- acide borique: 6300 kg par tranche plus un rejet exceptionnel (mais prévu) une fois par an de 315 kg pour nettoyage des réservoirs; les rejets totaux pouvant s’élever à 66150 kg/tranche: moyenne réelle de 34000 kg mais le seuil de toxicité est atteint une fois par semaine pour les plantes sensibles; de plus en cas de rejet exceptionnel on atteint 4,6 ml sur 2h, la limite de toxicité étant de 4 mg/l.
- ammoniaque: en fonctionnement normal, 200 kg/tranche; la toxicité est atteinte à l’étiage.
- phosphates: estimés à 1200 kg/tranche et alors que la valeur guide pour la concentration maximale est de 0,7 mg/l, la concentration pouvant atteindre 150 mg/l au point de rejet, des problèmes sont à craindre entre le point de rejet et celui de dilution.
- EDTA (Ethylène diamine-tétracétique) pour la décontamination des matériaux: l’usage est limité à 25 kg/jour mais le rejet sur 2h peut être de 15 kg.
- sulfates: pour la centrale de Nogent sur Seine, l’arrêté préfectoral autorise 37,5 tonnes/JOUR et 5000 t/an. Il faut aussi ajouter des «rejets associés» d’anti-tartres organiques de 864 kg/jour et 52 t/an.
- hydrazine (réducteur NH2): rejet maximal des générateurs de vapeur de 4,5 kg mais il n’existe pas de réglementation...
- morpholine (anticorrosif, PH 9): 2 kg (avec pointe à 9 kg/jour et 1 tonne annuelle (toujours par tranche); au point de rejet, on dépasse le seuil de toxicité.
- métaux lourds, principalement Cu et Zn: moyennes semestrielles de 20 kg/j et 4000 kg/an pour le Cu et de 9 kg/j et 1800 t/an pour le Zn. Pour Nogent les limites sont dépassées de 48% pour le Cu et de 58% pour le Zn. Mais il est également intéressant de comparer ces chiffres avec les 135 kg/jour qui transitent à Rouen par toutes les autres industries...