La CSC a coûté plus cher en un an
que la construction de l’EPR de Flamanville
Avec le surcoût du MWh lié d’une part à la crise de l’énergie liée à la guerre en Ukraine et d’autre part à la production du parc nucléaire historiquement faible, chaque réacteur à l’arrêt coûte un pognon de dingue ; l’an dernier il a fallu acheter l’électricité manquante à prix d’or chez nos voisins. Quelques chiffres avec Reporterre : « Concernant la corrosion sous contrainte, le PDG du groupe a évoqué « un problème industriel inédit à cette échelle pour EDF et à l’échelle du monde industriel » qui a mis hors service les seize réacteurs nucléaires les plus récents — et les plus puissants — du parc ces derniers mois.
Ces indisponibilités ont contribué à faire plonger la production nucléaire à 279 térawattheures (TWh), son plus bas niveau depuis 1988. Elles ont coûté 29,1 milliards d’euros au groupe, « car les volumes correspondants ont dû être rachetés sur le marché à des prix très élevés », a expliqué le directeur exécutif en charge de la direction financière d’EDF, Xavier Girre » [Reporterre, 17/02/23].
Devinette - Qui a dit : « On a un problème de dépendance parce que ce n’est pas bon d’avoir 75 % de notre énergie électrique qui dépend du nucléaire » [Marianne, 1/09/22]. Réponse : le Patron... qui a depuis tourné casaque et décidé d’un nouveau programme nucléaire.