- l'intégrité du
conditionnement doit être maintenue en cas d'accident;
- le même niveau de protection doit
être assuré indépendamment du mode de transport.
Ces principes visent à garantir le
maintien des niveaux de sécurité lorsque plusieurs moyen
de transport sont utilisés (p. ex. route/mer).
A ce propos, il convient de se référer
aux discussions qui se déroulent au sein de l'AIEA en ce qui concerne
l'amélioration des conditionnements pour le transport aérien.
Pour conclure, on peut dire que les normes
de base pour les conditionnements servant au transport doivent être
efficaces sans poser des problèmes de mise en oeuvre excessifs.
Les normes établies dans le cadre de l'AIEA satisfont à ces
critères.
Les normes de sécurité pour
le transport maritime de toutes les catégories de produits dangereux
qui concernent les dispositifs de sécurité des navires sont
établies dans le cadre de la convention OMI.
L'OMI, qui réexamine constamment les
normes de sécurité du transport maritime à la lumière
de l'expérience, a déja réalisé un important
travail d'harmonisation sur le plan international. Tous les Etats membres
de la Communauté sont également membres de l'OMI.
Point 5
S'oppose à tout transport de matière
radioactive par les compagnies d'aviation civiles.
Commentaires: Toutes les substances
radioactives utilisées à des fins médicales, agricoles
ou industrielles, ou pour la production d'énergie, sont actuellement
transportées par avion.
Les principes indiqués au point 4 sont appliqués à
ces transports.
Point 6
Invite la Commission à entamer des
négociations avec les Etats-Unis et le Japon dans le but de veiller
à ce que la population humaine et l'environnement naturel soient
convenablement protégés contre les transports d'uranium et
de plutonium.
Commentaires: Les transports de plutonium
de la Communauté vers le Japon sont effectués dans le contexte
de la Convention sur la protection physique des matières nucléaires,
à laquelle adhèrent, entre autres, la Communauté et
ses Etats membres, le Japon, et les Etats-Unis d'Amérique. Cette
convention vise à établir une coopération internationale
étroite en vue d'arrêter, en conformité avec les lois
de chaque Etat signataire, des mesures efficaces pour la protection physique
des matières nucléaires utilisées, leur stockage,
et leur transport. En outre, ces transports relèvent également
de l'accord nucléaire de 1988 entre les Etats-Unis et le Japon.
Dans ce dernier contexte, des procédures relatives aux transferts
ont été convenues en 1988 par un échange de lettres
entre la Commission et les autorités américaines, aux termes
desquelles, notamment, les parties sont tenues d'effectuer les transports
dans le respect des dispositions de la convention précitée
et conformément à un plan d'acheminement convenu. L'intervention
des Etats-Unis s'explique par le fait que c'est dans ce pays qu'était
enrichi le combustible utilisé au Japon avant son retraitement.
Point 7
Demande que les Etats membres et tous les
autres Etats impliqués dans le transport des substances en cause
soient dûment informés de tout transport radioactif afin que
toutes les mesures de précaution puissent être prises pour
éviter toute catastrophe possible.
Commentaire: Ce point s'adresse directement
aux Etats membres.
Point 8
Invite le Conseil, la Commission et les gouvernements
concernés à notifier au Parlement européen, avant
la fin de l'année, les mesures qu'ils ont prises pour éliminer
tous les risques liés aux transports internationaux de matières
radioactives.
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suite:
Commentaires: Pour sa part la Commission
a présenté une proposition de règlement du Conseil
concernant les transferts de substances radioactives à l'intérieur
de la Communaute eu ropéenne (COM(92) 520 final du 21janvier 1993)
en tant que mesure intérimaire en attendant l'adoption des modifications
de la directive fixant les normes de base relatives à la protection
sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant
des radiations ionisantes. Cette proposuinn est encore en discussion avec
ks Etats membres.
Point 9
Invite à rechercher un moyen qui, dans
le cadre de l'AIEA, permette d'établir la responsabilité
des dommages en cas d'accident.
Commentaires: On discute actuellement,
dans le cadre de l'AIEA, de la mise à jour de la Convention de Vienne
de 1963 sur la responsabilité civile des dommages nucléaires.
On espère que ces discussions aboutiront à l'adoption d'une
convention modifiée, qui verra son champ d'application étendu
à un plus vaste territoire, offrira un niveau de compensation amélioré,
et présentera une définition plus précise des dommages
nucléaires à prendre en compte.
Les Etats qui sont parties contractantes à
la Convention sur la responsabilité civile dans le domaine nucléaire,
signée à Paris en 1960, et liée par le Protocole additionnel
à la Convention de Vienne, sont convenus de procéder à
la mise à jour de leur convention en se basant sur la version modifiée
de la Convention de Vienne, lorsque celle-ci aura été adoptée.
Point 10
Tend à rendre le contrôle des
matière fissiles encore plus international, et, en particulier,
à l'étendre à la surveillance des stocks internationaux
de plutonium.
Commentaires: Le contrôle des
matières nucléaires s'effectue dès à présent
dans un vaste cadre international: les matières nucléaires
à usage civil sont soumis aux dispositions des régimes internationaux
visant à empêcher la prolifération nucléaire,
à savoir, le traité de non-prolifération des armes
nucléaires, et les directives du Club de Londres, qui doivent éviter
que des matières nucléaires ne soient détournées
de leurs usages civils pour être transformées en explosifs
ou être utilisées à d'autres fins illicites.
De plus, ces matières sont soumises
aux dispositions du traité Euratom sur le territoire de la Communauté
européenne. Dans ce contexte, la Commission s'assurera, par un controle
approprié, que les matières nucléaires ne sont pas
détournées des utilisations finales auxquelles elles sont
destinées. Les dispositions organisant le contrôle de sécurité
Euratom exigent que des relevés d'opérations soient tenus
et présentes en vue de permettre la comptabilité des matières
fissiles spéciales qui sont utilisées ou produites. La même
exigence s'applique au transport des matières fissiles.
Point 11
Exhorte la Commission, le Conseil et les gouvernements
des Etats membres de faire tout ce qui est nécesgaire pour repérer
le plutonium "furtif' sur le territoire de la Communauté et l'empêcher
ainsi de tomber entre les mains d'organisations criminelles.
Commentaires: La Commission est pleinement
consciente de l'importance du problème que constitue le commerce
illicite de matières nucléaires sensibles, y compris le plutonium.
Elle prépare actuellement (début février 1993) un
document à discuter avec les Etats membres dans le but de veiller
à ce que les trafics illicites soient partout traités d'une
manière claire et cohérente. Dans un cadre bilatéral,
la Commission a déja élaboré un système de
coopération étroite avec un Etat membre particulièrement
concerné par ce problème. Elle entend à présent
étendre cette coopération avec tous les Etats membres afin
de prévenir ce commerce illicite.
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