I) Actions visant à faire
évoluer la demande des ménages et des entreprises.
a - Mise en place d'un réseau de proximité d'information sur l'efficacité énergétique. b - Campagne nationale d'information sur la maîtrise de l'énergie. II) Favoriser les investissements en faveur de l'énergie III) Actions dans le domaine des transports a - Développer les transports collectifs urbains et l'utilisation des modes de transport propres. b - Développer le fret ferroviaire en vue du doublement du trafic. c - Encouragement à l'achat de véhicules propres. d -Actions dans le domaine de l'habitat V) Maîtrise de la consommation d'énergie des entreprises industrielles et tertiaires Développement des énergies renouvelables VII) Les moyens de l'ADEME seront augmentés Le Premier Ministre a annoncé le 11 septembre dernier, que le gouvernement préparerait un programme national de maîtrise de l'énergie. Un important travail interministériel a été réalisé en quelques semaines qui permet de présenter aujourd'hui ce programme de maîtrise de l'énergie et de développement des énergies renouvelables. Il s'appuie sur toutes les actions engagées par le gouvernement dans les contrats de plan État/régions, et dans le plan national de lutte contre le changement climatique, les précise et les complète sur certains points, définit les conditions de leur mise en oeuvre lorsque cela était nécessaire. Il s'appuie également sur les recommandations du rapport réalisé par Yves Cochet sur la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables. (suite)
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I) ACTIONS VISANT À FAIRE ÉVOLUER LA DEMANDE DES MÉNAGES ET DES ENTREPRISES a -Mise en place d'un réseau de proximité d'information sur l'efficacité énergétique. Le constat et les objectifs La moitié de la consommation énergétique est aujourd'hui le fait de comportements d'agents très diffus, principalement dans l'habitat et les transports. Ces acteurs ne peuvent souvent pas répondre spontanément aux signaux du marché, par déficit d'information sur les solutions qu'ils peuvent mettre en oeuvre et sur les enjeux économiques et environnementaux liés à la consommation énergétique. Ce déficit d'information est particulièrement marqué depuis le contre-choc pétrolier au milieu des années 1980. De plus, face aux producteurs et distributeurs d'énergie, aux installateurs de matériels ou aux prestataires de service, les consommateurs doivent disposer d'informations impartiales pour faire leurs choix au mieux de leurs intérêts véritables, et non en fonction des capacités de marketing des opérateurs commerciaux et industriels. En France, cette information de proximité n'est assurée que par quelques agences locales de l'énergie, dont le fonctionnement a été soutenu partiellement, durant trois ans, par la Commission européenne. La mesure
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Les "points
info énergie" seront constitués en partenariat avec les collectivités
territoriales et leurs groupements (pays agglomérations), les organisations
professionnelles, et les associations.
Des accords nationaux seront recherchés avec les associations d'élus (AMF, ADF, ARF) et les fédérations professionnelles pour favoriser la mise en place des PIE. Le financement, assuré par un conventionnement avec l'ADEME, sera établi sur la base de 100 000 FF /an pour l'activité d'un service assurée par une personne. Le conventionnement s'appuiera sur un programme d'activité précis. Les moyens mis à la disposition de l'ADEME lui permettront de participer au financement de l'activité de 500 personnes recrutées par ce réseau d'information, au côté de ses partenaires. L'ADEME assurera l'animation du réseau des PIE. A ce titre, elle s'assurera de la bonne couverture géographique, de la qualité des services. b -Campagne nationale
d'information sur la maîtrise de l'énergie.
II) FAVORISER LES INVESTISSEMENTS
EN FAVEUR DE L'ÉNERGIE
Illustration du fonctionnement
du FIDEME:
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Il est notamment beaucoup plus avantageux que le recours au capital-risque qui requiert des rémunérations du capital de l'ordre de 20 % à 25 % et qui par voie de conséquence n'est pas adapté à ce secteur économique dont la rentabilité moyenne est inférieure à celle, par exemple, aux NTIC, biotechnologies, etc. A noter que le taux modéré des obligations subordonnées du FIDEME est obtenu grâce à l'apport de l'ADEME qui accepte de prendre en charge, en première ligne et à hauteur de sa participation dans le fonds (soit 100 millions de francs), les risques de sinistre des projets. III) ACTIONS DANS LE DOMAINE
DES TRANSPORTS
b - Développer
le fret ferroviaire en vue du doublement du trafic.
c - Encouragement à
l'achat de véhicules propres.
Actions dans le domaine de l'habitat p.6
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S'agissant
du bâtiment existant, dès 2001, des "opérations programmées
d'amélioration thermique des bâtiments" seront engagées.
Les conventions associeront la commune ou l'EPCI compétent, l'ADEME,
l'État et éventuellement le département et la région
pour définir et mettre en oeuvre une politique d'amélioration
de l'efficacité énergétique des bâtiments à
l'échelle d'un quartier, d'une commune ou d'un groupement de communes,
dans un cadre cohérent et planifié.
Chaque ministre présentera un programme de réduction des consommations d'énergie des administrations dont il est responsable. Enfin, la réhabilitation des logements existant, notamment pour en améliorer les qualités thermiques, nécessitera des moyens financiers considérables. Le gouvernement examine les conditions de mise en oeuvre d'un fonds s'inspirant du FIDEME, associant capitaux publics et privés, pour financer les opérations de réhabilitation nécessaires. V) MAÎTRISE DE LA CONSOMMATION D'ÉNERGIE
DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES ET TERTIAIRES
DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES a) 200 millions de francs
d'autorisations de programmes supplémentaires seront accordées
à l'ADEME en 2001 pour concourir au développement des
énergies renouvelables:
b) Le niveau du prix
de rachat des énergies renouvelables par EDF est une condition essentielle
de leur développement.
VII) LES MOYENS DE L'ADEME SERONT AUGMENTÉS Pour permettre à
l'ADEME d'accompagner convenablement l'ensemble de ces actions, et une
centaine de postes seront créés pour faire face au surcroît
de travail que ce programme occasionnera au sein de l'agence.
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Le gouvernement montre ainsi son engagement et l'importance qu'il accorde à la lutte contre le changement climatique, à La Haye comme à Paris. Accords avec les distributeurs portant sur la consommation moyenne de la gamme d'équipements vendus 1 - Enjeux
2 - Les mesures proposées
D'une façon générale,
le transport de voyageurs, et notamment la circulation automobile est source
d'insécurité, de bruit, de pollution et de consommation d'énergie
non renouvelable, dont les effets sont supportés par les autres
usagers et les riverains des infrastructures(encombrements, bruts, pollution,
...). Ces externalités négatives augmentent avec la densité
urbaine, sans que les coûts supportés par les automobilistes
progressent d'autant.
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Cependant,
dans le passé récent, aucune évolution dans ce sens
n'a été observée. Trois grandes observations peuvent
être faites les évolutions des déplacements urbains
et péri-urbains au cours des vingt dernières années.
Le nombre de déplacements quotidiens par personne reste stable depuis des années, ainsi que leur durée moyenne. Mais les distances parcourues augmentent sensiblement (+ 30 % en 12 ans), notamment celles des trajets domicile - travail (+ 66 % en 15 ans). La part de la voiture particulière s'est fortement accrue, aux dépens de l'usage des deux roues et de la marche à pied. La part des transports collectifs s'est maintenue à un niveau souvent modeste, sauf dans les cas de politiques locales actives en faveur des transports collectifs et des autres modes alternatifs à l'automobile. Dans l'avenir, la répartition entre les différents modes de transport dépendra: -du développement et de la qualité de l'offre de services de transports collectifs, -des politiques de tarification de la voiture particulière en milieu urbain et des transports collectifs, -du niveau de congestion des infrastructures et équipements utilisés par les différents modes de transport, -et des politiques locales de développement urbain (limitation de la circulation et du stationnement dans les zones denses, promotion des moyens de circulation non polluants, ...). Comme en témoignent de nombreuses expériences étrangères, il existe de multiples façons d'organiser les transferts modaux pour aboutir à un partage de la voirie plus favorable aux transports collectifs. Une stratégie efficace combine tout un ensemble de mesures visant à la fois à décourager les trajets en voiture, à rendre incitatifs les déplacements en transports collectifs ou le covoiturage et à développer les usages alternatifs à la voiture (vélo, marche à pied). Le problème se pose d'organiser la mobilisation des outils réglementaires et incitatifs pour stimuler ce genre d'expériences en France, afin de lever les obstacles observés en matière de comportement dans ce domaine. Étant données leurs compétences en matière d'organisation des transports urbains, toute action dans ce domaine nécessite une forte implication des collectivités locales. De ce fait, le développement des transports en commun, et la priorité donnée aux transports propres en matière de partage de la voirie, passe par une action de soutien et d'incitations auprès des collectivités locales. Certains obstacles comportementaux pourraient par ailleurs être levés grâce à des expériences relevant de l'intercommunalité. Si cette mobilisation passe par l'adoption de mesures d'information et de formation des acteurs, elle implique également un renforcement du financement national des projets locaux économiquement justifiés. Actuellement, l'État verse environ 6,5 MF aux transports collectifs urbains, dont une grande partie en subventions d'exploitation aux transports en Ile de France et environ 1 MF en subventions d'investissements (Paris et province). Une nouvelle génération de plans urbains est en cours d'approbation par les collectivités locales. La priorité est donc aujourd'hui d'avoir une mise en oeuvre concrète de ces plans. Pour cela, il existe un savoir faire très important, acquis par un certain nombre de villes pilotes. La préoccupation du Gouvernement est donc de diffuser ce savoir faire et d'aider l'ensemble des collectivité locales à mettre en place les mesures les plus adaptées. L'analyse de l'amélioration des déplacements urbains s'intégrer dans une réflexion d'ensemble sur la politique de la ville, sur la mixité sociale, sur l'environnement ... Tel est le sens des plans de déplacements urbains qui dans les agglomérations de plus de 100000 habitants conduisent à des réflexions sur long terme. Tel est également le sens de la loi Solidarité et renouvellement urbain qui cherche à associer étroitement les réflexions sur l'urbanisme et les transports. La maîtrise de l'énergie devra désormais être prise en compte dans toutes les réflexions aussi bien dans les réflexions en amont lors de la prise des décisions (cf. évaluation socio-économique du projet et dossier de prise en considération) que dans les évaluations a posteriori qui seront faites par les observatoires de Plans de déplacements Urbains. (suite)
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C'est pourquoi, les actions de l'État dans la mise en oeuvre des plans de déplacements urbains s'appuieront sur trois objectifs principaux: -le développement d'un réseau de compétence déconcentré permettant de diffuser le savoir faire existant en matière d'élaboration et de mise en oeuvre des plans de déplacements urbains, -l'aide aux études de diagnostic et au suivi ex post pour la mise en oeuvre des plans de déplacements urbains, -une aide élargie à la mise en oeuvre des actions qui engloberont la mise en oeuvre de transports collectifs dans un ensemble cohérent. Ces actions prendront également de compte les projets des agglomérations de moins de 100†000 habitants, pour lesquelles la réalisation d'un plan de déplacement n'est pas formellement requise, dès lors qu'ils se situeront dans une étude d'ensemble et avec une concertation reprenant sous une forme adaptée et allégée les caractéristiques d'un plan de déplacements urbains. Aides à la mise en oeuvre des politiques de déplacements urbains Le financement des politiques
de déplacements urbains se heurte aux difficultés mentionnées
dans le diagnostic précédent, et appelle de la part de l'État
des incitations.
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Plus précisément,
dans la limite d'une enveloppe nationale donnée, le choix entre
les projets proposés par les différentes collectivités
locales se fera sur la base d'un cahier des charges rédigé
par les collectivités locales intéressées.
Dans ce cahier des charges, les collectivités locales sont susceptibles d'inscrire des propositions concernant les thèmes suivants: Concernant les transports en commun proprement dits: - développement des sites propres, - amélioration des cadences - amélioration des dessertes - priorité aux feux, - amélioration du confort - spécification technique du matériel (carburants, électricité, ...) - politique tarifaire - amélioration de l'information sur l'ensemble des modes de transports locaux - actions visant à améliorer la sécurité - Actions favorisant le covoiturage. - Parking en périphérie des villes et articulation avec les transports collectifs. - Développement de l'usage du vélo, complémentarité vélo-transport en commun. La sélection des projets sera fonction de leur impact estimé sur l'efficacité énergétique locale; plus précisément, elle se fera sur la base d'une évaluation du trafic automobile déplacé. Pour faciliter les comparaisons des différents projets proposés, un travail d'harmonisation des méthodes utilisées par les collectivités locales pour effectuer les évaluations de leur projets devra être engagé au préalable. Il conviendra de fixer un certain nombre d'hypothèses, qui serviront de base commune à toutes les évaluations: les types de situations devant être comparées, le choix de la situation de référence, la méthodologie servant à effectuer les prévisions de trafic, et différents paramètres de l'analyse de la rentabilité de l'investissement. Une grande transparence des processus d'évaluation devra être exigée. Valorisation des plans de déplacements urbains Il existe aujourd'hui de
nombreux outils permettant de répondre aux orientations des plans
de déplacements urbains. Les expériences les plus récentes
de villes innovantes en France (Strasbourg, Nantes, mais également
beaucoup d'autres) ont montré que le rééquilibrage
entre l'utilisation de la voiture et les autres modes reposait non seulement
sur le renforcement des transports collectifs, mais aussi sur des actions
de gestion du stationnement, de partage de la voirie, d'amélioration
des points d'échanges entre modes, de gestion de la circulation
et d'information des usagers. Plusieurs guides techniques ont été
réalisés par le CERTU et par l'ADEME qui décrivent
les conditions de mise en oeuvre de ces actions.
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Au moment où continuent
à s'élaborer les PDU, se construisent les projets d'agglomération
et de pays, où se modifie de façon sensible l'organisation
territoriale, où se discute la loi SRU et se définissent
des Agendas 21 locaux, il est indispensable que l'efficacité énergétique
pénètre ces différents processus. Par ailleurs, cela
correspond aux orientations exprimées dans le PNLCCC et le projet
des SSCEnergie.
La mesure proposée Plans de mobilité d'entreprise La mesure proposée consiste en une aide aux études préalables à l'élaboration de "plans de déplacement d'entreprise", permettant d'optimiser les déplacements de leurs salariés et de leurs clients. Cette aide pourrait être de 50% des études, dans la limité d'un plafond de 300000 F. p.9
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Le caractère morcelé de la profession est défavorable au développement du transport combiné pour plusieurs raisons: - il limite l'offre de service de bout en bout (coordination des trajets des chauffeurs). - il limite la capacité d'investissement des transporteurs dans les caisses mobiles et les châssis adaptés. - les chargeurs se trouvent ainsi en position faible trop vis à vis de l'opérateur ferroviaire pour obtenir niveau et qualité de service souhaités. Développer une organisation des transporteurs et des chargeurs favorable au transport combiné, notamment pour: -faciliter la transition entre le métier de transporteur routier et celui de " transporteur combiné "; -aider aux regroupements des clients potentiels, notamment en vue de la création de lignes régulières de transport combiné de ville à ville pour les chargeurs et leurs opérateurs -initier des actions visant à faciliter la transition entre le métier de transporteur routier et celui de " transporteur combiné ". L'information et la formation. L'aide à la décision. - les études de faisabilité, permettant de définir le schéma organisationnel à mettre en place dans les entreprises pour développer leur offre de transport combiné, et d'en évaluer ses implications, notamment financières; - les études de marché indispensables; - la recherche de partenaires disposant d'une implantation complémentaire, pour assurer la continuité du service de bout en bout. L'aide à l'animation des transporteurs. Démonstration de techniques particulières de transbordement. Au delà des premières opérations concernant le transport des déchets, l'ADEME pourrait mettre en oeuvre une action plus systématique en s'appuyant sur: -l'identification des entreprises constituant la cible potentielle; -la diffusion de l'information auprès de ces entreprises, en s'appuyant sur les résultats des opérations exemplaires en cours; -la mise en place d'une procédure d'aide à la décision permettant à ces entreprises d'évaluer la pertinence économique du transport combiné dans leur cas particulier, ainsi que les investissements nécessaires; -la mise en place d'une procédure d'aide à l'investissement, pour faciliter la transition vers le transport combiné, celle-ci n'étant généralement pas rentable en soi dans les conditions actuelles du marché. (suite)
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Le niveau des aides accordées devrait permettre une performance du même ordre que le " contrat TOP" destiné aux transporteurs. Élaboration d'engagements volontaires avec les chargeurs les plus importants. Il s'agirait de parvenir à des engagements volontaires du type de l'accord "20/95" conclu entre la SNCF et la FNTR (20% de transport combiné en échange d'une fiabilité à 95 % des horaires d'acheminement ferroviaire). Cette concertation pourrait s'organiser, de façon pertinente, autour de la notion d'axe (origine - destination), ce qui aurait l'avantage de permettre une plus grande implication des collectivités territoriales, notamment des Régions. Plus précisément, les engagements volontaires seraient négociés entre l'ADEME et des chargeurs, rémunérés par une aide de l'ADEME. L'aide portera sur la tonne de marchandise transférée de la route au rail par rapport à une situation de référence, auditée par un organisme extérieur au chargeur, agréé par le MATE. L'aide sera versée sur constatation du report de trafic par rapport à la référence. État des programmes de recherche en matière de véhicules propres et économes. Cahier des charges du groupe "Énergie et Environnement": Le groupe comporte 3 sous-groupes(sur 5 au total) qui concernent à un niveau ou à un autre les véhicules propres et économes: PRIMEQUAL-Predit. Ce sous-groupe se concentre sur les aspects suivants: -l'usage réel des véhicules. -la caractérisation des émissions de véhicules. -l'établissement de cadastres d'émissions. -de la pollution des émissions à la mesure des concentrations (aérochimie). -les effets sur la santé. Pour le moment, ce sous-groupe ne vise pas à apporter des solutions, mais plutôt à définir les termes du problèmes. Cycle carburant "moteur " dépollution.
Batteries nouvelle génération et
piles à combustible.
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Fin 1998, la
moitié des projets financés concernaient les batteries au
Lithium, et environ un quart les supercondensateurs. Le sous-groupe ne
s'était donc pas occupé de l'alimentation de la pile à
combustible, et donc du système dans lequel un véhicule fonctionnant
à piles serait inséré.
Le Ministère de la Recherche a donc mis en place, au début du second semestre 1999, un réseau de recherche technologique sur les piles à combustibles qui a hérité des compétences du Predit dans ce secteur. Ce réseau est le signe d'une politique de recherche volontariste. Elle s'est traduite en une douzaine de mois par la mobilisation d'une cinquantaine d'équipes de recherche et par un niveau d'aide publique de l'ordre de 100 MF. L'objectif est l'industrialisation d'une pile à combustible. Ce produit est notamment attendu par les constructeurs automobiles, mais trouvera également des usages dans le secteur résidentiel et industriel. Les thèmes couverts
par ce nouveau réseau portent sur:
Actions de recherche
en véhicules optimisés dans le cadre des réseaux technologiques
dédiés
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L'hybridation des véhicules, l'amélioration des batteries de propulsion, le développement de nouveaux carburants (y compris l'hydrogène pour piles à combustible) s'inscrivent de façon centrale dans le nouveau cadre de lutte contre l'effet de serre. Ces développements pourraient converger d'ici deux ou trois ans vers la mise au point d'un "concept car" français ou européen, permettant de préfigurer les véhicules de l'avenir. Accords avec les constructeurs
sur les véhicules neufs
Atteindre un objectif
de 120g de CO2 par km dès 2010
Mesures
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Des labels
seront mis au point au cours du premier semestre 2001 pour permettre aux
constructeurs de mettre en valeur leurs efforts au delà des exigences
réglementaires; ces labels ouvriront les mêmes droits que
le label "Haute performance Énergétique" existants (majoration
du loyer plafond HLM.).
Les particuliers qui font construire une maison individuelle seront encouragés à exiger la marque NF maisons individuelles qui améliore la garantie de respect des performances notamment thermiques donnée aux usagers. Opérations programmées
d'amélioration thermique des bâtiments
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Bois
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