00:01 28 March 2007 NewScientist.com news service Catherine Brahic Anders Møller at Pierre
and Marie Curie University in Paris, France, and Tim Mousseau at the University
of South Carolina in Columbia, US, erected more than 200 nest boxes in
the Red Forest, about 3 kilometres away from the nuclear reactor that exploded
in 1986.
Deformed sperm
Wildlife boom
(suite)
|
suite:
"There have been few rigorous scientific analyses of background radiation and the natural abundance of species," responds Mousseau. "But every rock we turn over, every survey we do, we find some previously unreported effect of background radiation." Immigrant influx
|
By Amber Dance
Times Staff Writer July 14, 2007 http://www.latimes.com/ Radioactive fallout near the site of the 1986
Chernobyl nuclear power plant disaster in northern Ukraine has reduced
populations of brightly colored birds more than those of their drab cousins,
scientists reported this week.
|
The forest surrounding Chernobyl, where an
accident released clouds of radioactive particles, might look like a wildlife
preserve, said study author Timothy Mousseau, an evolutionary biologist
at the University of South Carolina.
But to the eye of a trained naturalist, something is clearly wrong. Many birds have abnormalities, such as deformed beaks or bent tail feathers. To analyze the wildlife populations, Mousseau's team went into the forest and counted birds at 254 sites. Some spots had very low levels of radiation, but others were so contaminated that the scientists had to don protective suits and masks. Brightly colored birds such as orioles and blue tits were less numerous in the highly contaminated sites. "Survival and reproduction is depressed in those areas," Mousseau said. Mousseau hopes to return to Chernobyl to track the bird populations over time. Armed with this information, he said, "we can develop better predictors of the effects of these kinds of accidents." Other species that use high levels of antioxidants, such as those that lay large eggs or travel long distances, were also affected. Migrating birds use up antioxidants because of physical activity, and eggs tend to contain high levels of the defensive molecules. amber.dance@latimes.com |
L'impact sur la faune de la catastrophe
de Tchernobyl n'a pas été identique sur toutes les espèces.
L'étude signée ce mois-ci dans la revue scientifique britannique Journal of Applied Ecology montre que les radiations ionisantes émises lors de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en 1986, n'ont pas été subies de la même manière par toutes les espèces ornithologiques. Vingt et un ans après l'accident, Anders Moller (université Pierre et Marie Curie, France) et Thimithy Mousseau (université de Caroline du Sud aux Etats-Unis) ont découvert que les espèces les plus bariolées, celles qui entreprennent d'importantes migrations ou encore, qui pondent les plus gros oeufs par rapport à leur taille ont beaucoup plus décliné que les autres. Une affirmation étayée par l'examen de quelque 1.570 oiseaux relevant de 57 espèces différentes. |
Cet intrigant constat s'expliquerait, selon
les deux hommes, par l'usage que les oiseaux font de leurs antioxydants:
ces composés chimiques qui aident les organismes vivants à
se protéger contre les radicaux libres.
«Chez les oiseaux, une bonne partie des antioxydants passe dans les oeufs. Plus ces oeufs sont gros, comparativement à la taille de l'espèce, plus l'oiseau se défait d'une partie importante de ses protections naturelles», estiment les deux hommes. Chez les espèces colorées, principalement dans les tons rouges, jaunes et orange, le raisonnement est identique. «Pour synthétiser ces coloris, les oiseaux puisent dans leurs réserves de caroténoïdes, un de leurs antioxydants», précisent les chercheurs. Au hit-parade des espèces qui ont le plus souffert, les deux écologistes pointent tout particulièrement le loriot, la mésange, les cailles, les merles et les hirondelles. |