Les principaux textes législatifs et réglementaires intervenus depuis 1975 dans le domaine de l'environnement et qui concernent l'Etablissement (EDF) sont les suivants: Spécifications législatives
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Les lignes de distribution entrent généralement dans cette catégorie; toutefois, les postes de transformation urbains, dont la surface est supérieure à 6 m2, sont soumis à la procédure complète, à moins qu'ils ne soient intégrés dans un bâtiment. Les études d'impact et les notices d'impact, jointes soit à la demande de déclaration d'utilité publique, soit à la demande d'autorisation de construire, doivent fait ressortir l'impact de l'ouvrage sur l'environnement et, dans le cas d'ouvrages d'une certaine importance, la justification du choix de l'implantation ou du tracé ainsi que les précautions prises pour limiter les impacts notamment à proximité des zones ou points sensibles. En ce qui concerne le bruit, le nouveau code de l'urbanisme définit une procédure permettant de créer autour d'une installation classée une zone grevée de servitudes (pouvant aller jusqu'à l'interdiction de construire) en vue d'éloigner les habitations. - Loi du 29 juin 1984 relative à la pêche en eau douce et à la gestion des ressources piscicoles: Cette loi, dont la date d'entrée en vigueur, a été repoussée au 1er janvier 1986, fixe les nouvelles modalités de protection et d'exploitation des ressources piscicoles, modifie ou abroge une centaine d'articles du Code Rural. Electricité de France est très directement concerné par les dispositions suivantes: - en premier lieu, le nouvel article 410 du Code Rural impose, pour tout ouvrage implanté dans le lit d'un cours d'eau, le maintien d'un débit minimum garantissant la vie et la reproduction des espèces peuplant le cours d'eau, s'agissant des ouvrages à construire, le débit minimal ne doit pas être inférieur au 1/10e du module du cours d'eau ou au 1/20e lorsque le module est supérieur à 80 m/s Ces dispositions seront progressivement étendues aux ouvrages existants à la date de la publication de la loi, Dans un délai de trois ans à compter de cette date, le débit minimal devra, sauf impossibilité technique, être augmenté de manière à atteindre le quart des valeurs fixées pour les ouvrages à construire; - en second lieu, l'article 411 du Code Rural prévoit la mise en place, dans les cours d'eau dont la liste est fixée par décret, de dispositifs assurant la circulation des poissons migrateurs. Les ouvrages existants devront être équipés de ces dispositifs dans un délai de cinq ans à compter de la publication d'une liste d'espèces migratrices par bassin, fixée par le Ministère compétent. Bien que l'équilibre financier de certaines concessions puisse être affecté par cette disposition, le législateur a expressément exclu toute indemnisation des exploitants; - l'article 434 soumet à autorisation les vidanges de plan d'eau. Mais cette autorisation ne constitue pas une circonstance de nature à exonérer l'exploitant de sa responsabilité pénale en cas de dommages piscicoles consécutifs à une vidange; - enfin, l'article la de la loi prévoit que l'obligation faite à Electricité de France d'acheter l'énergie produite par les entreprises exclues de la nationalisation est levée, provisoirement ou non, lorsque ces entreprises se trouvent dans une situation irrégulière. - Loi du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement: La loi du 12 juillet 1983, réformant les enquêtes publiques, a posé les principes suivants: - toute opération susceptible d'affecter l'environnement doit faire l'objet d'une enquête publique; - les enquêtes publiques doivent être dirigées par des Commissaires enquêteurs indépendants et impartiaux (ils sont désignés par le Président du Tribunal Administratif), plus compétents et dotés de pouvoirs élargis; - la participation des administrés sera facilitée par une large publicité ainsi que par une procédure ouverte et, le cas échéant, contradictoire. Le décret du 23 avril 1985, pris pour l'application de la loi du 12 juillet 1983 définit tout d'abord le champ d'application de l'enquête et détermine ensuite les modalités d'organisation et de déroulement de l'enquête. p.21
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Il dresse la liste des aménagements,
ouvrages ou travaux devant être précédés d'une
enquête publique. Ceux qui intéressent plus particulièrement
Electricité de France sont les suivants:
- les installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation, - les installations nucléaires et leurs rejets d'effluents radioactifs, - les constructions soumises à permis de construire, - l'ouverture de carrières dont l'importance dépasse un certain seuil, - le défrichement d'au moins 25 ha, le seuil étant abaissé à 10 ha si un arrêté préfectoral a constaté que le taux de boisement de la commune est inférieur à 10%. Afin de diminuer le nombre des enquêtes, le décret a prévu par ailleurs que lorsqu'une opération fait l'objet d'une enquête préalable à la déclaration d'utilité publique, l'avis de mise à l'enquête peut indiquer que cette enquête vaudra également pour d'autres procédures devant normalement donner lieu à enquête publique en application de la loi du 12 juillet 1983. Spécifications réglementaires
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L'application de cette nouvelle réglementation et la création de zones de protection spéciale autour des grandes agglomérations (notamment de Paris) ont entraîné pour l'Etablissement des conséquences financières importantes, aggravées du fait qu'une interprétation très stricte des textes a conduit les pouvoirs publics à en exiger l'application aux centrales anciennes qui ont été reconverties du fuel au charbon. - Décret du 7 juin 1985 instituant une taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique et arrêté du 7 juin 1985 pris pour l'application de ce décret: Aux termes de ces deux textes, les installations de plus de 50 MW thermiques sont assujetties, jusqu'au 31 décembre 1989, au versement d'une taxe parafiscale à hauteur de 130 F par tonne d'oxydes de soufre rejetés dans l'atmosphère. Les industriels qui procèderont à des investissements en vue de prévenir ou de réduire la pollution atmosphérique pourront recevoir une aide pouvant aller jusqu'à 50% de leur dépense. · Concernant le bruit - Décret du 21 septembre 1977 pris en application de la loi du 19 juillet 1976 relative aux installations classées: Ce décret définit notamment les informations à fournir par l'étude d'impact acoustique: le pétitionnaire reste libre de choisir les valeurs limites du niveau de bruit de ses installations, sa seule obligation étant d'indiquer l'impact qui en résulte pour le voisinage et de fournir certaines informations sur les sources sonores et les raisons du choix des dispositifs d'insonorisation retenus. · Concernant la radioécologie - Décrets du 6 novembre et du 31 décembre 1974 et arrêtés du 10 août 1976 sur la surveillance radioécologique des sites des centrales nucléaires: Jusqu'à la fin de 1974, chaque centrale nucléaire était soumise en matière de radioécologie, aux dispositions d'un protocole d'accord particulier et les mesures de contrôle étaient centralisées et effectuées en parallèle d'une part par le Département de Radioprotection de l'Etablissement, d'autre part par le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI) du Ministère de la Santé. La réglementation devient plus précise avec la parution des décrets du 6 novembre et du 31 décembre 1974 relatifs aux effluents gazeux et liquides, puis avec les arrêtés du 10 août 1976 qui concernent les études préliminaires, les enquêtes publiques et les règles générales applicables aux rejets d'effluents radioactifs liquides et gazeux. Ces arrêtés définissent notamment les normes de rejets, les contrôles d'environnement et les laboratoires d'environnement. La réglementation de plus en plus contraignante impose une grande rigueur dans les procédures et les relations avec le SCPRI ; elle fixe même le type des appareils à employer, mais elle est essentiellement orientée vers la prévention. Les études préliminaires doivent être très détaillées et démontrer que les mesures sont prises pour éviter tout risque vis-à-vis des populations. En exploitation, les contrôles doivent permettre de vérifier que les rejets autorisés - pour lesquels le SCPRI donne sa garantie d'innocuité - ne sont pas dépassés. p.22
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(Nord etParis) |
(Est) |
(Sud-Est) |
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