G@zette N°199/200
Nota sur les tableaux des effluents
gazeux et liquides de Sellafield et La Hague
Nous
observons des différences, parfois importantes, entre les activités
fournies par les diverses données bibliographiques. Par exemple,
le rapport de la CE [2] donne des activités d'effluents gazeux 3
fois plus faibles que celles fournies par le rapport du NRPB [5], données
utilisées par le Comité COMARE charge d'étudier l'incidence
des cancers dans l'environnement du site de Sellafield [15].
-L'importante
augmentation de l'activité du14C et de l'129I,
observée à La Hague pour les sept dernières années,
est due à l'augmentation du tonnage retraité et à
celle des taux de combustion (en moyenne 1457 t/a et 30500 MWj/t pour 1993-99).
Si la part des réacteurs de Calder Hall dans les rejets gazeux du
site est significative (26,2% en 1994-99), aucune donnée publiée
ne fournit d'activité détaillée sur les radionucléides
évacués par la conduite de rejet en mer du site.
-Du point de vue de l'impact
radiologique, il faut considérer le couple "strontium 90 -yttrium
90", ce qui double l'activité à considérer.
-A partir
de 1994, la limite réglementaire de rejet du site de Sellafield,
pour le technétium, a été significativement augmentée.
Il s'en est suivi une augmentation importante de l'activité rejetée.
Ceci est illustré par l'importance de l'activité rejetée
en 7 années (1993 à 1999) par comparaison avec celle relative
aux rejets cumulés des 41 premières années de fonctionnement.
-Les données
bibliographiques citées ne fournissent pas, pour la période
1952-1992, de valeurs relatives aux rejets d'iode 129 dans les effluents
liquides du site de Sellafield (radionucléide non mesuré
?).
-Le neptunium
n'a pas été mesuré dans les effluents liquides de
La Hague. Nous avons considéré les valeurs d'activité
reconstituées par le Groupe Radioécologie Nord Cotentin –
GRNC - [14].
-Plutoniums "a"
= 238Pu (87,74 a) + 239Pu (2,41.104 a)
+ 240Pu (6,56.103 a)
-L'américium
241 n'est mesuré que depuis 1964 à Sellafield. Pour les usines
de La Hague, il s'agit d'activités reconstituées par le GRNC.
-Curiums = Cm242 + Cm243+
Cm244
-Total a = 238Pu + 239Pu
+ 240Pu + Cm242 + Cm243+ Cm244
-Les données
bibliographiques citées ne fournissent pas de données complètes
sur les rejets d'effluents gazeux de 1993.
-
L'importante augmentation de l'activité du tritium dans les effluents,
observée à La Hague pour les sept dernières années,
est due à l'augmentation du tonnage retraité et à
celle des taux de combustion (en moyenne 1457 t/a et 30500 MWj/t pour 1993
-Une augmentation
importante est également observée pour les effluents gazeux
qui ne font pas l'objet d'une rétention spécifique (carbone
14, krypton 85 et iode 129)
-Le carbone
14 n'a été mesuré de manière régulière
à La Hague que depuis 1990. Une reconstitution a été
faite, par le GRNC, pour les années manquantes. Le carbone 14 n'a
été mesuré dans les effluents gazeux à Sellafield
qu'à compter de 1980 (selon le rapport COMARE) ou de 1978 (selon
la CEE [1,2,3]. Pour les années antérieures, les valeurs
d'activités publiées ont été reconstituées
au moyen de mesures faites dans l'environnement (mesure du carbone 14 dans
les couches circulaires concentriques des arbres).
-Pour
les années 1990, les valeurs relatives à Sellafield sont
calculées sur la base d'un seuil de mesure. Le strontium 90 n'est
pas détecté dans les effluents gazeux de La Hague (activité
inférieure à 0,1GBq en 1999).
-Pour
Sellafield, il s'agit de valeurs cumulées de 1976 à 1992.
Nous n'avons pas trouvé de données publiées pour les
années antérieures.
-L'américium
241 est mesuré depuis 1952 à Sellafield. Pour les usines
de La Hague, il s'agit d'activités reconstituées par le GRNC.
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