Vous noterez le caractère
contradictoire de la phrase soulignée et en gras.
Avis d'incident Paris, le 04/03/2011 00:00 Usine de traitement d'éléments combustibles irradiés provenant des réacteurs nucléaires à eau ordinaire (UP3 A) - La Hague - AREVA Le 24 février 2011, sur la chaîne
A de l’atelier de cisaillage-dissolution T1 de l’usine UP3-A, un volume
d’eau non radioactive d’environ 9 m3 s’est répandu dans plusieurs
salles et dans des cuves à la suite d’un appoint d’eau dans un équipement
de l’unité de production de vapeur nécessaire à la
chauffe des unités de dissolution. Une cuve d’effluents pouvant
contenir des matières fissiles a été remplie sans
toutefois modifier notablement le risque de criticité du fait de
la faible concentration en plutonium dans cette cuve.
(suite)
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suite:
Le 24 février 2011, l’atelier T1 était en fonctionnement normal et l'équipe de conduite a réalisé, depuis la salle de commande, une opération d'appoint en eau du circuit de chauffe du dissolveur de la chaîne A. Plus tard dans la matinée, deux intervenants ont constaté dans les locaux de l’atelier un écoulement de liquide depuis une gaine de ventilation. L'équipe de conduite a également constaté depuis la salle de commande une alarme de niveau haut de l’équipement de chauffe du dissolveur puis une montée anormale du niveau de liquide dans certaines cuves d'effluents. L'équipe a décidé de mettre à l'arrêt l'exploitation des deux chaînes de traitement, demande une évacuation de l’atelier et a fait procéder à la fermeture de la vanne générale d'alimentation en eau de l’atelier T1. Les investigations de l’exploitant ont montré que l'origine de cet événement serait liée au fait que l'appoint d'eau réalisé dans le circuit de chauffe du dissolveur a été effectué pendant une durée trop longue du fait de la défaillance de la mesure du niveau. Le débordement d’eau s’est ensuite propagé par des évents, puis par des circuits de ventilation, dans des locaux techniques et des cuves d’effluents. De tels transferts de liquides peuvent être préjudiciables à la maîtrise de la criticité des solutions actives pour lesquelles les transferts doivent rester maîtrisés. Cet événement n’a pas eu d’impact sur le personnel, ni sur l’environnement. Toutefois, conformément aux règles de classement de l’échelle INES, cet événement a été classé par l’ASN au niveau 1. |