Incident ou juste la suite de mauvais contrôles...
Dampierre 9 juillet
Suite à une info sur:
http://www.mcm-arso.org/
et un questionnement directement au niveau ASN-Orléans, voici
la réponse:
La Direction du CNPE de Dampierre nous
a informé que, suite à une erreur d'exploitation (vanne trouvée
ouverte lors du conditionnement du circuit GSS alors qu'elle aurait dû
être fermée), une soupape du circuit secondaire AHP s'est
ouverte une cinquantaine de fois dans la nuit du 8 au 9 juillet 2009, pendant
les opérations de redémarrage de la centrale numéro
1.
Il y a donc eu relâchement de vapeur
mais en aucun cas de radioactivité puisqu'il s'agit du circuit secondaire
(vapeur qui alimente la turbine).
Les soupapes sont des organes de sécurité
qui équipent les équipements sous pression. Elles sont prévues
pour s'ouvrir et empêcher la montée en pression, au-delà
de la pression maximale de service, des équipements qu'elles protègent.
Dans le cas présent, la soupape
AHP s'est normalement ouverte pour empêcher la montée en pression
du réservoir qu'elle protège, qui recevait de manière
inappropriée de la vapeur du fait de la vanne laissée ouverte.
Commentaire: c'est possible, mais 50 fois:
la réaction fut longue...
Vendredi 17 juillet 2009 : incident niveau 1
CENTRALE DU TRICASTIN – Unité de production N°3
Info CIGEET
Ecart dans la réalisation des opérations de redémarrage
de l'Unité de Production N°3
Le redémarrage d'un réacteur,
après un arrêt pour maintenance, passe par des étapes
successives avec une montée en puissance progressive. La durée
de ces différentes étapes est définie par les règles
d'exploitation de la centrale.
Le 13 juillet lors du redémarrage de
l'Unité de Production N°3 après un arrêt pour maintenance,
les équipes de la centrale ont constaté que la durée
autorisée, fixée à 1h00, de l'une de ces étapes
avait été dépassée de 3 minutes.
Immédiatement les opérateurs
ont engagé les actions nécessaires pour ramener l'installation
dans le domaine de fonctionnement autorisé, qui a été
atteint 10 minutes plus tard. Les opérations de démarrage
de l'Unité N°3 se sont ensuite poursuivies normalement.
Cet écart d'une durée totale
de 13 minutes n'a eu aucune conséquence sur la sûreté
des installations.
Après analyse et s'agissant d'un
écart dans la préparation des opérations de redémarrage,
la direction du site a déclaré un événement
significatif de Sûreté au niveau 1 de l'échelle INES
qui en compte 7.
Usine nouvelle.com - 13/05/2009
Grève à la centrale nucléaire de Paluel: un
réacteur bloqué et menaces sur les autres.
Lancé le 7 mai 2009, un mouvement de
grève touche le Centre Nucléaire de Production d'Electricité
(CNPE) de Paluel (Seine-Maritime) dont un des quatre réacteurs est
à l'arrêt. «Ce réacteur de 1.300 MW a été
mis en sûreté par les équipes de conduite grévistes,
ce qui empêche le chantier de rechargement de cette tranche I de
se dérouler» commente Joël Dujardin, délégué
CGT du site où travaillent 1.200 personnes, «par ailleurs,
nous ferons de même avec la tranche III si nos revendications n'aboutissent
pas» précise-t-il.
«Si la direction veut remettre en
marche ce réacteur à la fin de son arrêt technique
en cours, il sera lui aussi bloqué par les équipes de conduite.
Nous sommes déterminés pour nos revendications - 5% d'augmentation
et une prime de rattrapage de pouvoir d'achat de 1.500 € pour tous
- et dans notre soutien à nos collègues d'ERDF, de RTE et
GRDF avec lesquels EDF et GDF refusent de négocier».
Selon le délégué, les
agents sont si déterminés que la direction du site de Paluel,
l'un des plus importants de France avec 7% de l'électricité
fabriquée par sa maison-mère, EDF, aurait renoncé
à effectuer un arrêt technique programmé prochainement
sur la tranche II et aurait même «démobilisé»
les sous-traitants retenus pour intervenir.
Ce que dément formellement la direction.
Celle-ci indique «qu'aucun arrêt technique n'est programmé
en 2009 sur le réacteur numéro II». Quant à
la tranche III dont l'arrêt technique devrait prochainement prendre
fin, «aucune date de remise en marche n'est encore officiellement
prévue». Enfin, concernant la tranche I, sa mise en sûreté
«ralentit les travaux, mais ils sont effectués».
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suite:
Romandie News
ErDF et GrDF: coupures de courant à Gennevilliers,
de gaz à Toulouse
(AFP / 12 mai 2009 19h37)
PARIS - La semaine d'action des agents en grève
d'ErDF et GrDF, les filiales de distribution d'EDF et GDF, s'est traduite
mardi par des coupures de courant à Gennevilliers et de gaz à
Toulouse, a-t-on appris auprès des directions des deux entreprises,
qui ont porté plainte contre X.
Plusieurs centaines d'agents ont pris le contrôle
dans la matinée d'un poste de transformation à Gennevilliers
(Hauts-de-Seine) et coupé le courant à 15.000 clients, a
indiqué à l'AFP la direction d'ErDF, qui a porté plainte
contre X.
"Le courant a été rétabli
un peu avant midi. Nous avons déposé une plainte contre X,
comme nous le faisons à chaque fois", a indiqué ErDF
à l'AFP.
Par ailleurs, un millier de clients de GrDF
ont été privés de gaz à Toulouse, selon la
direction, qui a également porté plainte contre X.
"Notre priorité est de rétablir
l'alimentation, il faut passer dans chaque logement, ce devrait être
rétabli dans la soirée de mardi ou mercredi matin", a
indiqué un porte-parole.
Les salariés d'EDF et GDF de la région
Midi-Pyrénées ont cependant voté mardi la "suspension"
de leur mouvement, après 48 jours de grève, selon la CGT
Mines-Energie.
Le personnel, réuni en assemblées
générales à Toulouse, dans le Lot, en Ariège
et en Aveyron, a accepté notamment les protocoles signés
avec la direction sur le retrait de projets d'externalisation et l'embauche
de 129 agents.
Concernant le second point de désaccord
avec la direction des groupes en Midi-Pyrénées, les poursuites
éventuelles contre certains grévistes, le personnel a voté
"la suspension du mouvement, mais la continuité sous d'autres
formes chaque fois qu'un agent sera convoqué pour être sanctionné,
ou qu'il y aura un dépôt de plainte", a indiqué
le syndicat.
Sur l'ensemble du territoire, la proportion
de grévistes était de 9,67% pour les deux entreprises réunies
en fin d'après-midi, a précisé un porte parole.
"Il y a eu des assemblées générales
un peu partout, nous n'avons pas encore de récapitulatif de ce qui
a été voté. En Midi-Pyrénées, c'est
une suspension, je suis sûr qu'ils seront dans l'action le 19 mars",
a indiqué à l'AFP une porte-parole de la fédération
CGT de l'énergie.
Depuis la fin mars, des salariés d'ErDF
et GrDF observent des arrêts de travail sporadiques, et procèdent
à des coupures de courant chez les abonnés ou opérations
sauvages "heures creuses" pour réclamer des hausses de salaire de
5%, une prime de 1.500 € ainsi que l'arrêt de projets d'externalisation
d'emplois.
Quatre syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC) avaient
annoncé une semaine de mobilisation du 11 au 15 mai sur le sujet,
avec un "temps fort" mardi.
Les mouvements sociaux vont coûter
450 millions € à EDF sur l'année
(AFP) – 31 juillet 2009
PARIS -- Le mouvement de grève qui a affecté les centrales
nucléaires d'EDF au printemps va coûter 450 millions €
au groupe d'électricité sur l'année 2009, dont 270
millions € au 1er semestre, a annoncé le groupe jeudi.
L'impact sur le premier semestre "est essentiellement
lié à une perte de production nucléaire que nous estimons
à 7,6 térawattheures" (TWh, milliards de KWh), a affirmé
le PDG d'EDF Pierre Gadonneix, au cours de la conférence de présentation
des résultats semestriels du groupe public.
La facture est évaluée à
450 millions € sur l'ensemble de l'année car "les grèves
qui ont eu lieu ont désorganisé les arrêts de tranche
pour rechargement en combustible des centrales", a expliqué
Jean-Louis Mathias, directeur général délégué.
Or, "on sait mesurer d'ores et déjà
l'impact sur la production au second semestre de la désorganisation
liée au mouvement du 1er semestre", a-t-il ajouté.
La production nucléaire avait été
perturbée pendant plusieurs semaines au printemps par un conflit
sur les salaires et l'embauche de prestataires extérieurs surnommés
les "nomades du nucléaire".
Ce mouvement avait poussé la direction
d'EDF à autoriser les directeurs de centrales nucléaires
à réquisitionner les grévistes. La direction estimait
que le mouvement de grève risquait de provoquer des "coupures d'électricité".
Les tempêtes, qui ont privé plusieurs
millions de foyers en électricité au début de l'année,
ont en outre coûté 150 millions € à EDF.
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