Les impacts des éoliennes sur l'environnement
Propre, renouvelable, contribuant à la réduction
de nombreuses nuisances et pollutions, l'énergie éolienne
n'en est pourtant pas moins controversée. Les paysages, les oiseaux,
les milieux naturels, les sols ou les populations riveraines peuvent être
menacés par un développement plus important des parcs
éoliens. Des études d'impacts sont d'ailleurs exigées
pour tout projet d'importance. l'Europe n est pas en reste dans ce domaine.
Conformément à la directi-ve n097/t 1/CE du 3 mars 1997,
des évaluations environnementales et des enquêtes publiques
doivent être effectuées avant tout projet. l'aspect détaillé
des analyses effectuées est généralement proportionnel
à l'importance du projet et à la sensibilité du site
à l'environnement. Un inventaire des contraintes environnementales
s'impose donc dès la phase d'étude. Il concerne plusieurs
axes : servitudes techniques (trafic aérien, communications hertziennes,
urbanisme (POS) ; existence de monuments historiques, de sites naturels
protégés, de Zones Naturelles d'Intérêt
Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), de Zone Importante
pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). Ces études
et inventaires permettent d'homologuer en dernier lieu le parc éolien.
L'insertion des éoliennes dans le paysage
Les principales oppositions au développement
des parcs éoliens sont axées sur l'aspect environnemental:
protection des oiseaux, nuisances sonores, et impacts paysagers.
L'impact visuel est sans aucun doute la nuisance qui suscite le plus de
critiques. Les parcs éoliens sont en effet visibles sur des kilomètres
à la ronde. La forme et l'orientation des éoliennes sont
susceptibles d'atténuer cette première impression, mais placés
le plus souvent à 70 m au-dessus du sol, alignés sur des
crêtes, les parcs éoliens dominent malgré tout le paysage.
Afin de limiter ces nuisances, quelques règles simples peuvent être
suivies : assurer une harmonie et un équilibre visuel (type d'éoliennes,
forme des tours, hauteur, couleur); minimiser les chemins d'accès;
enterrer les lignes électriques d'évacuation de la production;
limiter les structures auxiliaires; éviter toute clôture;
contrôler l'érosion; revégétaliser; enlever
les déchets.
Vers 2050, l'énergie éolienne devrait connaître
une croissance importante
Compte tenu des prévisions du Conseil Mondial
pour l'Energie, il semble probable que nos ressources de combustibles
fossiles soient épuisées dans les 200 ou 300 prochaines années.
D ici à 2020, notre consommation énergétique
devrait doubler, et tripler en 2060 (NdlR: l'auteur semble ignorer les
avis "alternatifs" de scientifiques du monde entier, autres que de l'ONU
en général et du monde occidental en particulier...). Parmi
d'autres énergies renouvelables, l'énergie éolienne
devrait ainsi permettre de répondre en partie à ce déficit
énergétique. Basée sur une diversification intéressante,
cette dernière repose aujourd'hui sur des technologies rentables
et éprouvées. L'éolien pourrait répondre de
manière partielle à la demande en énergie du secteur
des transports, chargement des batteries de véhicules électriques,
voire des piles à combustibles.
Les énergies renouvelables vont
croître de manière considérable au cours du 21ème
siècle. Selon les scénarios du Conseil Mondial pour
l'Energie et des Nations-Unies (NdlR: même remarque...), elles représenteront
entre 20 et 50 % du total des énergies primaires dans le monde vers
2050. L'énergie éolienne devrait connaître la croissance
la plus forte. L'actuelle puissance de l'éolien dans le monde :
6000 MW, devrait en effet doubler dans les 3 prochaines années.
La formidable expansion de l'éolien
Partie de rien dans les années 80, la production
mondiale annuelle d'électricité éolienne était
de 17 TWh en 1997. Elle atteindra près de 20 TWh en l'an 2000. L'industrie
mondiale du secteur éolien constitue aujourd'hui un morceau de choix:
6 milliards de francs. Elle répond aux besoins annuels d'électricité
domestique de quelque deux millions de Californiens et de quatre millions
d'Européens. L'efficacité et la fiabilité des turbines
modernes combinées à une baisse importante des coûts
d'installation a permis une croissance rapide. La capacité mondiale
totale avoisinait les 7 000 MW en 1997. Elle devrait continuer à
croître de plus de 1 000 MW par an jusqu à la fin de ce siècle.
De nouvelles turbines ont été récemment installées
dans le monde pour la coquette somme de 10 milliards de francs. L'Allemagne
et l'Inde ont investi de manière considérable sur ce type
d'énergie. Le Danemark, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas sont
en progression constante. Derrière, l'Espagne est en passe de devenir
l'un des plus importants marchés mondiaux. L'Italie et la France
connaissent au contraire une croissance modeste. (NdlR: la faute à
qui?!...)
L'énergie éolienne est arrivée à maturité
Les ressources éoliennes implantées
sur les 5 continents peuvent sans conteste contribuer à la production
énergétique globale. Grâce à la technologie
actuelle, 27 % de la consommation électrique des Etars-Unis peuvent
ainsi être fournis par les sites présents sur le territoire
américain. La capacité des éoliennes présentes
sur le territoire canadien est également tout à fait remarquable.
C'est le cas dans les grandes plaines (Alberta), et sur les bords de l'Atlantique,
le long de la péninsule de Gaspé. Au Danemark, bien avant
l'entrée des compagnies d'électricité sur le marché
éolien, la plupart des aérogénériteurs étaient
installés par des coopératives ou des particuliers. 100'000
foyers, soit 250'000 personnes (5 % de la population) sont aujourd'hui
membres d'une de ces coopératives. (NdlR: le Danemark a planifié
une production éolienne couvrant LA MOITIE de ses besoins en électricité!...)
En quoi la turbine atmosphérique innove-t-elle par rapport
à tous les procédés éoliens existant à
ce jour ?
Vous avez raison d'employer le mot innover. Si l'on
se réfère à l'histoire de l'aventure éolienne,
et plus précisément au début de l'utilisation de l'énergie
éolienne pour produire de l'énergie électrique en
1891, on ne constate pas vraiment de changements fondamentaux dans les
principes de fonctionnement. Qu'il s'agisse des modèles à
axe horizontal ou, beaucoup plus rares aujourd'hui, de ceux à axe
vertical, l'éolienne classique se compose de trois éléments
l'hélice comme capteur de l'énergie du vent ; le multiplicateur
de vitesse qui, telle une boîte de vitesse accélère
la rotation de l'axe qui entraîne la génératrice ;
la génératrice elle-même. Cette présentation
est un peu simplifiée car certains modèles s'affranchissent
du multiplicateur. Ces derniers sont encore très peu répandus.
La turbine atmosphérique innove radicalement
La turbine annosphérique innove radicalement
en ce sens qu'elle abandonne l'hélice comme principe de captage
de l'énergie du vent, et lui substitue une turbine conique à
paies concaves. Ce principe n'est pas vraiment nouveau, mais il n'a pas
été bien exploité jusqu'à ce jour. Nous sommes
les premiers à l'optimiser dans le cadre de la production d'énergie
électrique. C'est ce que l'on appelle une turbine à écoulement
radial. Le deuxième élément novateur est l'utllisation
d'un convergent et d'un défiecteur pour canaliser le vent dans la
turbine. Cela permet d'accélérer la sortie du fluide à
l'arrière de la machine grâce au système de pression-dépression
créé. (NdlR: un projet récent prévoit la même
technique en mer, sous l'eau, mais à axe vertical...)
La troisième découverte, certainement
la plus originale, est la disparition dans la turbine atmosphérique
de tout multiplicateur et de toute génératrice classiques.
la turbine est en soi une génératrice car la jante de la
base du cône de plus grand rayon est garnie d'aimants permanents
qui passent devant un induit lorsque la turbine est mue par le vent. C'est
ce processus qui génère un courant électrique. Ces
trois éléments réunis constituent un ensemble éolien
producteur d'électricité qui n'a plus rien à voir
avec les machines à hélice que nous connaissons tous. Permettez-moi
d'ajouter que cette turbine n'est pas non plus une soeur bâtarde
de l'éolienne néo-zélandaise qui comporte une hélice
et un divergent démesuré à l'arrière.
Actuellement, la turbine Cap Horn est expérimentée
en Bretagne, à La Gouesnière, entre Cancale et le Mont Saint-Michel.
Quels sont les premiers résultats de ces tests?
Cap Horn est notre premier prototype (nous donnons
le nom d'un cap à chacun de nos prototypes). Il nous a permis de
valider le principe mis en oeuvre et nous n'en attendions pas immédiatement,
comme dans toute expérimentation, des résultats spectaculaires.
Cap Horn résiste à des rafales de 120 à 155
kmlh
Cependant ces résultats ont dépassé
nos espérances. D'abord, nous avons essuyé trois tempêtes;
dans les trois cas des rafales de plus de 120 km/h, dont une à 155
km/h en décembre dernier. La turbine n'a pas bronché. Sa
structure compacte lui permet de résister et de tourner à
grande vitesse. Elle commence à produire avec des vents très
faibles, de l'ordre de 3m/s. Son premier avantage sur ses grandes soeurs
est d'avoir une plage de fonctionnement beaucoup plus large. Ces premiers
essais ont établi que notre rendement était d'ores et déjà
comparable à ceux des autres éoliennes.
Les essais fumigènes ont entraîné
une analyse et une optimisation des formes que nous sommes en train de
tester en soufflerie. Nous avons également en cours des calculs
cemplets de modélisation. le prochain prototype aura sans doute
une forme qui différera sensiblement de celle du premier. Aucun
doute qu'alors les rendements seront vraiment ceux que nous attendons.
L'implantation et le coût du kWh permettent-iLs d'envisager
un développement industriel important à moyen terme?
Nous pensons que l'absence de procédé
sophistiqué qui élèvent nécessairement les
coûts de fabrication nous permettront d'arriver sur le marché
avec des prix tout à fait compétitifs, et que le prix du
kWh sera réduit sensiblement à cause d'un investissement
de départ beauceup moins lourd. Le moyen terme commence pour nous
dans la deuxième moitié de 1999.
Notre développement industriel est lié aux performances
de notre machine et à ses qualités dans un marché
en pleine expansion. Le nombre de particuliers et de sociétés
qui nous ont contacté et qui suivent nos travaux est vraiment très
important. Sans aucune publicité, nous avons pu bénéficier
de nombreux articles dans la presse, notamment dans une revue suédoise.
Cela nous a permis de nous faire connaitre avant de pouvoir répondre
à la demande. Plus de vingt pays sont demandeurs.
On parle beaucoup de l'impact négatif des éoliennes.
La turbine atmosphérique échappe-t-elle à ces critiques
? Avez-vous travaillé sur ces aspects?
L'impact visuel est très important. Une étude
menée au Danemark, en Allemagne, au Pays-Bas, et en Grande-Bretagne
a montré que la plupart des personnes vivant à proximité
d'éoliennes semblent ne pas être gênés par leur
silhouette, contrairement à ce que que certains articles pourraient
laisser croire. Les modèles à hélice géants
tournent lentement dans le paysage et heurtent moins le regard. Pour ce
qui nous concerne, jusqu'à ce jour, la turbine expérimentale
de La Couesnière n'a été l'objet d'aucune critique
quant à son impact visuel. Seul notre pylône a suscité
des remarques. Je m'empresse de dire qu'il est laid, mais fonctionnel.
Il n'est pas du tout celui que nous conseillerons à nos clients.
Certains de nos visiteurs ont loué des lignes futuristes pour la
turbine. Une fois les travaux de remodélisation terminés,
nous avons prévu de nous adresser à un "designer". Des projets
nous ont déjà été soumis.
Cap Horn est-elle vrai-ment silencieuse ?
Absolument. Lors de l'inauguration, ce fut même
la plus grande surprise des personnes présentes. Ils voyaient tourner
et n'entendaient rien. Pareillement, la maquette qui sert aux essais ne
fait aucun bruit. Si elle tournait dans votre bureau, vous ne l'entendriez
pas. Nous pourrions parler sans forcer la voix sur un ton naturel d'expression.
Comparativement aux éoliennes classiques, l'absence de servomoteur
et de mécanisme compliqué fait-elle considérablement
baisser les coûts ?
J'ai évoqué ce problème tout
à l'heure. Dans la mesure où la technologie mise en oeuvre
est simple, le coût diminue. Prenons l'exemple d'une éolienne
classique avec un système électronique. Celui-ci commande
un moteur électrique, lequel oriente la nacelle face au vent. Un
tel système est inutile dans la turbine car elle s'oriente face
au vent comme un manche à air Pour ce qui est des coûts, notre
catalogue de prix paraîtra en fin d'année. Il est prématuré
de donner des chiffres tant que l'unité de présérie
n'est pas achevée.
Cette turbine est-elle adaptable à n'importe quel site ou
nécessite-t-elle un environnement particulier?
De nombreuses personnes nous interrogent sur les
possibilités d'utiliser une turbine dans le cadre d'un usage domestique
personnel. Sans entrer dans le détail des obligations imposées
par les administrations, il est impératif d'évaluer en premier
lieu si le vent est suflisant pour rentabiliser la machine et à
quelle hauteur. A partir de ce point essentiel, il faut ensuite assumer
le cahier des charges de la DDE et de la Sous-Direction de l'Evaluation
Environnementale et de l'Aménagement Durable (Bureau des Infrastructures).
Notre société répondra aux
commandes nationales et européennes, mais nous possédons
déjà des ouvertures de marché beaucoup plus vastes.
Le monde commence seulement à s'intéresser aux énergies
renouvelables et à l'énergie éolienne en particulien
Notez que le nom de notre prochaine turbine est Good Hope, nom anglais
du Cap de Bonne Espérance.
Un secteur créateur d'emplois
La fabrication des éoliennes, l'exploitation
des parcs et toutes les activités connexes contribuent au développement
économique local et à la création d'emplois temporaires
et permanents. En 1993, une étude d'AWEA (American Wind Energy Association)
dénombrait prés de 1'250 personnes travaillant à l'exploitation
ou à la maintenance de parcs éoliens en Californie. En France,
l'installation de 50 MW pourrait générer 1'060 emplois pour
la fabrication de composants, la maintenance et l'exploitation des éoliennes.
Au total, grâce au boom des exportations, ce secteur économique
permettrait de créer 2'700 emplois dans notre pays. Le nombre total
d'emplois du secteur éolien est estimé aujourd'hui à
plus de 20'000 en Europe et à plus de 30'000 pour le monde entier.
Axe horizontal et vertical
L'évolution des technologies permet actuellement
aux éoliennes de générer une puissance située
entre 1kW et 3MW. Entre 1970 et 1980, l'évolution technique a fait
émerger des machines munies d'axes horizontaux ou verticaux. Pourvues
d'une à trois pales, les éoliennes à axe horizontal
sont les plus utilisées aujourd'hui pour la fourniture d'électricité
sur le réseau de distribution.
Mesurer le vent
Les grandes éoliennes modernes orientent
automatiquement leur nacelle dans la direction du vent, en fonction des
ordres que leur transmet un système informatisé de pilotage.
Les instruments de mesure sont placés sur les éoliennes ou
à leur proximité. L'anémomètre, qui mesure
la vitesse du vent, est quasiment toujours placé en haut d'une tour,
dans un endroit dégagé. En forme d'hélice, il supporte
un rotor supportant des petites demi-sphères. Certains anémomètres
à ultrasons ne comportent aucune pièce mobile. Ces derniers
sont de plus en plus utilisés. La fiabilité de ces instruments
et de leurs données est essentielle pour le développement
futurs des parcs éoliens.
Éléments de comparaison avec d'autres pays (mai-juin
98)
- Puissance installée à ce jour en France:
10 MW (dont Port-Ia-Nouvelle 2.2 MW et Dunkerque 3MW)
- Puissance installée des aérogénérateurs
en Europe à ce jour:
Allemagne: 700MW
Danemark: 540MW
Grande-Bretagne: 170MW
La production d'énergie éolienne en Europe correspond
à la consommation d'électricité d'un peu plus de 2
millions de foyers.
Coût du kilowattheure éolien (Source EDF - NdlR:
...)
La technologie de pointe utilisée par les
aérogénérateurs pour la production d'électricité
en réseau permet une amélioration des performances. Elle
entraîne également une baisse progressive et significative
des coûts. Le coût du kilowatt installé était
de 9'000 F pour un aérogénérateur de 200 à
500 kW en 1993. Le coût du kilowattheure produit s'élevait
alors à 40 centimes dans le cadre d'un site bien exposé au
vent (7 mètres par seconde en vitesse moyenne). Selon les prévisions
de l'Ademe, les coûts devraient s'établir entre 5'500 et 6'000
F d'ici à 2005. Le coût du kilowattheure produit oscillerait
alors entre 26 et 28 centimes. A titre informatif, le coût moyen
(NdlR: quid des externalités?...) de production du kilowattheure
d'origine nucléaire est aujourd'hui de 21 centimes.
Les principales réalisations d'éoliennes raccordées
au réseau en France:
- Dunkerque: en août 1991, une éolienne de 300
kW a été mise en service. Elle était à l'époque
la plus puissante de France et préfigurait la réalisation
d'une première ferme éolienne française. En 1996,
Dunkerque a accueilli neuf nouvelles éoliennes de 300 kW (soit 2,7
MW).
- Ferme éolienne de Port-la-Nouvelle: a éte construite
en deux phases: une éolienne de 200 kW a été installée
en 1991 puis quatre éoliennes de 500 kW (20'000 kW au total) ont
suivi en 1993.
- Centrale éolienne de la Désirade (à proximité
de la Guadeloupe): cette centrale couplée à des diesels,
peut fournir une part importante de l'énergie consommée par
l'île. Douze aérogénérateurs Vernier de 12 kW
(144 kW au total) ont été installés en 1992. Ils fonctionnent
depuis sans problème, malgré cinq cyclones et des conditions
fonctionnement très sévères (vitesse de vent très
élevée, corrosion, couplage diesel). A l'automne 1996,
les douze éoliennes ont été portées à
une puissance unitaire de 25 kW. Elles ont été complétées
par huit éoliennes de 25 kW. La puissance totale installée
atteignait ainsi 500 kW.
- Nouvelle-Calédonie: Electricité et Eau de Calédonie
a installé trois éoliennes de 100kW sur le site de Lifou
en 1992 et douze éoliennes de 225kW (2,7MW au total) sur une commune
limitrophe de Nouméa en 1996.
- Quelques éoliennes sont actuellement développées
à des fins de démonstration et d'autoconsommation par des
industriels - Veraeghe et Trois Suisses.
EDF et l'éolien (Source EDF)
L'action d'EDF dans le domaine de l'énergie
éolienne se décline selon quatre axes majeurs:
- compléter l'offre d'EDF au plan international en matière
d'électrification.
- poursuivre et renforcer la collaboration avec l'Ademe en France dans
le domaine de l'électrification des sites non raccordées
au réseau.
- participer à l'essor de la filière éolienne
en France.
- engager un programme de recherche appliqué sur plusieurs années.
Le programme Éole 2005
Le développement de la filière éolienne
en France dépendra en grande partie de la réussite du programme
Eole 2005. Le but de ce programme consiste à démontrer la
compétitivité de l'énergie éolienne et de permettre
à des groupements comprenant des industriels français
d'avoir des références sur un marché mondial en croissance.