Bertrand Boucey pour le service français
Par Reuters Les autorités japonaises envisagent
d'élargir la zone d'exclusion autour de la centrale nucléaire
de Fukushima en raison de niveaux élevés de radioactivité,
écrivent lundi des journaux nippons, un mois jour pour jour après
le séisme et le tsunami ayant endommagé le site.
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Le Japan Times affirme que les autorités vont bientôt complètement boucler la zone d'exclusion pour empêcher les habitants de venir rechercher des éléments personnels à leur domicile. Le gouverneur de Fukushima, Yuhei Sato, a critiqué cette politique d'évacuation. Il a rappelé que les riverains habitant à une distance comprise entre 20 et 30 km avaient initialement reçu pour consigne de rester cloîtrés chez eux avant d'être incités à partir sur une base volontaire. "Les habitants de la zone située entre 20 et 30 km ont été complètement perdus sur ce qu'il fallait faire", a-t-il dit dimanche à la télévision NHK. D'après les médias japonais, Yuhei Sato refusera de rencontrer le président de Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant de la centrale, lorsque ce dernier se rendra dans la région lundi. Tepco peine à reprendre le contrôle du site de Fukushima. Elle injecte de l'azote dans les réacteurs, dont certains ont subi une fusion partielle, pour éviter une trop forte concentration d'hydrogène susceptible de provoquer des explosions qui libéreraient des particules radioactives. Le déversement d'eau dans les réacteurs a en outre entravé les efforts visant à remettre en état de fonctionnement le système de refroidissement de la centrale, pourtant indispensable. "Nous ne pouvons pas dire quelle sera la prochaine étape", a admis dimanche Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de l'agence japonaise de sûreté nucléaire (Nisa). |