Préface 1: «(...) Le nucléaire est (...)
une des industries les plus propres (...), il permet de disposer
d’une électricité bon marché, abondante et fort peu
polluante, même si l’on tient compte d’une certaine probabilité
d’accident » [4].
Le Pf. H. Joyeux, Institut Curie (Paris), d’ailleurs "préfaceur"
de la majorité des ouvrages grand public de l’auteur, n’hésite
ainsi pas à contredire "cyniquement" la phrase de Sakharov; avec
plus loin: «Les centrales nucléaires évitent
les pollutions chimiques importantes» (souligné
par Y.R.)
Préface 2: «Les scientifiques savent que le nucléaire
est la source d’énergie la moins polluante pour la planète
» Pf J. Foos, CNAM (Paris).
Savent ?! Tous?!
Introduction: «Depuis qu’elle est domestiquée, l’énergie
nucléaire déchaîne les passions».
Telle est la première phrase du livre: le problème
est qu’elle n’est pas véritablement domestiquée
; commencer ainsi me semble déjà obérer tout le livre.
Ces quelques affirmations résument assez bien toutes celles contenues au long de ce livre dont je vais tâcher de montrer les multiples erreurs et contradictions, en commençant par les rapprocher de cette phrase de l’administrateur général du CEA: «(...) des difficultés telles que la compétence des experts est absolument inutile» [5]. Plus simplement, n’est-il pas pertinent et donc légitime de se poser dès à présent la question: «Le plus de science est-il toujours le mieux?»
Annotations:
[4 ] Ce qui ne l’empêche pas de déclarer quelques
lignes plus loin: «pour cela il faut y mettre le prix»,
en parlant de la sécurité...