I/ Cartographie des accélérations
(IRSN)
Afin d'étudier de façon
systématique les séismes, on a essayé de les caractériser
par certains paramètres. Le but est de pouvoir les comparer et d'en
faire des analyses statistiques.
La question est de savoir si un seul nombre
peut valablement représenter un phénomène aussi complexe.
. Il semble bien que dans un tremblement de terre, tout soit important.
Dans les articles, on parle parfois de l'intensité,
souvent de la magnitude et de temps en temps de l'accélération
maximale au niveau du sol (PGA = «Peak Ground Acceleration»).
L'intensité est basée sur les
dégâts provoqués par le séisme. Elle dépend
donc notamment du type de construction (briques, béton, bois, terre,
etc).
La magnitude est liée à l'énergie
libérée par le séisme. L'échelle la plus connue
est celle de Richter (logarithmique!). Il faut cependant noter l'importance
de la profondeur. Pour une magnitude donnée, un séisme à
faible profondeur peut provoquer plus de dégâts qu'un autre.
L'accélération maximale du sol
est la donnée la plus proche des calculs eux-mêmes. Elle est
souvent exprimée par rapport à l'accélération
de la pesanteur («g»).
On trouve dans la littérature beaucoup
de tentatives de corrélation entre ces différentes valeurs…
mais ce n'est pas très convaincant.
Le document de l'IRSN (http://www.irsn.fr)
document
souvent inaccessible...) donne les caractéristiques du séisme. |
Commentaire ADIT sur les chiffres de l'IRSN:
Voici
ce qu’on trouve sur:
http://www.romandie.com/
Après le tremblement de terre de Kobe
(ouest), qui avait atteint 7,2 sur l'échelle de Richter en 1995,
faisant plus de 6.400 morts mais aucun dommage aux réacteurs de
la région, la Commission de sécurité nucléaire
japonaise avait durci les normes architecturales des centrales, qui dataient
de 1978.
Depuis lors, tous les réacteurs en
activité sont censés résister à des séismes
d'au moins 7,75 sur l'échelle de Richer.
Dans certaines régions particulièrement
à risques, les centrales sont conçues pour résister
à des méga-secousses pouvant atteindre une magnitude de 8,25.
L'usine de retraitement de combustible de Rokkassho (nord), actuellement
en phase de tests, résisterait à un séisme de 8,5.
ADIT ne connaît pas les accélérations
qui ont été prises en compte dans les calculs japonais. Les
autorités reconnaissent cependant que le séisme qui s’est
produit était (beaucoup) plus grave que ceux utilisés pour
la conception. Dans un pays tel que le Japon, cette «erreur d’appréciation»
est inquiétante et doit rendre les « spécialistes »
plus modestes…
Quelques vidéos disponibles sur internet:
http://www.dailymotion.com
http://www.youtube.com
(sur www.youtube.com, il y a aussi beaucoup de «vidéos»
en japonais)
Pour un documentaire général:
http://video.nationalgeographic.com/ |
|
II/ Les centrales nucléaires japonaises
conçues pour résister aux pires séismes
(http://www.romandie.com)
( ... )
Propriété du géant Tokyo
Electric Power (Tepco), Kashiwazaki-Kariwa fournit en électricité
la capitale située 250 kilomètres plus au sud.
Avec ses sept réacteurs d'une capacité
totale de 8.212 mégawatts, elle est l'une des centrales les plus
puissantes du monde.
Elle est aussi située à quelques
kilomètres de l'épicentre du séisme de magnitude 6,8
sur l'échelle de Richter qui a pulvérisé des dizaines
de maisons et endommagé de nombreuses routes lundi. Un précédent
tremblement de terre meurtrier, de même magnitude, avait déjà
dévasté la région en octobre 2004.
Un incendie s'est déclaré dans
un transformateur électrique, ainsi qu'une fuite radioactive jugée
sans gravité par Tepco.
"Nous pouvons confirmer que de l'eau contenant
de la matière radioactive a fui", a reconnu un porte-parole de la
compagnie, Shougo Fukuda.
"Mais la fuite est bien en dessous des niveaux
qui pourraient affecter l'environnement", a-t-il assuré, ajoutant
qu'aucun employé n'avait été exposé à
des radiations.
Comme tous les réacteurs nucléaires
du Japon, ceux de Kashiwazaki-Kariwa sont équipés de capteurs
sismiques, reliés à un dispositif qui arrête immédiatement
le système dès qu'une secousse survient.
De plus, les centrales nucléaires japonaises
sont obligatoirement construites sur un sol rocheux, selon des normes géologiques
extrêmement strictes, afin de minimiser les secousses. Celles situées
au bord de la mer sont aussi protégées par des murs anti-tsunami. |
Après le tremblement de terre de Kobe
(ouest), qui avait atteint 7,2 sur l'échelle de Richter en 1995,
faisant plus de 6.400 morts mais aucun dommage aux réacteurs de
la région, la Commission de sécurité nucléaire
japonaise avait durci les normes architecturales des centrales, qui dataient
de 1978.
Depuis lors, tous les réacteurs en
activité sont censés résister à des séismes
d'au moins 7,75 sur l'échelle de Richer.
Dans certaines régions particulièrement
à risques, les centrales sont conçues pour résister
à des méga-secousses pouvant atteindre une magnitude de 8,25.
L'usine de retraitement de combustible de Rokkassho (nord), actuellement
en phase de tests, résisterait à un séisme de 8,5.
La confiance du public japonais a toutefois
été écornée après les récents
aveux de compagnies d'électricité qui ont dissimulé
aux autorités plusieurs incidents, parfois graves, entre 1978 et
2002.
De plus, en mars 2006 et pour la toute première
fois, un tribunal japonais a ordonné l'arrêt d'un réacteur
nucléaire, inauguré quelques jours plus tôt à
Shika (centre), en donnant droit aux riverains qui accusaient la compagnie
électrique exploitante d'avoir sous-estimé les risques sismiques.
La compagnie Hokuriku Electric Power a toutefois
fait appel, ce qui lui permet de poursuivre l'exploitation de sa centrale.
Voir aussi:
http://www-news.iaea
(1)
http://www-news.iaea
(2) |
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