NOUVELLES DE L'ENERGIE DES
VAGUES ou des COURANTS MARINS
2002
novembre
Espagne: Une bouée convertissant la force des vagues en énergie
électrique
Un dispositif convertissant la force des vagues
de la mer en énergie électrique a été mis au
point dans le cadre d'un projet nommé Medol par une équipe
du Centre de Dessin d'Equipements Industriels de l'Université Polytechnique
de Catalogne (UPC).
Le présent dispositif se sert du mouvement
des vagues pour produire de l'énergie. Il comprend une bouée
reliée au fond de la mer par un câble et un mécanisme
permettant de transmettre la force issue des mouvements de la bouée
a un générateur électrique. Celle-ci est ensuite transportée
jusqu'à la côte au moyen de câbles. La quantité
d'énergie générée dépend directement
de la fréquence et de la taille des vagues. En moyenne, chaque bouée
génère 91.300 kWh par année.
Un prototype de cinq mètres de diamètre
a été réalisé et des essais ont montré
que le rendement énergétique du dispositif est satisfaisant:
54% de l'énergie totale d'une vague est convertie en énergie
électrique.
Un brevet a été déposé
et les inventeurs ont créé une société Arlas
Invest, patronnée par le groupe Altran. Par ailleurs, le projet
Medol a reçu la medaille d'or du Grand Prix de l'Innovation lors
de l'exposition "Galactica 2002" présentant les dernières
innovations françaises et espagnoles en septembre dernier.
Contacts :
- Centre de Dessin d'Equipements Industriels, Universite Polytechnique
de Catalogne, http://www.upc.es
Source: Gaceta Universitaria, 02/10/2002
MAIS voir ici
!...
avril
Une compagnie d'Edinburgh a annoncé un investissement de 6M£
(pratiquement 10 millions d'Euros) dans la construction d'un champ
marin de générateurs électriques fonctionnant grâce
à l'énergie fournie par les vagues. Cet investissement qui
place l'Ecosse comme leader dans ce domaine devrait permettre à
ces générateurs d'être connectés au réseau
d'ici 2 ans. La compagnie estime pouvoir fournir, à l'aide de 40
machines, suffisament d'électricité pour alimenter 20.000
foyers.
Sources : Financial Times 21/03/02