Colloque La préparation au post-accidentel nucléaire Sortir du silence, entrer dans la transparence Lille: 4 décembre 2009 Environnement
et Développement Durable (EDA) est une association qui s'est
développée près de Metal Europ, mais aussi pas si
loin de Gravelines. Elle a sans relâche travaillé avec les
citoyens et cherché avec eux à trouver des solutions.
Le bilan de ces 3 ans (2006-2009)
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En ce qui concerne les enquêtes de santé: il reste à trouver comment les mener, comment les partager avec les riverains. Des expériences sont en cours; espérons qu'on pourra en sortir un guide . En ce qui concerne les mesures dans l'environnement: le réseau devrait apporter un bilan général. Il faut aussi que les CLI puissent organiser des suivis, mais lesquels? En matière de sûreté, c'est également encore difficile Et pour réaliser toutes ces actions, il faut un financement qui est prévu dans la loi, mais toujours en devenir. Le Haut Comité pour la Transparence et l'Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN): - peut se saisir de toute question relative à l'accessibilité de l'information sur les risques liés aux activités nucléaires. Il a donc réagi sur les transports maritimes, sur la gestion des déchets (réversibilité), sur le secret (défense, médical, financier, industriel...) - a été saisi par le ministre sur les sites pollués, sur l'uranium appauvri. - va organiser (art 10 de la loi déchets) des concertations et des débats sur la gestion des matières et déchets nucléaires - participe à la demande de l'ANCLI au suivi de l'application de la Convention d'Aarhus dans les pays européens. Il a eu sa première réunion en 2008 (18 juin). Le seul point est qu'il ne peut pas être saisi par les citoyens ce qui est dommage. Les intermédiaires tuent le dialogue. * Conclusion Du pain sur la planche Tout s'articule, se met en mouvement. Mais tout est fragile. Les CLI ont besoin de temps pour s'affirmer, sauront–elles s'emparer des informations, être capables de faire un suivi, de mener des études. Les CLI sont un élément pour pouvoir être entendu. Mais elles ne sauraient être le seul: s'il faut porter nos idées dans les instances, il faut aussi que les associations de terrain restent mobilisées et interviennent hors instances. En effet, les 2 approches sont complémentaires et aident à faire entendre les citoyens. Reste un point à expliciter: les CLI et les citoyens doivent poser des questions, doivent participer aux enquêtes publiques. Et quelle est la contrepartie? Est-ce que l'on tient compte de leurs questions, de leurs apports? A côté des devoirs où sont leurs droits: droit à l'information, droit à un budget, droit à mener des enquêtes, mais comment quand on est bénévoles et sans budget? Et pour tout cela il faut aider les bénévoles. Mais à trop encadrer et à trop demander sera-t-il possible aux CLI de rester des instances de questionnements, de rester participatives ET critiques. Difficile et tellement dépendant du dialogue entre les partenaires. Il est une réalité que les lois ne régleront pas. Certes il faut des citoyens qui participent, qui acceptent de lire des dossiers d'enquêtes publiques, MAIS il faut aussi des gens de terrain qui connaissent les problèmes, qui continuent à se démener hors du système. Les deux approches sont complémentaires et permettent de progresser ensemble. Longue est la route, mais n'oublions pas ce qui nous contraint à perséverer: "Parce que l'obligation de subir, nous donne le droit de savoir" (Jean Rostand) Et surtout qu'il faut arriver à changer la formule. Nous devons ne plus être obligés de subir des décisions imposées, mais avec nos actions construire notre avenir et le maîtriser et ce en toute connaissance. p.2
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NOTE ASN: 15 Octobre 2010 Incident de Socatri de juillet 2008: le Tribunal de Grande Instance de Carpentras a rendu son jugement Le 14 octobre 2010, le Tribunal de Grande Instance
de Carpentras (Vaucluse) a rendu son jugement faisant suite à l'audience
publique réalisée le 17 juin 2010 relative à l'événement
qui s'est produit sur l'installation SOCATRI (site nucléaire du
Tricastin) dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008: «Par décision
du 14/10/2010, le Tribunal correctionnel de Carpentras a relaxé
la SARL SOCATRI du délit de pollution des eaux ayant causé
des effets nuisibles sur la santé ou des dommages à la flore
ou à la faune et l'a condamnée du chef d'omission de déclaration
sans délai de l'incident survenu dans ses locaux au cours de la
nuit du 7 au 8 juillet 2008, au visa des articles 48 et 54 de la loi du
13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité
nucléaire, avant de statuer sur les demandes de dommages et intérêts
présentées par les parties civiles».
http://www.sortirdunucleaire.org/ Communiqué de presse du 14 octobre 2010 Tricastin: 40.000 € d'amende pour le pollueur AREVA-SOCATRI Le 14 octobre 2010, le tribunal correctionnel
de CARPENTRAS a condamné AREVA-SOCATRI à une peine de 40000
€ d'amende, pour avoir caché à l'Autorité de
Sûreté Nucléaire (ASN) le grave incident qui s'est
déroulé en 2008 dans ses installations du TRICASTIN.
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Il s'agit dans tous les cas d'une décision sans précédent, qui est justifiée par la gravité des faits : le 8 juillet 2008, suite à une fuite survenue dans l'usine SOCATRI, filiale d'AREVA, sur le site du Tricastin (Drôme), 75 kg d'uranium ont été rejetés dans les cours d'eau avoisinants. 30 m3 d'effluents chargés d'uranium ont contaminé les eaux superficielles, privant la population d'eau potable et polluant des lieux de baignade fréquentés. Des niveaux élevés de contamination radioactive ont également été repérés dans les nappes phréatiques et à l'eau du robinet. Des négligences scandaleuses de la SOCATRI-AREVA sont à l'origine de cet "incident" grave. Le Réseau "Sortir du nucléaire" attend de recevoir la copie du jugement pour envisager de faire appel de la relaxe partielle devant la Cour d'appel de Nîmes. Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande dans tous les cas qu'une inspection indépendante des différents sites du Tricastin soit entreprise afin d'évaluer les risques de pollution de toutes les installations nucléaires, civiles et militaires et que l'environnement et les riverains bénéficient, dans les meilleurs délais, d'une surveillance sanitaire indépendante. Une inspection inopinée de l'ASN le 10 juin 2010 a encore relevé des négligences concernant l'étanchéité des bassins de rétention. Seule une sortie définitive du nucléaire peut permettre de diminuer les risques dramatiques que la filière nucléaire fait courir à l'environnement, aux salariés et à la population. Contact presse: Maître Busson 06 72 12 72 47 Davantage d'informations sur la pollution au Tricastin: http://groupes.sortirdunucleaire.org/ Commentaire:
En inaugurant le stockage des déchets
nucléaires dans une mine de sel il y a quarante ans, l'Allemagne
faisait figure d'avant-gardiste. Entre 1967 et 1978, 126.000 barils de
déchets nucléaires sont enfouis dans l'ancienne
mine désaffectée d'Asse, au centre du pays. Ils devaient
y séjourner ad vitam æternam. Mais trente ans plus
tard, Asse s'est transformée en catastrophe écologique: la
mine est trouée, 12 m3 d'eau ruissellent chaque jour
sur ses parois, les galeries s'effondrent, les conteneurs sont rouillés.
La saumure, qui stagne au fond, pourrait être dix fois plus radioactive
que la norme.
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EPR Lettre d'information n°9: l'ASN maintient en 2010 le rythme d'inspections tenu en 2009 Paris, le 27 Août 2010 Au cours du deuxième trimestre 2010, l'ASN a poursuivi le contrôle du chantier de construction du réacteur EPR de Flamanville 3. En 2008 et 2009, à la suite de constats émis lors d'inspections sur le chantier de Flamanville 3, l'ASN avait demandé à EDF de mettre en place un plan d'actions visant à améliorer la qualité de réalisation des soudures du liner et, dans l'attente de résultats probants, de réaliser un contrôle radiographique à 100% des soudures réalisées. Ce plan d'actions avait notamment défini des règles relatives aux conditions de soudage et à la formation des soudeurs. Lors de l'inspection du 7 juillet 2010, les inspecteurs de l'ASN ont constaté que l'ergonomie de la position de soudage de la soudure horizontale incriminée était l'origine principale de ces nouvelles anomalies. Ils ont également noté que les contrôles radiographiques n'ont pas été réalisés au fur et à mesure de l'avancement des soudures : ce décalage des contrôles n'a pas permis une détection rapide de la dérive de la qualité des soudures. Le jour de l'inspection, EDF avait déjà momentanément cessé les nouvelles activités de soudage, procédé à un rappel du plan d'action de 2009 aux principaux acteurs concernés et fait procéder à un contrôle radiographique à 100% de la soudure incriminée. La réparation des zones présentant des défauts est aujourd'hui achevée. Les difficultés de soudage résultant de l'ergonomie du poste du soudeur avaient déjà été identifiées comme une des principales causes des événements de 2008-2009. Aussi, l'ASN estime que le traitement préventif par EDF des anomalies détectées en 2008 et 2009 n'a pas été correctement réalisé et a demandé à EDF de prendre en compte ce retour d'expérience pour l'ensemble des activités de soudage sur le chantier. Toutefois, l'ASN souligne la réactivité d'EDF dans la mise en œuvre des dispositions préventives à la suite de la détection de l'écart de juin 2010. Au moment des faits, le réacteur 2 était en arrêt pour rechargement, déchargé de son combustible nucléaire et disposait de sources électriques de secours suffisantes dans cet état. Cet événement a été classé au niveau 0 de l'échelle INES. L'analyse précise de cet événement est en cours: un défaut d'information des salariés travaillant sur cette zone et une mauvaise identification du câble dans la zone sont les premières causes avancées. Dès 2005, puis lors de chaque étape spécifique du chantier, EDF a identifié et analysé les risques engendrés par le chantier de Flamanville 3 pour les deux réacteurs en exploitation pour définir et mettre en œuvre des parades afin de garantir l'absence de conséquences pour la sûreté de ces réacteurs. Après examen de ces analyses, l'ASN a pris des décisions encadrant la maîtrise des principaux risques, en amont des activités de réalisation. L'ASN réalise périodiquement des inspections sur le chantier de Flamanville 3 et la centrale nucléaire de Flamanville en exploitation pour vérifier que les dispositions mises en place par EDF concernant ces risques respectent les prescriptions de l'ASN. (suite)
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Inspections chez les fournisseurs de composants En 2009 et 2010, l'ASN a procédé à plusieurs inspections chez des fournisseurs de matériels utilisés pour la construction du réacteur de Flamanville 3. Ces inspections ont pour but de vérifier qu'EDF exerce un contrôle et une surveillance de ces activités conformes aux exigences de l'arrêté du 10 août 1984 pour garantir un haut niveau de qualité de ces fabrications et in fine la sûreté de l'installation. Ainsi, l'ASN a réalisé deux inspections des pratiques de contrôle et surveillance d'EDF chez des fournisseurs de matériels depuis le début de l'année 2010, la première le 20 avril 2010 chez un fournisseur de réservoirs et de piscines pour les bâtiments réacteur et combustible, la seconde du 1er juin 2010 chez un fabricant de pompes. Ces inspections ont donné lieu à la rédaction de lettres de suite accessibles sur le site internet de l'ASN. Il ressort de ces inspections que l'organisation mise en place par EDF au sein du projet EPR de Flamanville 3 est perfectible, particulièrement en matière de surveillance exercée par EDF et de validation de la liste des activités concernées par la qualité. Toutefois, les organisations des entreprises en charge des fabrications sont globalement satisfaisantes au regard des exigences de l'arrêté du 10 août 1984. Flamanville 3 Le 15 octobre 2009, l'ASN avait en effet indiqué à EDF que la sûreté d'un équipement constitutif du "contrôle-commande du réacteur EPR de Flamanville 3 (plateforme «SPPA T2000») n'était pas démontrée. Elle avait donc demandé à EDF d'apporter des éléments de justification complémentaires et d'examiner des dispositions de conception différentes. EDF a depuis engagé un travail important pour répondre aux demandes de l'ASN. Les premiers éléments de réponse et de justification ont été transmis à l'ASN à partir de fin 2009. Le contrôle-commande du réacteur EPR de Flamanville 3 comprend deux plates-formes associées: - la plate-forme Téléperm XS, spécifiquement développée pour l'industrie nucléaire et dédiée aux fonctions de protection du réacteur en situations d'incident ou d'accident; - la plate-forme SPPA T2000, d'origine «industrielle classique» et utilisée pour des fonctions liées au fonctionnement normal du réacteur et pour certaines fonctions de protection du réacteur en situations d'incident ou d'accident. Après examen par l'ASN et son appui technique, l'IRSN, des premiers éléments transmis par EDF, l'ASN a conclu dans une lettre adressée à EDF du 9 juillet 2010 que la capacité de la plateforme SPPA T2000 à accueillir certaines fonctions de protection du réacteur restait à démontrer. Aussi elle a demandé à EDF de mettre en œuvre une modification de la plate-forme SPPA T2000 afin d'en améliorer la robustesse et permettre son utilisation pour les réacteurs de type EPR. Cette modification consiste à dupliquer sur la plate-forme Téléperm XS certaines fonctions de protection du réacteur portées par la plate-forme SPPA T2000. Dans l'instruction du dossier du "contrôle-commande par l'ASN, les éléments détaillés de cette évolution de conception et ses impacts sur la démonstration de la sûreté du réacteur devront être présentés par EDF à l'ASN avant fin 2010. Pour en savoir plus: * Consulter l'arrêté du 10 août 1984 relatif à la qualité de la conception, de la construction, de l'exploitation des installations nucléaires de base * Consulter la lettre de suite de l'inspection INS-2010-EDF FA3-0001 du 7 juillet 2010 relative aux activités de soudage du liner (pdf) * Consulter la lettre de suite de l'inspection INS-2010-EDF FA3-0019 du 21 avril 2010 relative à l'impact du chantier sur les réacteurs en exploitation (pdf). * Consulter les lettres de suite des inspections INS-2010-EDFCNE-0004 du 20 avril 2010 et INS-2010-EDFCNE-0007 du 1er juin 2010 * Lire le courrier de l'ASN du 15 octobre 2009 relatif au contrôle commande de Flamanville 3 (pdf). * Lire le courrier de l'ASN du 9 juillet 2010 relatif au contrôle commande de Flamanville 3 (pdf). p.4
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Paris, le 26 Août 2010 Note d'information générale Une décision de l'ASN met à jour les périodicités des contrôles de radioprotection pour les activités nucléaires soumises à déclaration Sur la base d'une approche graduée permettant de mieux adapter le niveau des exigences réglementaires aux enjeux de radioprotection, cette décision fixe de nouvelles périodicités, notamment: * pour les contrôles techniques de radioprotection (contrôle des sources, des appareils émetteurs de rayonnements ionisants et des installations) effectués par l'organisme agréé par l'ASN ou par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), la fréquence de contrôle sera de 1 à 5 ans selon la nature de l'activité; * pour les contrôles techniques d'ambiance (mesure des débits de dose) réalisés notamment par la Personne Compétente en Radioprotection (PCR), la fréquence sera mensuelle ou trimestrielle. Avec la publication de cette 4ème décision, l'ASN publie les avis des deux groupes permanents d'experts en radioprotection[1] (GPMED et GPRAD) consultés sur ce sujet au cours de l'année 2009. Pour en savoir plus: * Consulter la décision n° 2010-DC-0175 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 4 février 2010 précisant les modalités techniques et les périodicités des contrôles prévus aux articles R. 4452-12 et R. 4452-13 du code du travail ainsi qu'aux articles R. 1333-7 et R. 1333-95 du code de la santé publique, publiée au Journal officiel du 15 août 2010 (pdf). * Consulter la note d'information du 17 mars 2010 * Consulter l'avis du GPRAD portant sur les orientations retenues par l'ASN dans le cadre de la préparation des projets de décisions techniques relatives aux activités soumises à déclaration, daté du 2 décembre 2008 (pdf). * Consulter l'avis du GPMED portant sur les orientations retenues par l'ASN dans le cadre de la préparation des projets de décisions techniques relatives aux activités nucléaires soumises à déclaration, daté du 9 décembre 2008 (pdf). [1] Placés auprès de l'ASN, les groupes permanents d'experts en radioprotection ont été créés en avril 2008: le GPMED est chargé de la radioprotection pour les applications médicales des rayonnements ionisants et le GPRAD est chargé de la radioprotection pour les applications industrielles et de recherche (faire un lien avec les décisions publiées fixant leurs compositions). Paris, le 17 Mars 2010 Note d'information générale en radioprotection Pour traduire cette approche dans la réglementation, l'ASN vient de prendre 4 décisions techniques, dont l'une en attente d'homologation, qui sont en continuité avec les modifications introduites en 2007 dans le Code de la santé publique, afin de mettre à jour le régime de déclaration et d'autorisation des activités nucléaires qu'elle contrôle: * La décision n° 2009-DC-0146 définit la liste des appareils électriques générant des rayons X détenus ou utilisés à des fins de recherche biomédicale ou de diagnostic médical, dentaire, médico-légal ou vétérinaire soumis au régime de déclaration au titre du 1° de l'article R1333-19 du code de la santé publique homologuée par l'arrêté du 29 janvier 2010 (pdf); *La décision n°2009-DC-0147 fixe les conditions d'e xercice des fonctions d'une personne compétente en radioprotection externe à l'établissement en application de l'article R. 4456-4 du code du travail et est homologuée par l'arrêté du 24 novembre 2009 (pdf); * La décision n°2009-DC-00148 est relative au contenu détaillé des informations qui doivent être jointes aux déclarations des activités nucléaires visées aux 1° et 3° de l'article R. 1333-19 du code de la santé publique homologuée par l'arrêté du 29 janvier 2010 (pdf); * La décision n°2009-DC-0175, en attente d'homologation [1], prend en compte les enjeux spécifiques des différentes activités du domaine médical et vétérinaire soumises à déclaration et fixe de nouvelles périodicités pour les contrôles techniques de radioprotection effectués par la PCR ou par l'Organisme agréé (pdf). - appareils utilisés exclusivement à poste fixe, et dont le faisceau d'émission de rayons X est directionnel et vertical, à l'exclusion des appareils de tomographie, (suite)
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- appareils de radiographie endobuccale utilisés exclusivement à poste fixe. Elle maintient dans le régime déclaratif les appareils électriques générant des rayons X détenus ou utilisés à des fins de recherche biomédicale ou de diagnostic médical, dentaire et médico-légal. Le régime déclaratif s'applique également à la détention ou à l'utilisation à des fins non médicales d'appareils électriques générant des rayons X qui ne présentent en aucun point situé à une distance de 0,1 m de leur surface accessible dans les conditions normales d'utilisation, du fait de leur conception, un débit d'équivalent de dose supérieur à 10 microSv/h (article R.1333-19-3 du code de la santé publique) alors que ces activités étaient auparavant soumises à un régime d'autorisation. Des formalités administratives simplifiées Un encadrement de l'externalisation des missions de la Personne compétente en radioprotection (PCR) La décision n°2009-DC-0147 fixe les conditions d'exercice des fonctions d'une PCR externe pour les groupes d'appareils électriques générant des rayons X et les groupes d'activités professionnelles listés en son annexe. Elle définit le contenu de l'accord formalisé qui doit être établi entre l'employeur et la personne compétente en radioprotection externe afin de définir leurs obligations réciproques. Elle fixe également pour chacun d'eux la fréquence minimale d'intervention de la PCR externe en fonction du niveau de risque des activités: * une fois par an notamment pour les activités de radiologie dentaire; * une fois par semestre notamment pour la radiologie médicale conventionnelle, vétérinaire et les activités de transport de matières radioactives soumises à déclaration. Les fréquences d'intervention de la PCR seront d'autant plus élevées que les enjeux de radioprotection seront importants. Des contrôles mieux adaptés aux enjeux de radioprotection pour les activités soumises à déclaration Pour en savoir plus:
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L'ASN a organisé une journée d'informations et d'échanges avec les professionnels du secteur médical et de la recherche sur le transport de matières radioactives et la gestion des déchets radioactifs Paris, le 29 Octobre 2010 Cette journée d'informations et d'échanges a été l'occasion de rappeler les grands principes réglementaires en matière de transport de matières radioactives [1]. Elle a également permis d'échanger sur les difficultés rencontrées par les professionnels dans ce domaine et d'identifier les bonnes pratiques et les axes de progrès. Les professionnels participant à cette journée ont également traité de la gestion des déchets et effluents radioactifs produits par leur activité. La réglementation [2] a fait l'objet de présentations et de précisions. Elle fera prochainement l'objet d'un guide de l'ASN, pour lequel les professionnels ont exprimé de fortes attentes. Cette rencontre a été l'occasion pour l'ASN d'insister sur ses priorités en matière de transport de matières radioactives et de gestion des déchets et effluents radioactifs: 1. Limiter et maîtriser les nuisances liées à la gestion des effluents et déchets contaminés par des radionucléides, ce qui est la responsabilité première de l'exploitant; 2. Favoriser le retour d'expérience, grâce à la déclaration des évènements significatifs, mais aussi à la mobilisation des professionnels; 3. Former les opérateurs impliqués dans les opérations «transport de matières radioactives»; 4. Définir une procédure de réception et de livraison des colis de matières radioactives pour les sites destinataires; 5. Faire connaître à chaque type d'intervenant (expéditeur, transporteur, destinataire) les responsabilités définies par la réglementation; 6. Suivre l'évolution réglementaire de l'arrêté TMD (transports de marchandises dangereuses) qui précisera les conditions d'intervention d'un conseiller sécurité transport pour les établissements de santé. Les divisions territoriales de Lyon et de Douai de l'ASN ont également chacune organisé en 2010 une journée régionale sur le transport de matières radioactives. Cette démarche illustre la volonté de l'ASN de faire progresser la sûreté et la radioprotection par des actions d'information et de sensibilisation dans un cadre complémentaire à celui de l'inspection. Pour en savoir plus: * Lire la brochure d'information de l'ASN "Transports de matières radioactives - Nucléaire de proximité" (pdf). * Consulter les principaux guides et rapports de l'ASN relatifs à ce domaine d'activité * Consulter la note d'information relative à la journée régionale d'information et d'échanges sur le TMR de la division de Lyon du 4 février 2010 (suite)
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[1] Une enquête conduite en 2009 par l'ASN visant à mieux connaître les pratiques en matière de transport de matières radioactives dans le «nucléaire de proximité» a mis en évidence certains manquements dans l'application de la réglementation du transport de matières radioactives. [2] Les règles techniques de gestion des déchets ont été précisées par une décision de l'ASN (2008-DC-0095) du 29 janvier 2008 homologuée par un arrêté ministériel du 23 juillet 2008. Paris, le 29 Juillet 2010 Ce silo, situé à l'extrémité Nord-Ouest du site est constitué d'un bloc en béton armé séparé en deux fosses. La première fosse contient environ 750 tonnes de déchets entreposés de 1969 à 1984. La seconde fosse contient 1400 m3 d'effluents. Les déchets de la première fosse sont principalement constitués des éléments de structure des combustibles de la première génération des centrales nucléaires (réacteurs de type «UNGG», Uranium Naturel Graphite Gaz) auxquels ont été ajoutés divers autres déchets, notamment les terres et gravats contaminés ainsi que les eaux d'extinction issus de l'incendie qu'a subi le silo en 1981. À la suite de l'examen, de la politique en matière de gestion des déchets de l'ensemble de l'établissement de La Hague, l'ASN avait confirmé en 2005 la nécessité d'entreprendre au plus tôt la reprise de différents déchets anciens entreposés sur le site. Au cours de l'année 2008, l'exploitant a modifié ses projets de reprise des déchets anciens, ce qui a conduit à retarder la réalisation. L'ASN est préoccupée par ces retards en particulier pour la reprise des déchets du silo de stockage de déchets magnésiens du bâtiment 130, cette installation ne présentant pas un niveau de sûreté suffisant en regard des normes actuelles. La décision 2010-DC-0190 prise par l'ASN le 29 juin 2010 prescrit un calendrier contraignant de reprise des déchets pour le silo 130 et fixe des échéances de reprise à la fin de l'année 2020 pour les déchets solides et 2022 pour les effluents et les boues. Elle demande également l'amélioration des moyens de détection d'une éventuelle fuite d'eau en provenance du silo, ainsi que la mise en place de moyens de mitigation d'une telle fuite. AREVA NC devra aussi déposer auprès de l'ASN: * avant la fin 2011, un dossier de demande d'autorisation de réaménagement du bâtiment 115 dans lequel des opérations de reconditionnement des déchets en provenance du silo 130 seront réalisées. * avant la fin 2014, un dossier de demande d'agrément du colis destiné au conditionnement des déchets du silo contenant du graphite. p.6
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Les documents soumis à enquêtes publiques ont été mis à la disposition de la CLI par AREVA le 30 avril (sur support CD) et le 17 mai (sur support papier). Un groupe de travail de 11 personnes a été constitué lors de l'assemblée générale de la CLI du 17 juin; les documents suivants ont été mis à leur disposition: - Un CD «Dossiers d'enquête publique» pour chaque INB concernée: INB 33 (UP2-400); INB 38 (STE 2 et AT 1); INB 47 (ELAN II B); - Un CD «Rapport préliminaire de sûreté» pour chaque INB concernée (INB 33, INB 38, INB 47); - De plus, un exemplaire papier des seuls dossiers d'enquête publique (soit 3 classeurs par INB) a été mis à la disposition des membres de la CLI dans ses locaux au 4 rue Notre Dame: - Classeur N°1: Résumés et pièces 1 à 6; - Classeur N°2: Pièce 7 (Etude d'impact); - Classeur N°3: Pièces 8 à 11 (dont pièce 9: Etude de maîtrise des risques). Par son courrier du 26 août 2010 au président de la CLI, le préfet de la Manche transmet l'arrêté préfectoral prescrivant l'ouverture, entre le 27 septembre et le 27 octobre, de trois enquêtes publiques conjointes relatives aux demandes de mise à l'arrêt définitif et de démantèlement des INB N° 33, 38 et 47 de l'établissement AREVA-La Hague. Il demande que la CLI émette un avis (avant le 10 novembre 2010) sur les dossiers présentés en enquêtes publiques conformément à l'article 13-III du décret n°2007-1557 du 2 novembre 2007. Le groupe de travail a rendu compte à la CLI de ses travaux lors de l'assemblée générale extraordinaire du 13 octobre 2010. Le quorum étant réuni (21 membres titulaires pour un minimum de 15), l'avis a fait l'objet de discussions, de modifications et d'ajouts, puis d'un vote à main levée. L'avis est favorable à la grande majorité des voix par 16 voix pour, 4 contre et une abstention. A - Remarque générale: Les dossiers sont difficiles à étudier du fait de leur volume et de leur lecture sur écran. Le groupe reconnaît toutefois les progrès que constitue leur mise à disposition par l'exploitant en amont de l'enquête publique et sous forme de fichier numérique pour une commodité de consultation à domicile. B - Questions: Concernant les INB 33 et 38: Les questions de la CLI concernent exclusivement ces deux INB essentiellement du fait que les rejets d'effluents radioactifs liés à leur démantèlement sont responsables respectivement de 64% et 31% de l'impact dosimétrique du démantèlement global d'UP2-400 sur les groupes de référence. 1- Quelles sont les méthodes de calcul des rejets prévisionnels d'effluents radioactifs liés au démantèlement? 2- La CLI demande le décompte à part des effluents radioactifs liquides induits par le démantèlement, en particulier des émetteurs alpha (les dossiers soumis à enquêtes donnent des estimations de rejets dont on ne sait pas si elles seront vérifiées). 3- De même la CLI demande le décompte à part des produits chimiques qui seront rejetés avec les effluents liquides liés au démantèlement (les dossiers donnent des estimations de rejets dont on ne sait pas si elles seront vérifiées). 4- Afin d'apprécier la création de composés bio-disponibles, quelles sont les formes physico-chimiques des radioéléments contenus dans les effluents liquides induits par le démantèlement? 5- Quels traitements sont prévus pour recycler ou éliminer les réactifs n'appartenant pas à la gamme des produits utilisés dans le procédé? 6- Quels traitements sont prévus pour recycler ou éliminer les matières nucléaires qu'il n'est pas possible actuellement de vitrifier ou dont la vitrification en creuset froid est en cours de démonstration (cas des résidus Uranium-Molybdène)? (suite)
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suite:
7- Quels sont précisément les émetteurs alpha que l'exploitant prévoit de rejeter en mer ? Même si leur impact dosimétrique est de l'ordre du centième de microsievert, comment s'explique le paradoxe de leur contribution plus importante sur la population de référence de Digulleville (46% de la dose liée au démantèlement global) que sur celle des pêcheurs de Goury (43%)? [réf : EP-INB 33, volume 2, pièce 7, chapitre 3, page 51]. Concernant l'INB 38:
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En cours au 9 décembre...
La coalition gouvernementale de centre-droit, majoritaire au Bundestag, n'a pas eu de mal à adopter le projet de loi qui prolonge le fonctionnement des centrales nucléaires jusqu'en 2033. "L'opposition brasse beaucoup d'air, a ironisé le ministre allemand de l'Economie Rainer Brüderle, mais cela ne fait tourner aucune éolienne ! Notre concept énergétique est différent". La sortie du nucléaire en Allemagne avait été décidée en 1998 par le gouvernement Schröder. Mais la chancelière Angela Merkel a tenu une promesse de campagne en abrogeant la loi. Reste que l'opinion publique allemande reste largement hostile à l'énergie nucléaire. Deuxième article: (AFP) Malgré une opinion publique majoritairement hostile, le Bundestag, où la coalition gouvernementale conservateurs/libéraux est majoritaire, a voté par 308 voix pour et 289 contre un texte adopté en Conseil des ministres un mois plus tôt, prolongeant de douze ans en moyenne le fonctionnement des centrales au-delà de 2021, date prévue pour leur fermeture. |
La sortie du nucléaire avait été
décidée en 1998 par le gouvernement de gauche de l'époque,
mais la coalition de centre-droit d'Angela Merkel au pouvoir depuis un
peu plus d'un an avait fait de l'abrogation de cette loi un des points
centraux de son programme.
En signe de protestation, les députés Verts s'étaient entièrement vêtus de noir et arboraient une croix jaune, symbole de refus de l'atome. "Le gouvernement promettait une révolution énergétique, mais c'est d'un putsch qu'il s'agit", a lancé le chef de file des députés écologistes, Jürgen Trittin. Il a confirmé que l'opposition voulait saisir la Cour constitutionnelle en cas de contournement du Bundesrat, la chambre haute du Parlement où Mme Merkel et ses alliés n'ont pas la majorité. "Le gouvernement commet une lourde erreur car il divise la société, entre d'un côté quatre entreprises qui en profitent, et de l'autre des millions de citoyens qui perdent", a tempêté le chef du groupe parlementaire de Die Linke (extrême gauche), Gregor Gysi. L'opinion publique reste en majorité hostile au nucléaire, selon les sondages. "Les citoyens veulent une politique orientée vers l'avenir et pas vos querelles partisanes", a répliqué Norbert Röttgen, ministre de l'Environnement. Mme Merkel a été accusée de clientélisme par ses opposants après cette décision sur l'atome, considérée comme très favorable aux quatre propriétaires des centrales: EON, RWE, EnBW et Vattenfall (Suède). Jeudi matin, Greenpeace avait déployé sur le siège du parti chrétien-démocrate CDU de Mme Merkel une photo géante de la chancelière levant son verre en compagnie du patron du groupe RWE Jürgen Grossmann, le plus virulent porte-parole du lobby nucléaire. Quelque 2.000 militants écologistes ont également formé une chaîne humaine autour du Reichstag, où siègent les députés allemands. p.7b
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