La commission d'indemnisation
et de mémoire des essais nucléaires reconnait l'impossibilité
d'appliquer la loi aux algériens et propose:
«L'Algérie devra indemniser les victimes et recevra à son tour un dédommagement de l'état français» Le président de la commission d'indemnisation et de mémoire des essais nucléaires français en Algérie révèle en effet que la commission à élaborer un projet qui mettrait fin aux problèmes des indemnisations, et qui consiste en l'indemnisation des victimes algériennes par l'état algérien comme il l'avait fait pour les victimes des mines après l'indépendance, et d'être à son tour dédommager par l'état français dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays, à l'image de ce qu'avaient fait la Grande Bretagne et les Etats Unies avec respectivement l'Australie et les iles Marshall. |
Le professeur Amar Mansouri a ajouté
que la solution qui s'imposait au vu de l'impossibilité d'appliquer
pour les victimes algérienne la loi française pour l'indemnisation
des victimes des essais nucléaires au Sahara- de nombreux experts
algériens et étrangers s'accordant à dire que ceux-ci
ne pourraient répondre aux conditions du décret concernant
des indications spatio-temporelles ou sur le type de maladies - était
que l'état algérien indemnise lui-même les victimes
algériennes ainsi que leurs ayants droits.
La France devra dans ce cas la fournir des cartes indiquant les lieux d'enfouissements des déchets nucléaires, décontaminer les sites des essais et contribuer à les sécuriser à l'avenir. |