En 1995 nous avons constaté
que les tableaux de contrôle comportaient la présence d'iode
dans les rejets: la commission a posé des questions sur ces rejets
et leur augmentation.
Il est apparu plusieurs anomalies. Au moment de l'enquête de 1984 (étude d'impact pour les rejets liquides et gazeux) il était prévu de fixer les iodes sous formes d'iodure de plomb au niveau de la station de traitement des effluents en vue de leur stockage définitif sous formes de boues bituminées. Ce procédé n'a pas été retenu. dans les processus mis en oeuvre pour UP3 et UP2 800. Le nouveau procédé utilisé consiste à solubiliser le maximum d'iodes pour en rejeter le minimum dans l'atmosphère: en milieu acide, l'iode contenu dans la solution (U + Pu + PF) passe en phase gazeuse pour extraction. Ce gaz est ensuite mis en solution par lavage et passage en milieu alcalin. Voir schéma: (suite)
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suite:
Pour mémoire en juin 1995 la CSPI avait demandé des compléments d'informations sur les rejets d'iodes. En particulier il avait été demandé de ne pas se bomer à l'eau et au lait mais de vérifier la pollution des sols, ainsi que les rejets gazeux. Le SPR a foumi les tableaux suivants: Mesures de l'iode 129 dans l'environnement:
Rejets marins d'iode 129 en GBq
On peut à partir des LAI (limites Annualles Ingestion) déduire des limites pour les adultes et les enfants sous diverses hypothèses: p.23
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