Les 3 CLI de la Manche réunissent leur bureau pour une session extraordinaire Le Japon subit actuellement une catastrophe
sans précédent à laquelle personne ne peut rester
insensible et dont on ne peut évaluer toutes les conséquences.
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Site AREVA NC La Hague
Caractéristiques des piscines de combustibles irradiés
Situation des piscines de combustibles irradiés
Sûreté des piscines (1) En considérant qu’un réacteur
EDF moyen a une charge de 85,9 t d’U (900 MWe: 72,5 t, 1.300 MWe: 103,9
t et 1.450 MWe: 110,4 t).
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Base des études de sûreté des piscines: «Dénoyage» et Criticité (risque «d’excursion critique» par dispersion des combustibles lors d’un acte de malveillance) Agressions possibles:
Sûreté des piscines (3) Ateliers de réception et stockage
Sûreté des piscines (5)
Sûreté des piscines (6)
Protection biologique de l’eau des piscines:
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Température de l’eau des piscines: * 29 – 30°C en exploitation * 35°C, température maximale d’exploitation (Règles Générales Exploitation) * 40°C (piscine C) et 45°C (piscines D et E), température maximale de sûreté (prescription de sûreté) * 60°C Température maximale accidentelle admissible En cas de perte totale des fonctions refroidissement, le temps de découvrement des combustibles est de 7 jours avec le taux actuel de remplissage des piscines (9.721 t d’U mi-avril 2011 pour une capacité maximale de 18.000 t d’U – AREVA NC, CLI de la Manche du 18 avril 2011) Évaporation moyenne des piscines
Activités moyennes de l’eau des piscines
(ordres de grandeur)
Alertes CFDT sur les déficiences de sûreté des piscines de combustibles irradiés à La Hague 29 octobre 1991, réponse de la Direction de la Cogéma: «Pour continuer à fonctionner dans le cadre d’UP2-800, NPH est soumis aux règles fondamentales de sûreté d’UP2-800 établies par les autorités de sûreté et il ne vous appartient pas d’en contester le bien-fondé.» 14 avril 1992, (inauguration d’UP3-800), lettre argumentée à M. Dominique Strauss-Kahn, Ministre de l’Industrie et du Commerce. 16 juin 1992, la réponse du Directeur de Cabinet du Ministre ne concerne que la transparence des informations dont doit disposer le CHS-CT (Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail). 20 août 1993, projection du film «La Hague, le nucléaire au quotidien», Paule Zajdermann et Françoise Zonabend, Canal + et FR3. Séquence filmée de la piscine D, commentaire de Ghislain Quétel: «Le risque potentiel des piscines est équivalent à 150 cœurs de réacteurs nucléaires sur un même site. Dans ce contexte, il est important de maîtriser la sûreté des installations et la sécurité des personnels.» Risques en cas d’une agression terroriste
par voie aérienne ou terrestre sur les piscines de combustibles
irradiés à La Hague
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Les atones de l’atome... Il serait indécent pour notre association
de rebondir sur la tragédie Japonaise pour faire entendre sa voix.
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La pilule des pastilles: - Fukushima, 15 mars 2011 à 9h00,
fuite à la centrale nucléaire: 11.930 micro sieverts/h.
Le Président: J.Luc Sans
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Qui n’a pas surpris cette réflexion, désespérée, dans les rangs des écologistes: faudra-t-il un nouvel accident dans une centrale nucléaire pour que les yeux s’ouvrent et qu’on sorte enfin de cette folie? Alors oui, il y eut bien un évènement précurseur aux Etats-Unis dans la centrale de Three Mile Island le 28 mars 1979, mais qui s’en souvient ? Il y eut bien la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine le 26 avril 1986, mais les bonnes âmes ont assez répété, condescendantes, que c’était dû au système soviétique, sous-entendant que c’est impossible dans nos pays. Il y eut pourtant, et depuis, des alertes très chaudes qui auraient pu faire réfléchir, et agir: à la centrale du Blayais par exemple (en Gironde) le 27 décembre 1999, également à celle de Forsmark (Suède) le 26 juillet 2006, une des centrales les plus sûres au monde, assurait-on avant la réaction nucléaire en chaîne... Aujourd’hui, c’est un pays des plus modernes, habitué et paré aux séismes, qui met cruellement face à la réalité du nucléaire: les heures s’écoulent et les annonces angoissantes se multiplient dans les centrales de Fukushima I-Daiichi, Fukushima II-Daini, Onagawa, Tokai (1) 440 cocotes-minutes de par le monde En réalité, tous savent, et depuis toujours. Tous ceux qui sont aux manettes, industriels et politiques, savent qu’avec le nucléaire on joue aux apprentis sorciers et avec le feu. Et pourtant, ils ont laissé installer 440 de ces cocottes-minutes à travers la planète, en poussant la frénésie à en implanter plus encore, jusqu’en Libye! Inconscience, folie, ou pire car comment expliquer que des décideurs, des élus, aient pu laisser faire, en contradiction totale avec l’intérêt des populations? Indépendance, coût, propreté, sûreté, à y regarder de près on ne retrouve rien de tout cela dans le nucléaire (2)(3). La France sous une épée de Damoclès Est-on à l’abri en France d’un drame nucléaire, alors que pas moins de 58 réacteurs émaillent le territoire? Non. D'une part, la technologie nucléaire étant d’une complexité extrême elle reste à la merci de tout pépin (4). D’autre part, et malgré toutes sortes de calculs ou de «modélisations», peut toujours survenir l’impondérable, le facteur «qui n’aurait pas dû». Dans ce domaine, la nature n’est pas avare de mauvaises surprises. Ne serait-ce que dans le domaine de la sismicité, la France n’est nullement protégée d’un évènement majeur et inattendu. Pourtant, là aussi, les alertes s’empilent comme cette dernière, passée inaperçue aux yeux du public: «les volcans endormis se réveillent bien plus vite que prévu» (5). Tandis que des ministres persistent à s’engluer dans d’insoutenables langue de bois et mensonge qui ne tiennent plus (Besson, NKM...), jetant encore un peu plus de honte et de discrédit sur les politiques, il faut au contraire et pour les éviter, dire haut et fort que les risques sont réels, qu’ils sont multipliés par le nombre de réacteurs, et que par exemple une centrale comme celle de Nogent-sur-Seine (Champagne-Ardenne), à deux pas de Paris, a été placée sur un site des moins judicieux. Sortir de cette folie, au plus vite Des voix s’élèvent dorénavant, partout, aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie, en France, pour revenir les pieds sur terre, au plus vite, en sortant de cette folle industrie car NON il n’y a aucune fatalité à vivre avec le risque nucléaire, comme il n’y a aucune fatalité à accepter des élus qui ne sont pas à la hauteur, et OUI on peut sortir de ce nucléaire dangereux,même en France où les études et scenarii à disposition sont nombreux (6). Ne manque que la volonté... Ne plus subir, AGIR! Prochaine note info de la FéDé: au fou, ou au criminel avec les déchets du nucléaires (1) Infos => IRSN, ACRO, SDN, dépêches d’agences... (2) 100% du combustible des centrales nucléaires françaises est importé (3) La facture économique de la seule catastrophe de Tchernobyl dépasse le coût de construction de toute l’infrastructure nucléaire mondiale (4) Voir l’accumulation sur des sites comme ceux de l’Autorité de Sûreté Nucléaire ou encore du Réseau sortir du nucléaire (5) http://www.nature.com/ (en anglais) (6) http://www.sortirdunucleaire.org/ (suite)
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L’ANCCLI est en lien avec les autorités françaises pour suivre de près l’événement Le Japon subit actuellement une catastrophe
sans précédent à laquelle personne ne peut rester
insensible et dont on ne peut aujourd’hui évaluer toutes les conséquences.
* Comprimés
d’iode: revoir la zone de couverture nationale, les stocks de proximité,
la distribution à toute la population française, organiser
une vraie sensibilisation et explication sur l’utilité de l’iode.
Mais en serait-il de même si c’était la France
Conclusions
Pour leur part, l’ANCCLI et les CLI assureront
toute la vigilance citoyenne nécessaire en pareille circonstance.
Contacts:
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Franche-Comté: adoption d'une motion pour la fermeture de Fessenheim La motion a été adoptée vendredi en séance plénière par 9 voix (7 EELV, 2 PS) contre 4 (2 MRC, 2 PS). Les autres conseillers de gauche se sont abstenus, appelant à un débat plus large sur la politique énergétique de la France. Le groupe UMP, NC et apparentés s'est également abstenu dans l'attente des résultats de l'audit mené par l'ASN. Les quatre élus FN étaient absents. «Le plus interpellant, c'est que ni le PS, ni l'UMP n'ont osé voter contre cette motion, après la catastrophe nucléaire du Japon», a déclaré le vice-président Alain Fousseret (EELV). «La Franche-Comté est la première région française à avoir voté une telle motion, alors que les cantons suisses de Bâle-Ville et Bâle-Campagne ont déjà demandé la fermeture de Fessenheim», a-t-il précisé. Construite en 1977-78, la centrale de Fessenheim est la plus ancienne centrale nucléaire de France. Elle est exposée selon les associations écologistes à des risques sismiques et d'inondation. Avis de l'ASN d'ici juin Le président de l'ASN avait estimé le 23 mars qu'il n'y avait «aucune raison» de fermer une centrale nucléaire en France. |
Le gouvernement a toutefois annoncé la semaine dernière le lancement d'un audit des 58 réacteurs nucléaires français, ayant pour objectif d'examiner si «des améliorations sont nécessaires à la lumière des enseignements qui seront tirés de l'accident de Fukushima» La Gazette du 16-04-2011
«Ce voeu a été adopté grâce aux 12 votes positifs des élus du groupe Europe-Écologie Les Verts, les 7 élus FN s'exprimant contre, alors que les groupes PS-PRG, PCF et UMPNC n'ont pas pris part au vote», ont indiqué les élus du groupe EELV dans un communiqué. Le Conseil régional du Centre réclame «un vaste plan de développement des économies d'énergie et de développement des énergies réellement renouvelables, et une sortie progressive mais très volontariste du nucléaire dans notre région comme dans l'ensemble du pays», selon le texte du voeu, transmis à l'AFP par EELV. Le conseil régional demande aussi «la mise en place d'une conférence régionale de sûreté nucléaire» pour examiner à la lumière de la catastrophe de Fukushima et «du rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire présenté le 12 avril dernier, les mesures de précaution mises en oeuvre autour des centrales de notre région». p.24
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Rigueur d'exploitation «insuffisante» à la centrale de Chinon L'autorité de sûreté nucléaire avait dénoncé mardi à Orléans une rigueur d'exploitation «insuffisante» à la centrale de Chinon (Indre-et-Loire) et demandé à EDF de prendre «des mesures fortes» pour corriger les dysfonctionnements. Les résultats des trois autres centrales nucléaires de la région - Belleville-sur-Loire (Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher) - avaient été jugés «dans l'ensemble satisfaisants». «Le gouvernement n'a aujourd'hui clairement pas de propositions qui permettent d'écarter les trois principaux problèmes que pose le nucléaire, à savoir un risque d'accident majeur, la prolifération et les déchets à vie longue», explique le texte approuvé par le conseil régional. «Les centrales installées le long de la Loire peuvent être victimes de problèmes de refroidissement liés au risque de crues centennales, ou au contraire à la pénurie d'eau en période de sécheresse», avertit-il, ajoutant qu'elles «peuvent aussi être impactées par des tremblements de terre ou des actions terroristes». La Gazette des Communes du 19-04-2011
«La situation au Japon amène d'autres questions. Certains peuvent se poser la question de savoir s'ils continuent à vivre auprès d'une centrale. Quelles peuvent être les indemnisations si la personne veut vendre sa maison? La question est légitime», a dit M. Fauchon. «Une société comme la nôtre doit apporter des réponses, par exemple en termes d'indemnisation», a insisté l'élu de cette commune en bord de mer lors d'une CLI de la centrale qui se trouve à 12,40 m au-dessus du niveau de la mer. Cette réunion exceptionnelle de la CLI, qui regroupe EDF, élus, experts et antinucléaires, a été convoquée de façon exceptionnelle pour faire le point sur la sûreté de la centrale après la catastrophe de Fukushima. Les deux réacteurs en fonctionnement dans cette commune de 1.800 habitants emploient 670 personnes. En outre, 3.800 personnes travaillent sur le chantier de construction du réacteur de troisième génération EPR. Après les exposés d'EDF sur ce thème, M. Fauchon a estimé que «l'ensemble des experts et des autorités japonaises auraient pu faire les mêmes présentations qu'aujourd'hui à la veille de l'accident» de Fukushima. Pierre Barbey, vice-président de l'Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'ouest, un des deux laboratoires spécialisés indépendants en France, a en particulier regretté que les scénarios de gestion de crise évoqués par EDF ne portent que sur 12 ou 24 heures, alors que Fukushima a montré qu'une crise pouvait durer beaucoup plus longtemps. La Gazette du 19-04-2011
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Le conseil général du Haut-Rhin, département où est située cette centrale particulièrement controversée, a demandé à l'ASN d'attendre le résultat de l'audit annoncé sur toutes les installations nucléaires françaises avant d'autoriser la poursuite de l'exploitation de Fessenheim. Dans une motion votée à l'unanimité moins une abstention, ce département «demande que la remise en route de la tranche 2 (de la centrale) ne soit pas effectuée, et que l'autorisation d'exploiter la tranche 1 pour les 10 ans à venir ne soit pas délivrée avant de connaître les conclusions de l'audit national». La communauté urbaine de Strasbourg
aussi
Lundi dernier, le conseil municipal de Strasbourg
avait été la première communauté territoriale
d'importance à réclamer, quasi unanimement, la fermeture
de la centrale haut-rhinoise.
Le gouvernement en dernier ressort
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