TECHNIQUE du SOLAIRE THERMIQUE
Architecture
La toiture végétalisée
au CANADA
La technologie
des "toits verts" est considérée comme une mesure admissible
aux programmes fédéraux existants de financement des bâtiments
éconergétiques.
« La technologie des toits verts a fait ses
preuves pour ce qui est de rendre les bâtiments plus éconergétiques.
En outre, elle contribue à assainir l'environnement et à
embellir les collectivités, a déclaré l'honorable
John Godfrey, secrétaire parlementaire du Premier ministre particulièrement
chargé des villes, au nom de l'honorable R. John Efford, ministre
des Ressources naturelles du Canada (RNCan). Nous espérons que notre
financement incitera les propriétaires d'immeubles à investir
dans cette mesure et à fournir leur part pour relever le Défi
d'une tonne en vue de réduire les émissions de gaz à
effet de serre. » Cette annonce a été faite à
l'occasion de la Conference of the Reducers.
Ces programmes de financement, offerts par l'entremise
de l'Office de l'efficacité énergétique de RNCan,
comprennent l'Initiative des Innovateurs énergétiques (IIE),
le Programme d'encouragement pour les bâtiments commerciaux (PEBC)
et le Programme d'encouragement pour les bâtiments industriels (PEBI).
Ils s'appliquent à la conception de bâtiments neufs, à
la planification de la rénovation et à la rénovation
effective d'installations comme les hôtels, les écoles et
autres grands immeubles. Les primes d'encouragement sont basées
sur les économies d'énergie réalisées.
L'IIE assume jusqu'à 50 % des coûts
de planification de la rénovation et jusqu'à 25 % des coûts
des travaux, selon les économies d'énergie réalisées,
dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. Le PEBC et le
PEBI subventionnent la conception d'immeubles neufs qui consomment au moins
25 % moins d'énergie que les bâtiments de référence.
Pour un financement optimal, les projets devraient comprendre des mesures
multiples d'économie d'énergie.
La technologie des toits verts désigne un
revêtement d'étanchéité composé de membranes
imperméables résistantes aux racines, d'un support de culture,
de couches de drainage et de plantes qui reposent directement sur la toiture.
Le revêtement permet des économies
sur le chauffage et la climatisation, réduit les besoins d'entretien
de la toiture et procure une isolation acoustique, en plus d'être
esthétique. Il est particulièrement avantageux l'été
et offre un rapport coût-efficacité optimal dans les bâtiments
qui coûtent cher en climatisation.
Les résultats d'une étude d'Environnement
Canada montrent en effet que les toits verts peuvent aider les résidents
de Toronto à économiser de l'énergie, à réduire
les émissions de gaz à effet de serre et de dioxyde de soufre,
et à mieux respirer les jours de canicule. En été,
la température à Toronto est normalement de 4 à 10
°C plus élevée que dans les collectivités rurales
avoisinantes – phénomène appelé « îlot
thermique urbain ». Il faut donc plus d'énergie pour climatiser
les immeubles, ce qui se traduit par une augmentation de la pollution de
l'air, sous la forme de smog et de dioxyde de soufre, ainsi que de gaz
à effet de serre. L'étude montre que l'aménagement
de toits verts, même de faible superficie, soit environ 6 % de toute
la surface de toit disponible, peut faire baisser la température
à Toronto de 1 à 2 °C.
Considérés comme un nouveau concept
au Canada, les toits verts sont cependant largement utilisés en
Europe depuis plus de 10 ans et au moins 10 % des toitures-terrasses en
Allemagne en sont équipées.
Source: Gouvernement du Canada