Les accidents d'Epinal, de Toulouse, de
..., ont déclenché des inspections et un suivi des services
hospitaliers.
Cependant il n'en reste pas moins que certains
établissements ne répondent, ne se mettent pas en conformité.
Il est vrai qu'ils ne sont pas aidés: les appareils ne sont pas
si simples et les programmes sont aberrants. La note
pour le programme MOSAIC est un modèle du genre. Ce problème
des nombres entiers et de virgule existait en 1960 avec les premiers ordinateurs:
comment peut-il encore exister en 2008? Et en plus il y a au moins 1 à
2 ans qu'il a été signalé!!
Quant à la faute de Quimper: manque
de personnel. Evidemment, mais tout de même...
Le nucléaire médical a encore
des progrès à faire, mais finalement guère plus que
celui des grosses installations. Il est impératif d'avoir le personnel
suffisant et formé sinon c'est l'erreur assurée. En effet
soit le personnel n'est pas mis au courant, soit de toute façon
il est pressé par le temps. Cela finit par générer
les mêmes erreurs.
Châlons-en-Champagne, le 4 juillet 2008 Monsieur le Directeur Centre Hospitalier 1, avenue Michel de l'Hospital - BP 608 02321 SAINT-QUENTIN Objet: Inspection du 18 juin 2008 faisant suite à la déclaration d'un événement significatif dans le domaine de la radioprotection survenu le 3 juin 2008. Suite à la déclaration d'un événement
significatif dans le domaine de la radioprotection survenu le 3 juin 2008,
l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a réalisé
une visite du service de radiothérapie du centre hospitalier de
ST Quentin le 18 juin 2008. L'événement survenu le 3 juin
2008 avait été déclaré à l'ASN.
PJ:- Annexe 3 au guide ASN/DEU/03: Modèle type de compte rendu
d'événement significatif
Annexe au courrier n°0669-2008 du 4
juillet 2008
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A1. Je vous saurais gré de bien vouloir me faire part de vos observations et réponses concernant l'ensemble des points précisés dans la lettre de suite précité relatif à l'inspection du service de radiothérapie réalisée le 4 octobre 2007. B/ COMPLEMENTS D'INFORMATIONS
p.17
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Inspection du 19 juin 2008 Châlons-en-Champagne, le 26 juin 2008 Monsieur le Directeur Centre hospitalier de Troyes 101 avenue Anatole France 10003 Troyes Cedex Objet: Inspection du 19 juin 2008 relative à la radioprotection des patients en radiothérapie externe et à la prévention des incidents par une approche sur les facteurs organisationnels et humains (FOH). Monsieur,
Annexe au courrier n°0612-2008 du 26 juin 2008 A/ DEMANDES D'ACTIONS CORRECTIVES - Ressources humaines en radiothérapeute
(suite)
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suite:
Il en résulte que l'équipe de radiothérapie, en tenant compte de la participation aux réunions de concertation pluridisciplinaire, devrait être constituée par: - 1 radiothérapeute pour 300 à 400 traitements annuels, dont 1 ETP minimum par centre; - 1 radiophysicien pour 350 à 500 traitements annuels, dont 1 ETP minimum par centre; - 2 ETP de manipulateurs en électroradiologie par appareil de traitement et en permanence pendant les heures d'ouverture du centre, et au moins 1 manipulateur au simulateur; - 1 dosimétriste au moins. Le service de radiothérapie du Centre hospitalier de Troyes, exploitant un accélérateur de particules et un appareil de télégammathérapie, a réalisé 650 traitements de radiothérapie en 2006. Il a été précisé aux inspecteurs que la composition de votre équipe de radiothérapie, exprimée en ETP, du service de radiothérapie du Centre hospitalier de Troyes est la suivante: - 0,5 radiothérapeute; - 2 PSRPM; - 5,8 manipulateurs en électroradiologie; - 1 dosimétriste. Par ailleurs, il a été précisé que les démarches de recrutement d'un radiothérapeute n'ont pas abouti à ce jour. Le critère de la circulaire DHOS/SDO/O1 n°2002-299 du 3 mai 2002 susmentionnée relatif au nombre de radiothérapeutes, exprimé en ETP, compte tenu du nombre de traitements annuels, n'est pas respecté. A1. Considérant les démarches
de recrutement en radiothérapeutes entreprises afin de vous conformer
aux dispositions de la circulaire DHOS/SDO/O1 n°2002-299 du 3 mai 2002
susmentionnée, je vous demande de me tenir informé de leurs
résultats dans les plus brefs délais.
p.18
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Il a été indiqué aux inspecteurs que sur les deux PSRPM du service, l'une des deux PSRPM du service est toujours présente pendant les heures de traitement sauf pendant la pause de déjeuner. Par ailleurs, il a été précisé que les démarches de recrutement d'une PSRPM, en raison de la pénurie de PSRPM sur le marché du travail, n'ont pas abouti à ce jour. La disposition de l'arrêté du 19 novembre 2004 susmentionné relatif à la présence du PSRPM pendant la délivrance de la dose de rayonnements aux patients, compte tenu du nombre d'ETP en PSRPM dans le service, n'est pas respectée pendant la pause déjeuner. A2. Considérant les démarches
de recrutement en PSRPM entreprises afin de vous conformer aux dispositions
de l'arrêté du 19 novembre 2004 susmentionné, je vous
demande de me tenir informé de leurs résultats dans les plus
brefs délais.
A3. Je vous demande d'arrêter un plan décrivant l'organisation de la radiophysique médicale. B/ COMPLEMENTS D'INFORMATIONS Formation du personnel à la radioprotection
des patients
(suite)
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suite:
B1. Je vous demande de vous assurer que les personnes concernées par la formation portant sur la radioprotection des patients exposés. aux rayonnements ionisants en auront bénéficié au cours de leur formation initiale ou qu'ils auront suivi cette formation au plus tard le 19 juin 2009. Démarche de management de la qualité
L'article R. 1333-59 du code de la santé
publique précise que pour l'application du principe d'optimisation
mentionné au 20 de l'article L 1333-1, sont mises en oeuvre lors
du choix de l'équipement, de la réalisation de l'acte, de
l'évaluation des doses de rayonnements ou de l'activité des
substances radioactives administrées, des procédures et opérations
tendant à maintenir la dose de rayonnement au niveau le plus faible
raisonnablement possible. Sont applicables à ces procédures
et opérations les obligations de maintenance et d'assurance de qualité,
y compris le contrôle de qualité prévu à l'article
L. 5212-1.
B2. Je vous invite à poursuivre la
démarche d'assurance de la qualité initiée au sein
de votre service de radiothérapie et à tenir compte, notamment,
des points suivants:
C/ OBSERVATIONS p.19
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Code: INS-2008-PM2C51-0001 Messieurs les docteurs M.DRAY et P.COLIN SCP de radiothérapie et d'oncologie médicale 38 rue de Courlancy 51100 Reims Objet: Inspection du 24 juin 2008 relative à la radioprotection des patients en radiothérapie externe et à la prévention des incidents par une approche sur les facteurs organisationnels et humains (FOH). Docteurs,
(suite)
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suite:
Je vous demande, conformément à la décision AFSSAPS du 27/07/07 fixant les modalités du contrôle de qualité interne en radiothérapie, de réaliser le contrôle qualité du TPS BRAINLAB ainsi que du dispositif de record and verify. Les procédures décrivant la nature des contrôles qualité à réaliser pour chaque accélérateur, l'imagerie portale associée, les TPS et le dispositif de record and verify doivent faire apparaître la gestion des non-conformités conformément à la décision AFSSAPS du 27/07/07. Je vous demande également de vous assurer que les dispositifs médicaux, qui concourent à la préparation du traitement (scanner, IRM et Petscan) et qui ne dépendent pas de votre unité, font l'objet d'une maintenance et de contrôles qualité. 2. Spécifications techniques et cahier des charges en radiothérapie Je vous invite à rédiger une procédure sur la préparation de spécifications techniques et cahier des charges avant acquisition d'équipements de radiothérapie. Elle pourra s'appuyer sur le document de l'AFSSAPS «Recommandations relatives à la recette des dispositifs médicaux de radiothérapie externe» de mars 2008. 3. Double calcul des UM* Je vous invite à poursuivre vos investigations dans la recherche d'un logiciel de double calcul des UM et a nous tenir informés de l'aboutissement de cette démarche. *Note Gazette: ce point est explicité par la note suivante. Les Unités Moniteurs (UM) sont renseignées dans un champ de la programmation par un champ désigné comme entier. La virgule est alors ignorée et la valeur (par ex 5,5 traitée comme 55, ou même 5,40 traitée comme 540 donc le facteur 10 est le + optimiste. p.20
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Problème de séparateur décimal dans MOSAIQ affectant les champs d'Unités Moniteurs (UM). Ce problème affecte toutes les versions de MOSAIQ. L'année dernière, IMPAC a attiré
l'attention de ses utilisateurs sur un problème impliquant le traitement
des données numériques décimales ou fractionnelles
dans MOSAIQ, suite auquel l'application échoue dans la reconnaissance
de la virgule comme séparateur décimal et interprète
mal les données numériques fractionnelles. En conséquences,
IMPAC a mis en place deux résolutions temporaires, la seconde (version
1.20R2) permettant la conversion automatique de toutes les virgules saisies
dans les champs numériques non entiers en point (".") et donc l'interprétation
correcte de la valeur fractionnelle. Merci de vous référer
à la lettre jointe pour un rappel complet du problème de
l'année dernière. Récemment, un symptôme différent
et très particulier du même problème a été
reporté en France, un symptôme impliquant les champs d'Unités
Moniteurs (UM) que la seconde résolution n'a pas corrigé.
Dans MOSAIQ, certains champs numériques sont définis dans
le système comme entiers, d'autres comme décimaux. Certains
autres champs sont configurables par les utilisateurs soit comme entiers
soit comme décimaux. Les champs UM sont configurables selon la caractérisation
de la machine (accélérateur linéaire). Certaines machines
sont incapables de délivrer des UM fractionnelles. Pour les machines
pouvant supporter les UM fractionnelles, le paramétrage lié
aux UM de la caractérisation de la machine dans MOSAIQ devrait correspondre
à vos pratiques cliniques. Si la caractérisation des UM d'une
machines est laissée indéfinie, MOSAIQ configure automatiquement
les champs UM par défaut en entiers*.
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Les protocoles d'IMPAC d'import de données de traitement ne sont pas affectés par ce problème. Toutes les valeurs d'UM - entières et fractionnelles - sont importées correctement dans MOSAIQ depuis le Système de Planification des Traitements (TPS). Vous ne rencontrerez donc pas d'erreur d'UM systématique. La mise en défaut décrite ci-dessus ne s'applique qu'aux saisies ou aux modifications manuelles des champs d'UM. Pour la reproduire, un utilisateur doit manuellement saisir une valeur décimale dans un champ d'UM désigné comme entier, une désignation basée sur la caractérisation approuvée de la machine. En prévention, la pratique clinique standard suggère que l'utilisateur contrôle les valeurs du champ de traitement avant le traitement et après l'import initial de chaque plan issu d'un système de planification de traitement, après la saisie ou la modification des données du champ de traitement, et entre les administrations des fractions du traitement. De tels contrôles devraient alerter l'utilisateur du problème potentiel avant qu'il ne débouche sur un surdosage réel. IMPAC a développé une résolution optimale et permanente du problème point/virgule, par laquelle l'incompatibilité de l'application avec le séparateur décimal virgule est totalement corrigée. Cette résolution, qui s'applique à la fois aux champs définis comme entiers et aux champs définis comme décimaux, corrigera le scénario mis en évidence précédemment et empêchera la mise en défaut débouchant sur un nombre d'UM changeant ou non valide. IMPAC en est à l'étape finale de tests de cette nouvelle version du logiciel, et prévoit sa mise à disposition dans un futur proche. Cependant, un délai supplémentaire sera nécessaire pour traduire l'interface utilisateur dans la langue du pays utilisateur. IMPAC distribuera une note utilisateur lorsque la version qui contient cette résolution, MOSAIQ v.1.60, sera disponible. La mise à jour sera obligatoire pour les sites français. Annexe: Merci de distribuer cette note à tous les utilisateurs
de logiciel IMPAC de votre organisation qui sont potentiellement affectés
par ce problème. Les organismes de tutelle concernés ont
été informés de cette action corrective.
*La caractérisation machine et les champs UM font partie de SEQUENCER, un dispositif médical qui est un module de MOSAIQ. p.21a
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Le 4 juillet 2008, le Centre Hospitalier de Quimper a déclaré à la division de Nantes de l'ASN une erreur d'exposition d'un patient traité en radiothérapie externe. Dans le cadre d'une irradiation réalisée à l'été 2007, la préparation du traitement a été effectuée sur le côté opposé à celui devant recevoir les rayons. Cette inversion n'a pas été détectée lors des différentes étapes de validation du traitement et a donc conduit à une irradiation localisée du côté droit au lieu du côté gauche du patient, répétée lors de chaque séance. En juin 2008, le patient a de nouveau été adressé à l'établissement du fait de manifestations cliniques au niveau de la zone qui n'avait pas été traitée en 2007. C'est à cette occasion que l'erreur a été détectée. Le patient a été informé et a bénéficié d'un traitement correctif. Il fait également l'objet d'un suivi médical particulier par le Centre Hospitalier de Quimper. Selon l'équipe médicale, la dose reçue sur la zone inappropriée ne devrait pas entraîner de conséquences pour sa santé. |
La division de l'ASN de Nantes a procédé à une inspection le 10 juillet 2008 qui a permis de connaître précisément les circonstances de l'incident et d'analyser les mesures correctives prises par l'établissement. Celles-ci consistent principalement en la mise en place par le service d'une contre-validation par un deuxième oncologue radiothérapeute de tous les dossiers des patients. Cet incident est classé au niveau 2 de l'échelle expérimentale ASN-SERO des événements de radiothérapie* qui en compte 8. * L'échelle ASN-SFRO vise à permettre une communication vers le public, en des termes accessibles et explicites, sur les événements de radioprotection conduisant à des effets inattendus ou imprévisibles affectant des patients dans le cadre d'une procédure médicale de radiothéra¬pie externe. À l'issue de 12 mois d'expérimentation, l'échelle révisée est entrée en vigueur le 24juillet 2008. L'échelle révisée ASN-SFRO est consultable sur le site Internet de l'ASN. p.21b
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