Déchets nucléaires: un article recommandé Coordination nationale des collectifs contre l'enfouissement des
déchets radioactifs
La Coordination vous recommande la lecture du tout récent n°19 du trimestriel "L'ECOLOGISTE". Ses 66 pages, toujours denses d'informations variées et argumentées, comportent traditionnellement un dossier central. La thématique de ce trimestre: "La crise de l'eau", dont un article "alerte sur l'enfouissement des déchets radioactifs." "Le 15 juin dernier a été votée une loi sidérante. Chargés de définir la gestion des déchets radioactifs les plus épineux -ceux à toxicité quasi éternelle- les parlementaires ont fait le choix de la pire des options, l'enfouissement, aux conséquences incalculables." Ainsi débute l'article, qui se poursuit: - en pointant du doigt la manière dont a été votée cette loi (impossibilité de savoir quels députés et sénateurs étaient présents, et à fortiori qui a voté quoi); - en démontrant que si l'enfouissement est une folie (qui se résume à un pari sur l'avenir), un enfouissement à BURE serait "une véritable aberration" de par la géologie du site, gorgé d'eau; - en alertant sur la contamination qui en résulterait pour le Bassin de la Meuse, mais aussi de la Marne et de là tout le Bassin Parisien... et l'information qui a été délivrée à nombre de décideurs, en vain; - en soulignant que la région Champagne devenant la poubelle nucléaire du pays (Bure - Soulaines - Morvilliers), il y avait lieu de craindre une sérieuse contamination de l'image du fleuron local, le vin de champagne, comme s'en étaient émus à leur époque les viticulteurs de la vallée du Rhône (projet de "laboratoire" dans le Gard); - en s'inquétant des méthodes utilisées pour faire accepter le projet Bure aux élus locaux (achat des consciences) mais en se rassurant par l'implication des populations locales qui répondent fort positivement à une campagne de pétition exigeant un référendum local; - en illustrant le texte par un certain nombre de notes argumentaires; - en dédiant l'article à André Mourot, récemment disparu et qui avait voué toutes ses dernières années à démontrer la réalité de la géologie de Bure. Où trouver L'ECOLOGISTE? en kiosque (6 € le numéro) ou par courrier auprès de la Coordination (6 € également, frais d'envoi offerts), exlusivement à cette adresse: Coordination nationale - BP 17 - 52101 SAINT-DIZIER Cedex (chèques à l'ordre de Coordination nationale) (suite)
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suite:
des maisons confortables et économes Par Samuel Courgey et Jean-Pierre Oliva Voici un livre qui devrait apporter des pistes
à ceux qui cherchent à mettre en application les principes
d'économies d'énergie.
p.28
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Par Rob Edwards - Rédacteur à l'Environnement http://www.sundayherald.com/56616 COMME l'utilisation de l'énergie nucléaire
s'étend, cela deviendra de plus en plus inefficace dans le combat
contre le réchauffement mondial, avertit un rapport par un groupe
de réflexion indépendant, publié aujourd'hui.
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Un point semblable sera fait demain quand le Parti National Écossais (SNP) publiera sa revue d'énergie. Il a été écrit pour le parti par les principaux experts en énergie: Stéphane Salter, Kerr MacGregor et Clifford Jones. La revue du SNP soutient que dans 50 ans ou moins les émissions de dioxyde carbonique de l'énergie nucléaire pourraient être aussi hautes que ceux des centrales électriques au gaz. Et il signale que la technologie nucléaire émet aussi du chlore et du fluor qui peuvent être des milliers de fois plus efficaces dans la cause du chaos du climat. La valeur de l'énergie nucléaire comme une arme contre le changement climatique (accès webmaistre) pourrait avoir été exagéré, et la revue conclut: "L'avantage ne peut pas être aussi important que revendiqué." L'industrie nucléaire, cependant, est optimiste et pense que de nouvelles réserves d'uranium seront découvertes. Et, si pas, il comptera sur le surgénérateur, qui extrait jusqu'à 60 fois plus d'énergie de l'uranium que les réacteurs conventionnels. Selon Luis Echavárri, directeur général de l'Agence d'Énergie nucléaire du club d'OCDE des nations industrialisées, des réacteurs rapides seront nécessaires dans une soixantaine d'années. Ils sont "les plus attirants du point de vue de la durabilité" a-t-il dit. Mais l'avis de l'industrie est contesté par le Vert Chris Ballance MSP. Le réacteur rapide était "une technologie discréditée à travers le monde", a-t-il dit, "et construire des centrales atomiques pour aborder le changement de climat c'est comme d'utiliser un pompier en chocolat." p.29
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Source: quotidien allemand TAZ du 03 août 2006 Il y a une semaine, on est passé
très près de la catastrophe nucléaire dans le réacteur
de la centrale de Forsmark I en Suède. Suite à un court-circuit
plusieurs systèmes de sécurité ont été
défaillants. Un expert dans la construction de ce type de réacteur
affirme que le hasard a évité la fusion du cœur.
Problème supplémentaire à Forsmark:
(suite)
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suite:
Les exploitants de la centrale, tout comme l'autorité étatique SKI estiment que l'appréciation de l'expert en construction de réacteurs est exagérée. La SKI a classé l'incident provoqué par la perte de courant comme "incident sérieux", 2 de l'échelle Ines qui en compte 7. Aucune radioactivité n'a été libérée. Ole Reistad, directeur de l'institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants dans le pays voisin, prend cependant l'incident plus au sérieux que ses collègues suédois. A Forsmark on est "passé près de la catastrophe" et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité, a-t-il déclaré au TAZ. "une telle chose n'aurait jamais dû se produire." Dépêche de la DPA du 03 août 2006: 4 des 10 réacteurs suédois à l'arrêt après l'incident de juillet En Suède, 4 des 10 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt après un incident survenu le 26 juillet à la centrale nucléaire de Formark 1. L'autorité responsable a annoncé jeudi que c'était l'occasion de vérifier les systèmes de sécurité. Information complémentaire venant des sites
Prenant en compte l'incident de Forsmark NPP
(unité 1 et 2), SKI estime que les réacteurs Forsmark (unité
3), Oskarshamn (unité 3) et Ringhals (unité 1-4) peuvent
continuer à fonctionner avec un degré de sûreté
suffisant. L'opinion de SKI est que ces réacteurs ont été
correctement analysés et que les renseignements recueillis par SKI
l'incitent à penser qu'ils peuvent redémarrer
p.30
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SKI-investigation of Forsmark 1 Suite à l'arrêt automatique de Forsmark1 (25 juillet 2006) SKI a mené une enquête préliminaire pour se faire une idée de la séquence accidentelle, de ses conséquences et des actions de sauvegarde. A partir de ces premières analyses, il apparaît que les équipes ont correctement géré la situation. À cause de la séquence compliquée, le personnel SKI a été envoyé sur le site pour collecter les informations sur le déroulement de l'incident. SKI estime pouvoir utiliser dans son rapport l'analyse de FKA. Les enquêteurs de SKI ont conclu que FKA avait bien mesuré la gravité de la situation en cherchant la cause de l'arrêt, en déterminant quel équipement faisait défaut et en prenant les mesures correctives adéquates. |
Description de l'incident Après la coupure d'électricité causée par le court-circuit au niveau d'un commutateur Forsmark1 a subi un arrêt d'urgence et les systèmes de sûreté ont été activés. Le réacteur à l'arrêt peut être suivi grâce aux systèmes de surveillance, mais l'arrêt de la puissance électrique a coupé les ordinateurs d'où aucune indication sur l'état du coeur. Le système de refroidissement de secours a été activé ainsi que l'aspersion dans l'enceinte. Le personnel était très attentif à l'alimentation en eau (risque de fusion de cœur). Il a fallu 23 minutes pour faire démarrer les 2 groupes électrogènes et stopper alors les apports d'eau. Autre problème, cette fois sur l'entreposage Clab
p.31
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