent à une teneur d’environ 2,7 ‰ (2,7 kilogrammes pour une tonne de minerai), le minerai a subi un traitement chimique. Le produit qui reste après l’extraction de l’uranium s’appelle un résidu de traitement et se présente sous forme de sable fin, stocké à proximité de l’usine dans des big bag.

Suède : Framatome et Vattenfall signent des contrats pour la livraison de recharges d’assemblages de combustible– Framatome, le 27/04/18

Framatome livrera, entre 2021 et 2024, 10 recharges d’assemblages de combustible destinées aux réacteurs nucléaires suédois de Forsmark 3 et Ringhals 3 et 4, exploités par Vattenfall. Ces contrats prévoient des options supplémentaires de deux recharges pour chaque réacteur après 2024.

S’agissant de la recharge de combustible de la centrale de Forsmark, le contrat prévoit également, au-delà de la fourniture du combustible ATRIUM 10 XM pour réacteurs à eau bouillante (REB), l’accès au nouveau combustible ATRIUM 11, référence en matière de technologie de combustible destinée aux REB commercialisée ces dernières années par Framatome. Pour Ringhals, l’entreprise fournira le combustible pour réacteurs à eau pressurisée « GAIA ».

Les arrêts de réacteurs non programmés
et les redémarrages

Tricastin – Le 28/04/18 arrêt de l’unité 2

Samedi 28 avril à 2h, les équipes de la centrale EDF du Tricastin ont procédé à la mise à l'arrêt de l'unité de production n°2.

Cet arrêt de courte durée, en accord avec le gestionnaire du réseau électrique national, permet d’adapter la production d’électricité à la demande et d'optimiser la gestion du combustible contenu dans le réacteur.

Les unités de production n° 1 et 3 sont en fonctionnement et alimentent le réseau électrique national. L’unité n°4 est en arrêt pour sa maintenance annuelle.

Saint-Alban – Le 28/04/18 arrêt de l’unité 1

Samedi 28 avril à 3h00 du matin l’unité de production n°1 a été mise à l’arrêt pour la réalisation d’un essai périodique de manœuvrabilité des grappes de commande.

Les grappes de commande sont situées dans le réacteur nucléaire et servent principalement à adapter la puissance du réacteur en fonction du besoin du réseau électrique national.

L’unité de production n°2 est actuellement à l’arrêt depuis le 3 février 2018 pour la réalisation de sa visite décennale (maintenance programmée).

Saint-Alban – Le 29/04/18

Dimanche 29 avril 2018 à 18h00, l’unité de production n°1 a été reconnectée au réseau de distribution électrique. Elle avait été arrêtée la veille pour la réalisation d’un essai périodique de manœuvrabilité des grappes de commande.

Les grappes de commande sont situées dans le réacteur nucléaire et servent principalement à adapter la puissance du réacteur en fonction du besoin du réseau électrique national.

L’unité de production n°2 est actuellement à l’arrêt depuis le 3 février 2018 pour la réalisation de sa visite décennale (maintenance programmée).

Golfech – Le 28/04/18 Mise à l'arrêt de l'unité de production n°1 pour modulation et gestion du combustible

Le 28 avril à 1h, les équipes de la centrale nucléaire de Golfech ont procédé à la mise à l'arrêt, en toute sûreté, de l'unité de production n°1.

Cet arrêt de courte durée permet, dans un contexte de moindre demande d'électricité, d’équilibrer la production et la consommation, et d'optimiser la gestion du combustible contenu dans le réacteur.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Préfecture du Tarn-Et-Garonne, la Commission locale d’information (CLI) et les maires de proximité ont été informés de cette mise à l’arrêt.

L’unité de production n°2 de la centrale est quant à elle en fonctionnement à pleine puissance.

Blayais: Reconnexion de l’unité de production n°4 de la centrale de Blayais au réseau électrique national– le 26/04/18

Jeudi 26 avril, à 05h12, les équipes de la centrale du Blayais ont reconnecté l’unité de production n°4 au réseau électrique national. Elle avait été déconnectée du réseau électrique mercredi 25 avril à 17h30 afin de réaliser un diagnostic sur un matériel situé dans la partie nucléaire des installations. (cf. article rubrique Incidents)

Les unités de production n°1, 2 et 4 sont en fonctionnement et produisent sur le réseau électrique national. L’unité de production n°3 est en arrêt programmé pour maintenance depuis le 20 avril 2018.

Golfech - le 20/ 04/18 Mise à l'arrêt de l'unité de production n°1 pour modulation et gestion du combustible

Le samedi 21 avril, ̀ 2 heures du matin, les équipes de la centrale nucléaire de Golfech ont procédé à la mise à l'arrêt, en toute sûreté, de l'unité de production n°1.

Cet arrêt de courte durée permet, dans un contexte de moindre demande d'électricité, d’équilibrer la production et la consommation, et d'optimiser la gestion du combustible contenu dans le réacteur.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), la Préfecture du Tarn-Et-Garonne, la Commission locale d’information (CLI) et les maires de proximité ont été informés de cette mise à l’arrêt.

L’unité de production n°2 de la centrale est quant à elle en fonctionnement à pleine puissance.

Reconnexion de l’unité de production n°1 de la centrale de Golfech au réseau électrique national– Le 23/04/ 18

Lundi 23 avril à 5h20,l’unité de production n°1 de la centrale de Golfech a été reconnectée au réseau électrique national. Elle avait été déconnectée du réseau électrique national samedi 21 avril, dans un contexte de moindre demande d’électricité.

L’unité de production n°2 est à la disposition du réseau électrique national.

Les arrêts de réacteurs programmés
et les redémarrages

Penly, le 28/04/18 mise à l’arrêt programmé de l’unité n°2

Samedi 28 avril 2018, à 2h00, les équipes de la centrale EDF de Penly ont procédé à la mise à l’arrêt pour maintenance de l’unité de production n°2. Cet « arrêt pour simple rechargement » a pour but de renouveler un tiers du combustible et de réaliser des opérations de maintenance courante.

Pour mener à bien cet arrêt, 64 entreprises partenaires industrielles sont attendues sur le site. 1500 intervenants viendront travailler aux côtés des 775 salariés EDF et des 259 employés des entreprises prestataires permanentes de la centrale.

Toutes les opérations réalisées dans le cadre de cet arrêt feront l’objet d’un suivi de la part de l’Autorité de sûreté nucléaire.

L’unité de production n°1 est en fonctionnement et produit sur le réseau électrique national.

Fessenheim– ASN, le 25/04/2018

Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible du 13 juin 2016 au 9 avril 2018. La pleine puissance de 900 MW a été atteinte le 14 avril 2018 après la réalisation des essais de redémarrage.

Examen des pièces fabriquées par Creusot Forge

L’ASN a suspendu, le 18 juillet 2016, le certificat d'épreuve du générateur de vapeur n°335 installé sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim suite à la détection d’une irrégularité dans la fabrication d’une des parties de ce générateur de vapeur.

Après avoir examiné le dossier transmis par Framatome (ex-Areva NP), l'ASN considère que l'anomalie lors du forgeage d'une virole de ce générateur de vapeur ne remet pas en cause son aptitude au service et que la justification de sa conformité à la réglementation a ainsi été apportée.

Le 12 mars 2018 l'ASN a levé la suspension du certificat d’épreuve du générateur de vapeur n° 335, installé sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim [1].

Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim est soumis à la décision n°2017-DC-0604 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 15 septembre 2017 prescrivant une revue des dossiers de fabrication de composants installés sur les réacteurs électronucléaires exploités par EDF.

Conformément à cette décision, les éléments d’analyse des dossiers de fabrication des pièces fabriquées par Creusot Forge ont été transmis lors de cet arrêt pour rechargement du réacteur. Ces éléments ont fait l’objet d’une instruction par les services de l’ASN qui n’a pas conduit à remettre en cause la poursuite de fonctionnement des équipements concernés.

Suivi de l’arrêt par l’ASN

Les principaux chantiers réalisés à l’occasion de cet arrêt et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire ont été les suivants :

- le remplacement des vis de cloisonnement de cœur,

-l’intervention sur les échangeurs du système de refroidissement du réacteur à l’arrêt.

Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a procédé à des inspections de chantiers (consulter la lettre de suite des inspections [2]). Ces inspections portaient notamment sur :
- le bon déroulement des interventions,
- le respect des procédures pour la réalisation d’interventions sur des matériels importants pour la sûreté,
- le contrôle du générateur de vapeur n°335,
- le respect des procédures pour le remplacement des vis de cloisonnement du cœur,
- le respect des mesures de radioprotection.

Par ailleurs, malgré la survenue de treize événements significatifs relatifs à la sûreté, dont un de niveau 1, et de trois événements relatifs à la radioprotection de niveau 0 au cours de cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire considère que celui-ci s’est correctement déroulé.

Après examen des résultats des contrôles et des travaux effectués durant l’arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné son accord au redémarrage du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim.

NOTES

[1]https://www.asn.fr/Informer/Actualites/Reacteur-2-de-la-centrale-nucleaire-de-Fessenheim
[2]https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Lettres-de-suite-d-inspection-des-installations-nucleaires/ (adv-lds-inb-installation-name)/Centrale+nucléaire+de+Fessenheim

Belleville – ASN, le 25/04/18

Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Belleville sur Loire a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible le 7 octobre 2017 pour atteindre à nouveau sa puissance nominale le 20 avril 2018.

Les principales activités réalisées par l’exploitant à l’occasion de cet arrêt et contrôlées par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été les suivantes :

- le déchargement et le rechargement du combustible,

- la maintenance et le contrôle de divers matériels et organes de robinetterie,

- la gestion d’un aléa rencontré au niveau d’une grappe de commande.

Pendant cet arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a procédé à 5 inspections qui se sont déroulées les 24 et 25 octobre 2017, le 18 janvier 2018 ainsi que les 6 et 22 février 2018. Ces inspections ont permis d’examiner les conditions de réalisation des travaux, de sécurité et de radioprotection sur plusieurs chantiers.

La période d’arrêt du réacteur 2 a été prolongée de manière significative en raison du blocage d’une grappe de commande lors des essais de redémarrage menés en décembre 2017. Cet incident, qui s’est également produit sur le réacteur d’une autre centrale nucléaire, a fait l’objet par EDF d’une déclaration d’événement significatif pour la sûreté à caractère générique. La réparation menée a permis de retrouver une situation conforme à la conception d’origine.

Après examen des résultats de contrôle et des travaux effectués pendant l’arrêt, l’Autorité de sûreté nucléaire a donné le 30 mars 2018, en application de la décision n°2014-DC-0444 du 15 juillet 2014, son accord au redémarrage du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Belleville sur Loire.

Belleville – EDF, le 23/04/18 L’unité de production numéro 2 de retour sur le réseau

L’unité de production numéro 2 de la centrale nucléaire EDF de Belleville-sur-Loire délivre à nouveau sa production à pleine puissance depuis le vendredi 20 avril à 23h30. L’unité n°2 avait été arrêtée le 7 octobre 2017 pour le renouvellement de son combustible, la réalisation de contrôles et d’essais périodiques de matériels.

En novembre 2017, l’arrêt avait été prolongé afin de procéder à des travaux sur le circuit d’eau dédiée à l’incendie afin de garantir la tenue des tuyauteries concernées à un séisme majoré de sécurité*.

L’ensemble de ces travaux s’inscrit dans les exigences mises en œuvre par EDF pour garantir en permanence un haut niveau de sûreté et de sécurité des installations.

Le 15 décembre 2017, la date de recouplage de l’unité de production n°2 a été reprogrammée suite à la détection, lors des phases préparatoires au redémarrage, d’un problème d’ordre mécanique rencontré lors de la descente d’une grappe de commande**. Les opérations de redémarrage ont été arrêtées en toute sûreté pour réaliser une expertise et résoudre le dysfonctionnement.

Le caractère inédit de la situation et des procédés à mettre en œuvre pour la résoudre, les échanges réguliers avec les experts nationaux et l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) ont nécessité plusieurs reports de la date de recouplage de l’unité n°2 au réseau électrique.

EDF a informé l’ASN à chaque étape de l’arrêt et obtenu de sa part les autorisations nécessaires au redémarrage.

L’arrêt d’une unité de production nécessite plusieurs mois de préparation en amont et représente près de 50 000 heures de travail par les différents acteurs. Aux côtés des 784 salariés EDF, près de 1 600 salariés d’entreprises extérieures ont été mobilisés pour réaliser les activités et réussir ce défi technique.

Les deux unités de production de la centrale de Belleville-sur-Loire sont désormais à disposition du réseau électrique national.

notes

*Le dimensionnement des systèmes d’une centrale nucléaire implique la définition de deux niveaux de séisme de référence : le séisme maximal historiquement vraisemblable (SMHV) qui est supérieur à tous les séismes s’étant produit au voisinage de la centrale depuis mille ans et le séisme majoré de sécurité (SMS), séisme hypothétique d’intensité encore supérieure. Les systèmes de la centrale, dont la tenue au séisme est nécessaire, sont dimensionnés à un niveau au moins égal au séisme majoré de sécurité.

**Les grappes de commande peuvent être plus ou moins insérées dans le cœur du réacteur pour contrôler la réaction en chaîne.

Cattenom – Le 22/04/18 L’unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Cattenom a été reconnectée au réseau électrique

Le samedi 21 avril 2018 vers 23h. L’unité avait été arrêtée de manière programmée le 17 février 2018 pour renouvellement d’une partie du combustible, et réalisation de travaux de maintenance programmés. Cet arrêt a été prolongé pour effectuer le contrôle des mécanismes de grappe* dans le cadre du retour d’expérience, suite à la déclaration d’un évènement significatif de niveau 1 sur les centrales de Belleville sur Loire et de St Alban en février 2018.

Note

*Les grappes de commande contiennent des matériaux absorbant les neutrons. Ces grappes permettent, avec l’ajustement de la concentration en bore dans l’eau du circuit primaire, de contrôler la réaction nucléaire dans le cœur du réacteur.