Président de la République de Bélarus Administration présidentielle 38, Ul. Karla Marksa MINSK 220016 BELARUS Expertise médicale indépendante
Monsieur le Président de la République,
Madame Monique Sené, Présidente du GSIEN
Paris le 11 Février 2003 M. Vadim Popov, Assemblée Nationale,
Monsieur le Président,
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En tant que scientifiques français d'un groupe indépendant dont le but est l'information sur l'énergie nucléaire, nous suivons depuis 1986 la situation radioécologique de votre pays et, au fil des ans, les effets nocifs sur la santé de la population, en particulier celle des enfants, comme en témoignent les nombreux dossiers publiés dans notre revue la Gazette Nucléaire . Ainsi dès 1989 nous avons décrit les zones sous contrôle radiologique et les conditions de vie des habitants. Votre peuple est malheureusement victime d'un désastre dont le monde n'avait eu aucune expérience, celui d'une population entière soumise à une incorporation chronique de radioéléments via l'alimentation issue de la terre contaminée des champs, jardins privés, forêts et dont les effets biologiques étaient quasiment inconnus. Ces effets nocifs sont sujets à controverse car la radioprotection mondiale est basée essentiellement sur les effets biologiques du rayonnement externe étudiés sur les survivants Japonais d'Hiroshima et Nagasaki. Mais au Bélarus la mortalité l'emporte sur la natalité depuis 1993 et vos enfants vont mal. Nous sommes convaincus de l'ampleur du désastre au Bélarus et il est légitime et urgent qu'une aide internationale vous soit apportée afin de tenter d'y remédier. Pour que cette aide soit efficace il est nécessaire de connaître la situation réelle de votre pays. Ce sont vos médecins et vos scientifiques qui peuvent fournir au monde des informations sur la réalité que vous vivez, à condition qu'ils ne craignent pas de dire ouvertement ce qu'ils ont appris dans leur pratique quotidienne et leurs travaux de recherches. L'aide ne peut être obtenue que si vos scientifiques et médecins peuvent travailler en toute sécurité. Il est manifeste que l'emprisonnement de Youri Bandajevsky, ex-Recteur de l'Institut de Médecine de Gomel, va à l'encontre de cet objectif. Durant les 9 années où il a dirigé l'Institut, Youri Bandajevsky a fait uvre de pionnier. A partir d'examens cliniques, d'analyses biochimiques, d'examens anatomo-pathologiques (autopsies d'adultes et d'enfants), d'expérimentation animale, il a mis en évidence le rôle nocif du Césium 137 incorporé d'une façon chronique par l'alimentation et qui conduit à la détérioration des structures des membranes cellulaires, au dysfonctionnement des processus métaboliques, à des altérations morphologiques et fonctionnelles interdépendantes entraînant des troubles de tous les systèmes et organes vitaux. Nous vous demandons instamment de plaider la cause de Youri Bandajevsky auprès d'Alexandre Loukachenko, Président du Bélarus, afin qu'il puisse rapidement reprendre ses recherches scientifiques en homme libre. Nous espérons que vous voudrez bien faire tout votre possible pour atteindre cet objectif dans un bref délai. C'est important, non seulement pour votre peuple mais aussi pour tous les habitants de cette planète, pour tous ceux qui ont des enfants et des petits-enfants et leur souhaitent un devenir en bonne santé. En vous remerciant à l'avance, Monsieur le Président, nous vous prions de croire en nos sincères salutations. Madame Monique Sené, Présidente du GSIEN,
Docteur ès sciences. Groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire (GSIEN) 2 rue François Villon, 91400 ORSAY, France. (Fax 33 1 60 14 96) p.2
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Paris le 8 février 2003
Cher Monsieur Kasperski, Comme convenu par téléphone,
je vous envoie ce que j'ai pu rassembler sur les travaux de Youri Bandajevsky.
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- Je vous joins quelques Gazette Nucléaire avec les dossiers Tchernobyl que j'ai traités. Je suis désolée de ne pouvoir vous fournir qu'une photocopie de Tchernobyl trois ans après car le numéro est épuisé. Ce dossier est très important car c'est la première étude d'ensemble sur les conséquences de Tchernobyl parue en France montrant l'étendue de la contamination en Biélorussie, avec l'existence de taches lointaines et de zones sous contrôle radiologique. Je vous joins aussi les 2 premiers numéros de la Gazette sur Tchernobyl. Pour votre bibliothèque vous pouvez demander à Mme Sené de vous envoyer la collection complète. (Notre groupement est indépendant et ne reçoit de fonds que de ses adhérents et souscripteurs). En vous souhaitant bonne réception et
que vous pourrez avoir une influence positive pour faire libérer
au plus vite le Pr. Bandajevsky, je vous prie de croire à mes meilleurs
sentiments.
Voici la demande de notre secrétaire Bella Belbeoch. Pour aider à la libération de Y. B. voici ce que vous pouvez essayer de faire: écrire aussi avec une version simplifiée, et soit nous envoyer les lettres et on transmettrait, soit l'envoyer eux-mêmes mais Bella croit ce serait mieux d'envoyer directement au GSIEN, à vous de choisir........ Comme version simplifiée ça pourrait être seulement 2 lettres, la première adressée au président de la chambre des Représentants de l'Assemblée Nationale Vadim POPOV, la 2ème au président du Conseil de la République de l'Assemblée Nationale Alexandre VOITOVITCH. (Comme ça il n'y a qu'un texte valable pour les 2 présidents! mais il faut que les lecteurs signent 2 lettres distinctes) I/ Vadim POPOV / Chambre des représentants Ul. Sovietskaya, 11 220010 MINSK BELARUS Monsieur le Président, Je suis convaincu de l'ampleur du désastre
au Bélarus suite à la catastrophe de Tchernobyl et il est
légitime et urgent qu'une aide internationale vous soit apportée
afin de tenter d'y remédier. Pour que cette aide soit efficace il
est nécessaire de connaître la situation réelle de
votre pays. Ce sont vos médecins et vos scientifiques qui peuvent
fournir au monde des informations sur la réalité que vous
vivez, à condition qu'ils ne craignent pas de dire ouvertement ce
qu'ils ont appris dans leur pratique quotidienne et leurs travaux de recherches.
L'aide ne peut être obtenue que s'ils peuvent travailler en toute
sécurité. Il est manifeste que l'emprisonnement de Youri
BANDAJEVSKY, ex-Recteur de l'Institut de Médecine de Gomel, va à
l'encontre de cet objectif.
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Durant les 9 années où
il a dirigé l'Institut, Youri Bandajevsky a fait uvre de pionnier.
A partir d'examens cliniques, d'analyses biochimiques, d'examens anatomo-pathologiques
(autopsies d'adultes et d'enfants), d'expérimentation animale, il
a mis en évidence le rôle nocif du Césium 137 incorporé
d'une façon chronique par l'alimentation et qui conduit à
la détérioration des structures des membranes cellulaires,
au dysfonctionnement des processus métaboliques, à des altérations
morphologiques et fonctionnelles interdépendantes entraînant
des troubles de tous les systèmes et organes vitaux.
Je vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir intervenir auprès du Président de la République du Bélarus, Alexandre LOUKACHENKO, afin que Youri Bandajevsky puisse rapidement reprendre ses recherches scientifiques en homme libre. Il a été nommé citoyen d'honneur de la ville de Paris. Il serait indécent qu'il reste en prison. Je vous demande instamment de plaider la cause de Youri Bandajevsky afin qu'une requête de l'Assemblée Nationale demandant sa libération parvienne à Alexandre LOUKACHENKO, Président de la République du Bélarus. J'espère que vous voudrez bien faire tout votre possible pour atteindre cet objectif dans un bref délai. C'est important, non seulement pour votre peuple mais aussi pour tous les habitants de cette planète, pour tous ceux qui ont des enfants et des petits-enfants et leur souhaitent un devenir en bonne santé. En vous remerciant à l'avance, Monsieur le Président, je vous prie de croire en mes sincères salutations. Alexandre Pavlovitch VOITOVITCH
même texte que précédemment |
UN CITOYEN D'HONNEUR DE LA VILLE DE PARIS
Iouri Bandajevski est un scientifique biélorusse
qui a travaillé de longues années sur les conséquences
de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Au vu des résultats
de ses travaux, il a dénoncé à plusieurs reprises
l'attitude des autorités soviétiques puis biélorusses
dans la gestion de cet accident aux conséquences désastreuses
pour l'Humanité. Sous un prétexte fallacieux, il a été
condamné en juin 2001 par la Cour suprême de Biélorussie
à huit de prison dans un camp à régime sévère.
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Siège Social :
20 rue Principale, 68480 Biederthal (France) e mail : s.m.fernex@wanadoo.fr Compte bancaire: 00029876060, Crédit Mutuel, 68220 Leymen, France Appel à solidarité en faveur des citoyens
des "villages exclus",
Si nous voulons connaître un jour
le véritable impact de la catastrophe de Tchernobyl, nous devons
disposer de sources d'information fiables, en particulier dans les pays
les plus touchés : l'Ukraine, la Russie et le Bélarus. Il
faut que des recherches puissent être conduites par des scientifiques
indépendants du lobby nucléaire, capables de résister
aux pressions de leur pays.
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Le 19 septembre dernier, l'association biélorusse "la Société et Nous " sollicitait l'aide de l'institut Belrad, car 9 villages ainsi que la ville de Kalinkovitchi venaient d'être rayés de la liste officielle par un arrêté ministériel du 8 août. Au total, 74.290 personnes dont 24.000 enfants sont ainsi privés des dispositifs de radioprotection. L'association expliquait dans son courrier que l'état a pris sa décision sans véritable étude préalable et sans tenir compte des données sur l'état de santé des enfants. "La Société et Nous" souhaitent disposer d'une étude fiable de la situation afin de l'utiliser pour attaquer en justice la décision ministérielle et obtenir son retrait. Cette action menée avec la société civile est exemplaire. Il ne faut pas que les victimes de Tchernobyl soient revictimisées, par un relâchement des mesures de radioprotection non justifié sur le plan radiologique et sanitaire. Au-delà du Bélarus, il s'agit de montrer combien les normes de radioprotection, en vigueur actuellement, tiennent peu compte de la recontamination continue, depuis 17 ans, de personnes et surtout d'enfants, obligés de s'alimenter avec une nourriture contenant du Cs 137. Pour mener à bien cette étude, dont le coût est estimé à 76.000 euros, le professeur Nesterenko a sollicité l'aide de toutes les associations qui, en Europe, se sont mobilisées pour les victimes de Tchernobyl. Il avait réalisé, il y a deux ans, un travail comparable sur 45 villages, ce qui avait permis de démontrer que les chiffres officiels sous-évaluaient d'un facteur 6 à 8 les véritables niveaux de contamination. Merci de diffuser largement cet appel autour de vous Je souhaite participer au projet "Appel des Villages Exclus" Je recevrai un reçu pour déduction fiscale du montant de ma participation à l'opération Voici mes coordonnées:
Je verse un don de :
Bulletin à renvoyer aux "Enfants de Tchernobyl Bélarus", 20, rue Principale, 68480 Biederthal.
La loi biélorusse impose de mettre en oeuvre des actions de protection dès lors que la dose reçue par les habitants atteint 1millisievert par an (1mSv/an) et que ces actions doivent être maintenues jusqu'à ce que les doses passent en dessous du seuil de 0,1 mSv/an. Selon le professeur Nesterenko cette dose est atteinte dès lors que les enfants présentent un taux de contamination de 15 à 20 becquerels de césium 137 par kilo de poids (Bq/Kg) p.5
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