2019 • Jean-Claude Amiard

Les accidents nucléaires militaires
Conséquences environnementales, écologiques, sanitaires et socio-économiques

Le GSIEN vous recommande chaudement cet ouvrage de Jean-Claude Amiard. On y trouve quantité d’infos sur, entre-autre, la technologie des bombes (A et H).

Extraits :

« Les bombes atomiques « classiques » (A) mettent en jeu la fission d’une charge d’uranium 235 ou de plutonium 239. En général avec le plutonium 239 est associé de l’uranium 238 ».

« Les bombes H sont composées d’un noyau d’uranium 235 ou de plutonium 239 entouré d’une masse de lithium-deutérium ou de tritium, elle-même fréquemment contenue dans une enveloppe d’uranium 238 (bombe 3F). Lors de l’explosion, les réactions de fission-fusion-fission s’y succèdent extrêmement rapidement ».

Si les effets de tels engins sont dévastateurs, leur rendement de fission est des plus faibles :

« La majorité des constituants nucléaires du dispositif comme les isotopes du plutonium (239Pu, 240Pu, 241Pu), de l’américium (241Am), les isotopes de l’uranium (235U, 238U, 234U) et tritium (3H) sont libérés dans l’environnement. Par exemple, dans le cas de la bombe Little Boy qui a explosé à Hiroshima un calcul précis donne une masse fissionnée de 730 g sur une masse totale de 64 kg d’uranium enrichi à 80 % ». Des isotopes d’uraniums et de transuraniens sont ainsi dispersés massivement dans l’environnement en sus des produits de fission.