INTRODUCTION
Le deuxième sujet est bien sûr
les stockages parce que cette année la prospection bat son plein.
Nous avons retrouvé un texte qui fixe les règles pour le
site «Manche». Souhaitons qu'un texte de ce type soit mis au
point pour les labos profonds. L'Aube également doit bénéficier
d'un texte du même type.
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AUX QUESTIONS DE L'ASSOCIATION DE BOURG-EN-BRESSE (EXTRAITS SIGNIFICATIFS) RETRAITEMENT 4) Nature des contrats de retraitement concernant le retour des déchets
étrangers et spécialement avec le Japon
p.27b
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6) La vitrification permet-elle d'économiser
des déchets? Différence entre déchets produits au
retraitement et volume du combustible irradié à stocker,
si non retraitement
La vitrification diminue, d'un facteur 2,5 environ, le volume des déchets de très haute activité, par rapport au combustible usé non retraité. En contre-partie, des déchets dits «alpha» sont produits. Si les volumes sont du même ordre de grandeur dans les deux options, retraitement et non retraitement, il faut bien voir que le retraitement réduit fortement les quantités de produits radioactifs à vie longue qu'il faut stocker définitivement.
Fiche documentaire Le problème thermique dans les stockages
1. ORIGINE DU DEGAGEMENT THERMIQUE
2. LES CONSEQUENCES THERMIQUES DU DEGAGEMENT DE CHALEUR
(suite)
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suite:
Les résultats des études seront pris en compte - suivant les qualités des roches et du site retenu - dans la conception du stockage (par exemple durée de l'entreposage provisoire et répartition des déchets) pour que les effets restent toujours dans des valeurs acceptables, c'est-à-dire sans conséquence au point de vue de la sûreté à long terme avec de larges marges de sécurité. a) Effets sur les conteneurs
b) Effet sur la stabilité des galeries et les contraintes
mécaniques dans les roches
c) Effets en surface
* En France, la valeur moyenne annuelle est de l'ordre de 12°C. p.28
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CEA (1986) a) Extraits pages 39 et 40 Etudes technologiques liées à la gestiou des déchets
radioactifs:
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- barrières ouvragées des stockages profonds: Les études de comportement et de caractérisation des argiles ont conduit à choisir comme matériaux de remplissage des puits de stockage des déchets vitrifiés de très haute activité, une smectite tricalcique. Barrières ouvragées des stockages profonds de déchets
de très haute activité, vitrifiés
b) Extraits pages 42 et 43 Extraits du bulletin du CEA
Selon les termes de son arrêté
de création, l'Agence a en charge:
· Activité industrielle
p.29
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Un effort important a été
fait pour rationaliser la collecte, le tri et le traitement des déchets
provenant des petits producteurs: secteur hospitalo-universitaire, laboratoires
de recherches médicales et pharmaceutiques, industries. Deux plates-formes
de regroupement ont été créées à Pierrelatte
et Saclay et une action de sensibilisation des producteurs a été
engagée dans le Sud de la France pour améliorer les conditions
de gestion de ces déchets.
· Deuxième centre de stockage
de surface
· Stockage en profondeur
· Activités internationales
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CYCLE DU COMBUSTIBLE ET TRANSPORT: Les analyses de sûreté les plus
significatives dans ce domaine ont porté sur:
· Gestion des déchets radioactifs
· Protection de l'homme et de l'environnement ETUDES TECHNIQUES DE PROTECTION: En ce qui concerne la protection des travailleurs, un appareil de mesure de la concentration en énergie a potentielle des descendants à vie courte du radon, dénommé «Mimil», a été mis en place dans les mines d'uranium de Cogema et il est désormais opérationnel. p.30
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En robotique en milieu hostile,
le programme Centaure se poursuit et un prototype, Centaure II,
a été réalisé: radiocommandé à
500 m d'un bâtiment du centre de Saclay, il est entré dans
le bâtiment, a monté un escalier et a pénétré
puis fonctionné à l'intérieur d'une cellule blindée
portes fermées. Par ailleurs, le premier système opérationnel
de téléopération assistée par un ordinateur
sur microprocesseur, TAO I, a été livré et son évaluation
est en cours.
PROTECTION RADIOLOGIQUE ET ENVIRONNEMENT: Suite à l'accident de la centrale de
Tchernobyl, de nombreux contrôles de produits agro-alimentaires ont
été effectués sur le territoire français à
la demande des autorités civiles, ainsi que des mesures radioactives
liées à l'environnement (eau, sol) sur la côte orientale
de la Corse, le bassin du Var et le bassin de la Moselle.
ETUDES BIOMECICALES ET SANITAIRES: Dans ce domaine, de nombreux thèmes
ont été abordés cette année encore, et ont
débouché sur des résultats significatifs. Les études
les plus importantes ont porté sur:
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suite:
- la mise en cause du caractère totalement aléatoire du risque de cancer radio-induit et de sa modélisation chez l'animal, révélée par l'analyse cytogénétique de cellules de tumeurs humaines; - le rôle de l'âge dans la toxicité des radioéléments. BIOLOGIE MOLECULAIRE: Les travaux de génétique animale, menés dans le cadre de la convention passée entre l'INRA et le CEA et en collaboration avec l'Institut Pasteur, ont abouti au dépôt d'un brevet sur la détermination du sexe des embryons bovins de manière rapide, économique et fiable; ce résultat représente un progrès important, notamment dans son application éventuelle au marché de la production bovine. · Déclassement des installations
nucléaires
· Sécurité des installations
et des matières nucléaires
p.31
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BRUXELLES de notre correspondant Mise sur pied d'un groupe de travail belgo-ouest-allemand, création d'une commission d'experts indépendants, proposition de constitution d'une commission d'enquête parlementaire au niveau européen, demande de la Commission de Bruxelles de pouvoir dépêcher sur place des experts: le scandale des déchets nucléaires - devenu une véritable affaire d'Etat en Allemagne fédérale - commence à créer de sérieux remous en Belgique. Avec, au centre du débat, une interrogation: que se passe-t-il réellement au centre nucléaire de Mol (CEN) situé en Campine, dans le nord-est de la Belgique, tout près des frontières néerlandaise et ouest-allemande? Plusieurs responsables du centre sont, en effet, impliqués dans ce que l'hebdomadaire Der Spiegel dénonce commme «le plus grand scandale de l'histoire de l'industrie ouest-allemande de l'atome». L'hebdomadaire belgo-francais le Vif-l'Express, dans son édition du vendredi 8 janvier, estime pour sa part qu': «il n'est pas impossible qu'un trafic similaire à celui qui s'est produit avec l'Allemagne fédérale se soit déroulé avec d'autres pays». Cet hebdomadaire avait aussi révélé, en avril 1987, que le centre de Mol aurait pu collaborer indirectement à la fabrication de la bombe atomique au Pakistan et en Libye. Il n'est pas exclu non plus qu'il se trouve au centre d'un trafic international de plutonium. Pour le moment, les regards se focalisent sur le trafic des déchets nucléaires. Tout commence le 21 octobre 1986 avec l'accident survenu à un camion de la firme allemande Transnuklear, qui transporte des déchets faiblement radioactifs de la centrale nucléaire de Krümmel, en RFA, vers le centre de Mol. Or il s'avère que les produits réellement convoyés ne correspondent pas à leur description sur les documents de bord du camion. Le scandale rebondit le 17 août 1987, lorsque la télévision ouest-allemande révèle que Transnuklear aurait versé pour prés de 20 millions de francs de pots-de-vin, notamment à certains responsables du centre de Mol. Le chef du département «déchets» du Centre, M. Van de Voorde, est licencié. (suite)
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suite:
Rapidement, on découvre que les déchets transportés en Belgique par Transnuklear ne répondent pas aux prescriptions officielles. En décembre, des fûts de déchets nucléaires belges, stockés illégalement, sont découverts en RFA. Il s'agit de 321 fûts contenant des traces, minimes, de plutonium. Il y aurait en fait 2.000 fûts belges en Allemagne fédérale, apprend-on par la suite. Le montant des pots-de-vin augmente aussi et on parle maintenant de 400 millions de francs belges (environ 60 millions de FF). Et le 6 janvier encore, 150 fûts de déchets allemands, faiblement radioactifs, étiquetés comme étant des déchets belges, sont découverts à Mol. (A Bruxelles, certains experts vont jusqu'à se demander si, en plus du trafic crapuleux révélé par le scandale de Transnuklear, il n'y aurait pas aussi la dissimulation d'accidents survenus à certaines centrales nucléaires, qui auraient eu tout intérêt à évacuer, sous une forme ou sous une autre, certains de leurs déchets.) Vers l'éclatement du centre Le trafic, selon le Vif-l'Express, pourrait
ne pas être limité à la Belgique et à l'Allemagne.
Le 10 juillet 1987, un contrat avec Transnuklear avait été
signé par les responsables de Mol pour l'évacuation de déchets
provenant de la centrale nucléaire
JOSÉ-ALAIN FRALON
Le Monde, Samedi 9 janvier 1988 p.32
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