URGENT
Centrale nucléaire vendue par M.
Sarkozy au dictateur Kadhafi:
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Nicolas Sarkozy a menti le 24 juillet Lors de sa conférence de presse le 24 juillet à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a été interrogé par un journaliste qui s'est fait l'écho des accusations portées par le Réseau "Sortir du nucléaire": celui-ci annonçait que les infirmières bulgares allaient servir de "monnaie d'échange" pour un véritable "troc nucléaire". M Sarkozy a nié l'existence d'un tel arrangement et, le lendemain, M Martinon, porte-parole de l'Élysée, a affirmé qu'il n'était "pas question" de parler de "coopération nucléaire" au cours de la rencontre entre les deux chefs d'État mercredi. En réalité, il est clair que cet accord nucléaire était prêt depuis longtemps et qu'il n'a pas été rédigé en quelques minutes dans le palais du dictateur libyen. L'aveu de M Sarkozy sur le "Grenelle de l'environnement" En signant avec M Kadhafi un accord pour développer un programme nucléaire, M Sarkozy avoue involontairement que le "Grenelle de l'environnement", qui doit se tenir à l'automne, ne servira à rien: M Sarkozy a d'ores et déjà décrété que le nucléaire était acceptable sur le plan environnemental (alors qu'aucune solution n'existe pour les déchets radioactifs, et que l'accident nucléaire menace plus que jamais). Les accusations portées par le Réseau "Sortir du nucléaire", qui refuse de participer au "Grenelle", se révèlent encore une fois exactes. 26/07/07 - énergie Nucléaire civil: rencontre Sarkozy-Kadhafi 24 heures après la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien, le président Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner se sont rendus en Libye afin de rencontrer le colonel Kadhafi. Ils ont conclu un accord sur le nucléaire civil. A l'occasion de ce déplacement, la France et la Libye ont signé un mémorandum d'accord sur le nucléaire civil qui prévoit la fourniture d'un réacteur nucléaire. Selon le secrétaire général à la présidence, Claude Guéant, l'accord signé vise à "fournir à la Libye un réacteur nucléaire qui permette la fourniture d'eau potable". Il ajoute que "l'eau potable est essentielle en Libye. La France va engager des études de faisabilité pour permettre l'installation de ce réacteur et la formation du personnel technique". Le président français a par ailleurs précisé que si accord il devait avoir, il associerait vraisemblablement le français Areva et n'interviendrait que "dans plusieurs mois ou plusieurs années". Parallèlement, un autre projet de coopération entre la France et la Libye pourrait concerner la recherche de gisements d'uranium, uranium dont aurait besoin Areva. Nucléaire civil pour les pays du Sud Enfin, Nicolas Sarkozy justifie cette rencontre avec le dirigeant libyen et les accords à venir entre les deux pays. "Le nucléaire c'est l'énergie du futur. Si on ne donne pas l'énergie du futur aux pays du sud de la Méditerranée, comment ils vont se développer? Et s'ils ne se développent pas, comment on va lutter contre le terrorisme et le fanatisme?". p.25
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3 mois de prison avec sursis, telle est la peine extraordinairement sévère prononcée aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Bourges (Cher), à l'encontre des douze militants de Greenpeace qui avaient pénétré sur le site de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, le 27 mars dernier. Les militants ont été condamnés pour "pénétration non autorisée sur un site intéressant la défense nationale". Si le tribunal ne leur a pas infligé d'amende, il a cependant assorti la condamnation - très lourde pour des non récidivistes - d'une confiscation de l'ensemble du matériel utilisé lors de cette action. "Voilà la peine la plus lourde jamais prononcée à l'encontre de militants de Greenpeace en France, déplore Yannick Rousselet, chargé de la campagne Énergie de l'organisation de défense de l'environnement. Nous sommes extrêmement surpris que le tribunal correctionnel de Bourges se soit estimé compétent pour délibérer sur une telle affaire qui, en théorie, doit être jugée par un tribunal militaire puisqu'une centrale nucléaire est considérée comme une zone regardant la défense nationale. Greenpeace va bien entendu faire appel de cette décision." |
Le 27 mars 2007, douze militants de Greenpeace avaient pénétré sur la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire et escaladé l'une des deux tours de refroidissement pour y peindre le slogan "EPR=Danger". Cette action de protestation pacifiste avait pour but de dénoncer les choix énergétiques français et d'interpeller l'opinion publique et les candidats à la présidentielle sur la construction du réacteur EPR sur le site de la centrale de Flamanville (Manche). Aujourd'hui, Greenpeace espère que le Grenelle de l'environnement prévu pour le mois d'octobre sera l'occasion d'un véritable débat sur la politique énergétique de la France et que la construction du réacteur EPR de Flamanville sera remise en cause. Voilà la condition sine qua non à la mise en oeuvre d'une politique énergétique ambitieuse, alliant efficacité énergétique et développement massif des renouvelables, seules solutions durables et porteuses de paix pour lutter contre l'effet de serre et les changements climatiques. Nous sommes à votre disposition pour toute réaction ou complément d'information. Cordialement, Adélaïde Colin - Greenpeace France
01 44 64 02 15 / 06 84 25 08 25 p.26a
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Greenpeace dénonce les manquements aux normes de sécurité posé par l'EPR en Finlande et répète que le nucléaire n'offre pas de réponse au réchauffement de la planète. Olkiluoto/Raumo (Finlande), le 28 mai 2007 – Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 mai, des activistes de Greenpeace ont bloqué l'accès au chantier de construction du réacteur EPR d'Olkiluoto, en Finlande. Six grimpeurs (deux Britanniques, trois Finlandais et un Français) ont pénétré sur le site et ont pris possession de la plus haute grue s'élevant au coeur du chantier. Ils occupent toujours la grue. "18 mois de retard, plus de 730 millions de dépassement budgétaire, 1.000 violations des règles de qualité et de sûreté… Depuis le lancement des travaux mi-2005, le chantier de l'EPR tourne au désastre, dénonce, depuis Olkiluoto, Martina Krüger, responsable de la campagne Énergie de Greenpeace Nordic. Nous demandons à la compagnie d'électricité finlandaise TVO de rendre publique la liste du millier de non-conformités des spécifications de qualité et de sûreté détectées sur ce chantier." TVO avait estimé la construction de ce réacteur de 1.600 MW à 2,5 milliards € sur quatre ans. Aujourd'hui, la facture dépasse déjà les 4 milliards €. Cette action de protestation contre les problèmes de sûreté et de sécurité rencontrés sur le chantier du premier réacteur pressurisé européen (EPR, de l'anglais "European Pressurized Reactor") intervient alors qu'au niveau international, certains gouvernements tentent de promouvoir le nucléaire comme une réponse au réchauffement de la planète. "Attention à ne pas instrumentaliser la lutte contre les changements climatiques pour en faire un outil marketing destiné à promouvoir le nucléaire, avertit Frédéric Marillier, responsable de la campagne Energie de Greenpeace France. Le nucléaire n'offre aucune réponse au réchauffement planétaire. |
Au contraire, le nucléaire est une énergie dangereuse, risquée et non durable puisqu'elle utilise de l'uranium, dont les ressources sont limitées. Surtout, le nucléaire empêche de mettre en oeuvre une politique d'efficacité énergétique et d'économies d'énergie, et étouffe toute tentative de développer massivement les renouvelables." Il y a un mois, des militants de Greenpeace avaient occupé durant deux jours le chantier de construction du second EPR, à Flamanville, en France. Après l'élection présidentielle, le Président Nicolas Sarkozy et son ministre de l'Écologie, du Développement durable, de l'Énergie et des Transports Alain Juppé (Monsieur Borloo maintenant) ont réaffirmé leur volonté développer le nucléaire comme une réponse au réchauffement de la planète. La semaine dernière, en Finlande, le gouvernement a commence à travailler sur une stratégie de lutte contre le réchauffement climatique de long terme. Le 23 mai, Tony Blair a présenté au Parlement britannique une refonte de la politique énergétique de la Grande-Bretagne sous la forme d'un Livre blanc qui préconise la construction de nouvelles centrales nucléaires. Il n'en a pas fallu plus au groupe énergétique français EDF pour annoncer son ambition de construire quatre à cinq centrales nucléaires de troisième génération EPR en Grande-Bretagne. "C'est une pure folie, reprend Frédéric Marillier. Les problèmes rencontrés sur le chantier finlandais mettent en évidence l'incapacité de TVO mais surtout du fournisseur Areva à mener un tel chantier. Il y a urgence à ce que la France et la Grande-Bretagne tirent les leçons de ce qui se passe en Finlande!" Photos et vidéo disponibles sur demande. Contacts Frédéric Marillier, chargé de campagne Énergie : 06 73 89 55 04. Adélaïde Colin, chargée de communication: 06 84 25 08 25 p.26b
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Agence France Presse - 26 juillet 2007 - PARIS -
La fourniture à la Libye d'un réacteur
nucléaire pour permettre à ce pays de désaliniser
de l'eau de mer est un "subterfuge", et il serait "bien plus efficace et
bien moins cher" d'utiliser pour cela l'énergie solaire, a estimé
jeudi dans un communiqué le réseau d'associations "Sortir
du nucléaire".
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Pour Sortir du nucléaire, il ne fait pas de doute que "nucléaire civil et militaire sont indissociables", et que "livrer du nucléaire civil à la Libye reviendrait à aider ce pays à accéder tôt ou tard à l'arme atomique". Le réseau anti-nucléaire avait tiré la sonnette d'alarme mardi, soupçonnant le président de la République Nicolas Sarkozy de se livrer à "un troc nucléaire" en échange des infirmières bulgares. Nicolas Sarkozy avait pour sa part assuré lors d'une conférence de presse à l'Élysée le même jour qu'il n'avait "absolument pas été question" d'un quelconque accord dans le domaine nucléaire. La Libye et la France ont signé en mars 2006 à Tripoli un protocole d'accord sur la recherche nucléaire civile, le premier du genre depuis l'annonce par le dirigeant libyen en 2003 de sa décision de renoncer à son programme d'armes de destruction massive. Ce protocole porte sur les recherches et l'utilisation de la technologie nucléaire dans le domaine civil: médical, eau, agriculture. p.27a
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Les citoyens français vont-ils payer la différence?
Alors que la ministre de l'Économie
Christine Lagarde doit se rendre demain mardi à Pékin pour
signer le contrat de vente par la France à la Chine de deux réacteurs
nucléaires EPR, le Réseau "Sortir du nucléaire" estime
que cette transaction est certainement loin d'être la "bonne affaire
pour la France" qui été annoncée ces derniers jours.
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20 minutes.fr - 30 juillet 2007 Areva arnaquée par la Chine? Mauvaise affaire chinoise pour Areva? Le géant français du nucléaire aurait cassé les prix pour remporter le contrat portant sur la fourniture de deux réacteurs: http://www.20minutes.fr/article troisième génération (EPR) à la Chine, d'après "Sortir du nucléaire". Le montant du contrat s'élèverait à 3,66 milliards €, selon le réseau écologiste. Un chiffre, confirmé de source proche du dossier, qui paraît un peu faible comparé aux trois milliards d'euros qu'ont coûté un seul réacteur à la Finlande. "Il est donc nécessaire que les autorités françaises (...) disent la vérité aux Français, qui risquent bien de payer la différence sous la forme d'aides publiques, certainement dissimulées, à l'exportation", dénonce le réseau écologiste. Areva n'a pas souhaité faire de commentaire... Signature reportée Comme en écho aux révélations du réseau "Sortir du nucléaire", la France et la Chine ont reporté la signature officielle du contrat, prévue initialement mardi à Pékin. La faute à des problèmes "techniques et d'agenda", a indiqué un proche du dossier. Mais rien qui ne remette en cause le contrat, a précisé la même source. p.27
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