- agir de telle façon que la vie des générations futures ne soit pas compromiseNon, je ne me perds pas dans des considérations intellectuelles, voire nébuleuses, sinon... cosmiques:
- agir avec le lointain comme avec le proche
- agir de façon à harmoniser la fin avec les moyens.
1) Problème de l'énergie? créons des entreprises donc des emplois promouvant les énergies renouvelables (et nous ferons d'une pierre deux coups!); de plus, les économies, principale source d'énergie, sont elles aussi à réaliser "ici"IL Y A TELLEMENT DE FACONS D'AGIR !
2) La lutte contre les pollutions, principales conséquences de la mauvaise approche du point 1), viendra de notre moindre (non-?!)consommation locale de produits vite usés (voire jetables...), vite démodés, non recyclables, et c'est localement aussi que doit être gérée leur récupération. Dans les pollutions, il faut bien sûr inclure aussi celles sonore, visuelle, et ...morale dans toutes leurs manifestations locales (transports, constructions, culture, santé, loisirs - ah la TV!...-, etc)
3) La montée du racisme et de la xénophobie, forme particulière(ment insidieuse...) de pollution, vient de notre abandon d'abord local de la solidarité envers tous les marginaux, exclus et autres handicapés; on ne peut pas supprimer les inégalités mais c'est localement que nous devons lutter contre toutes les formes d'injustice qui frappent tous ces gens qui souffrent, qu'ils soient chômeurs, habitants de quartiers ..."populaires", petits commerçants, personnels de l'éducation ou de la santé, personnes âgées ou adolescents, petits paysans, ...étrangers,etc
4) Les tensions internationales aussi sont des échos de nos comportements et surtout de nos habitudes internes donc locales: (un peu trop) schématiquement, à chaque fois que nous amplifions le "modèle" (minoritaire) de développement à l'occidentale, nous freinons le développement de la vie (majoritaire) au Tiers-Monde.Purement éthique? L'économie est produite par la vie d'êtres humains, elle est donc un problème éthique.
Oui l'enjeu est important, mais peut-être croyons-nous ne pas être immédiatement menacés: après-tout ce ne sont "que" nos enfants, nos petits-enfants qui devront assumer le poids de notre inconscience; pensez qu'il y a 1 "bistrot" pour 250 habitants et 1 club de jeunes pour 10.000 enfants!
La drogue aussi, on n'en parle pas trop, localement (sauf quand elle nous touche personnellement...), mais la guerre contre elle ne sera pas gagnée dans les rues de Karachi ou de Medellin mais dans nos rues, dans les têtes de nos drogués, dans nos têtes.
Vous voyez que l'écologisme n'est pas qu'"une autre" politique, elle est une politique autrement, disant qu'un développement durable est incompatible avec une croissance "à l'occidentale" qui est la croissance de la pollution, des injustices sociale et internationale; il ne s'agit pas d'un "retour en arrière" mais de la remise en question de certains des fondements de notre système: comment croire que, fabriquant des exclus, il puisse maintenant les supprimer ou "seulement" les insérer?
Alors oui cela dérange...
Il a été question de moyens, je vous propose deux "fins":
1) Le 21ème siècle sera écologique ou ne sera pas !
2) Et si nous laissions la planète plus propre que nous l'avons trouvée en entrant ?