Damoclès No112-114, février-avril 2005:
Un Damoclès à lire
Damoclès revient donc a la charge sur les
retombées des essais atmosphériques. Pourquoi les Polynésiens
ont-ils un des plus forts taux au monde pour le cancer de la thyroïde?
C'est peut-être dans leurs gènes, mais en fait, nos statistiques
ne peuvent rien prouver, disent les épidémiologistes. Pourtant
de 1966 à 1974, les experts des essais nucléaires à
Moruroa n'ignoraient pas que l'iode radioactif éjecté par
la bombe serait absorbé par les thyroïdes de nos compatriotes
de Polynésie. Qu'ont-ils fait? Dans leurs rapports annuels (que
Damoclès s'est procurés), ils se contentaient de mesurer
et d’observer ces retombées d'iode radioactif sur toute la Polynésie...
Des mesures de prévention auraient peut-être «inquiété»
les autochtones... Alors, on «observait» à l'époque...
et aujourd'hui on constate les résultats. Vous avez
pensé «cobayes»? Allons donc !
A commander au CDRPC, 187 montée de Choulans, 69005 Lyon
(10 €)