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Rezo:
La ville de grenoble cherchait un moyen de maîtriser ses dépenses d'électricité. Représentant 7% des dépenses, les feux de circulation se sont révélés une bonne opportunité de réduire la facture. Il existe 160 carrefours à feux sur l'ensemble d ela ville, soit plus de 3500 boîtiers. Pour répartir la consommation, la ville a donc choisi des feux à diodes électroluminescentes. En plus des économies d'électricité, la longévité de ces "lampes" est bien supérieure. En trois ans, la ville a modifié 1/4 de son parc de feux et observe une diminution de la consommation de 20%. Plus de 1,1 million de francs ont été investis pour une économie annuelle de 360'000F. L'investissement est ainsi amorti en trois ans. |
TT:
· ÉNERGIES RENOUVELABLES C'est le 10 mai dernier que la Commission européenne a adopté un projet (projet seulement!) de directive visant à augmenter la production d'électricité d'origine renouvelable. De 13% aujourd'hui, elle devrait passer à 22% en 2010. · VACHERIE (une de plus) de la Commission européenne, elle veut mettre fin aux programmes SAVE-II, SYNERGY et ALTENER qui, tous, vont dans le sens des économies d'énergie et des énergies renouvelables. Soi-disant il manque de "bras" dans d'autres programmes (plus urgents!) et c'est là que l'on va retirer des fonctionnaires. De nombreux projets sont en cours. · STANDBY. (ou courant de veille) L'Australie a développé une stratégie pour économiser sur l'énergie des appareils ménagers en 'Veille". Aucun appareil importé ou produit dans le pays ne pourra dépasser un Watt en veille (éteint) (Appliance Efficiency, 4/2000). |
CNIID: (source Courrier international)
Des maisons 100 % recyclables David Ward, The Guardian, Londres Avec un peu d'aide, quatre voisins ont bravé la pluie pour monter 14 tonnes de terre sur le toit de leurs maisons écolos jumelées, qui porteront les numénos 17 et 19 de Croft Crescent, à Stoke-on-Trent, dans le Staffordshire, au centre de l'Angleterre. Lentement, au grand étonnement des voisins d'en face, le toit se couvre de gazon. Des fleurs sauvages vont bientôt y être semées pour créer un pré en pente. Greg Stephens prévoit d'emménager fin mai et espère passer une partie de l'été à se prélasser sur son tapis de verdure pour se remettre des six mois passés à construire la maison avec sa compagne, Kate Barfield. S'il pleut de temps à autre, tant mieux : Greg compte sur les eaux pluviales - qu'il collectera dans des réservoirs situés sous la serre attenante - pour alimenter les toilettes et la cuisine. Ce sont leurs voisins du 17 qui sont à l'origine du projet : Peter Wilshaw, cofondateur de Greenbuilt, une société de construction respectueuse de l'environnement, et sa femme Susan Clarke. «Longtemps, j'ai voulu vivre dans une maison que nous ayons construite nous-même, qui respecte l'environnement et consomme le moins d'énergie possible», commente Monsieur Clarke. M. Wilshaw a déjà formé des non-professionnels aux techniques du bâtiment, y compris des recrues du New Deal (programme d'insertion des chômeurs) et des personnes ayant des difficultés d'apprentissage. « Ce sont des maisons de conception simple. Pour l'entretien, quelques notions de bricolage suffisent, précise-t-il. Susan a trouvé l'emplacement et nous avons été très soutenus par les responsables municipaux de l'aménagement. » Les maisons, construites sans la moindre brique, sont faites d'un ensemble de structures en bois : les charges se répartissent sur des piliers en bois verticaux, lesquels prennent appui sur des dalles en béton. |
A en croire leurs concepteurs, ces deux maisons consomment si peu d'énergie
qu'il suffit de l'équivalent d'une ampoule de 75 watts pour chauffer
la salle de bains. Résultat : des frais de chauffage trois fois
moins élevés que pour une maison normale.
Le secret de Croft Crescent réside dans les centaines de kilos de vieux journaux qui ont été transformés en matériaux isolants ultraperformants. La moitié supérieure des maisons est revêtue de mélèze (conifère résineux préservant de l'humidité et des insectes) non traité, la partie inférieure étant constituée d'un mélange de papier recyclé et de béton. «Au début, il arrivait tous les jours des quantités de bois énormes. On a tout déchargé à la main, raconte M. Stephens. Mais attention, on n'est pas du genre tissage-fromage de chèvre. Nous avons des conduits d'évacuation en plastique et des tuyaux en cuivre pour le chauffage. Les gens du quartier ont été plutôt gentils avec nous, mais de loin. Il faut reconnaître qu'on est un peu bizarres tout de même. » Le soleil fait son apparition alors qu'ils se prélassent sur leur toit, côté sud. «C'est ici que je vais jouer du banjo et boire des gins tonics», conclut M. Stephens. TT: ALLEMAGNE Heureux pays où quelque 60 compagnies électriques offrent du courant "vert", c .à.d. issu des énergies renouvelables, à leurs clients. Chez nous et en France: zéro! (Eurec Newsletter, déc 99, p. 12). · La clinique universitaire de Fribourg utilise le soleil de deux manières: En été il en exploite la chaleur pour refroidir, par absorption, l'air insufflé dans les laboratoires. Un système conventionnel de climatisation requerrait 23 kW d'électricité tandis que le solaire se contente de 3kW. C'est, par an, 30.000 kW épargnés et plus de 16 tonnes de C0 2 évités. En hiver, les panneaux solaires contribuent au chauffage de la clinique. C'est le célèbre Fraunhofer Institut qui a étudié cette installation dont les tests viennent de se terminer (même source, p. 13). |
Facteur 4 à Lorient
En 1983, la ville de Lorient embauche un ingénieur conseil chargé des économies d'énergie au sein de ses services techniques. Un service énergie voit rapidement le jour pour étudier les consommations de gaz, de fuel, d'électricité et d'eau de la ville. En quinze ans, la ville va prendre en charge de nombreuses installations collectives et va doubler ses capacités de service; malgré cela, la note financière annuelle pour la ville passe de 15,5 millions de francs à 8,11 millions de francs... soit sensiblement une division par un facteur quatre de la facture énergétique... tout en ayant créé onze emplois. (source: CLER Infos, 3e trimestre 1999) |
Suisse: trains économes
Selon des études officielles des CFF, Chemins de fer suisses, le train ne consomme que 3% de l'énergie utilisée pour les transports alors qu'il représente 15% des transports de voyageurs et 34% des transports de marchan-dises. Les 97 % restants partent dans le transport routier et aérien. Les CFF annoncent avoir amélioré leur efficacité énergétique en généralisant le freinage à récupération électrique : quand les trains ralentissent, ils produisent du courant qui est renvoyé sur les lignes. D'autres améliorations font l'objet d'études, en particulier concernant l'éclairage, le chauffage et la climatisation des wagons. (source Sortir du nucléaire suisse, décembre 1999) |
Vaucluse: promotion des énergies nouvelles
L’association AVENIR (!), Association Vauclusienne d'Education aux énergies Non-polluantes, Indépendantes et Renouvelables, vient de voir le jour dans le Vaucluse, dans un département surtout connu pour son environnement nucléarisé. L’association veut faire la promotion du potentiel local: fort en soleillement, région ventée... Au moment où 70 % de l'opinion publique estime qu'il faut tourner la page du nucléaire, AVENIR veut montrer comment cela est possible en particulier on menant des actions d'information et d'éducation. Un cycle de conférences dans tout le département est en préparation. Pour en savoir plus : AVENIR, 5, chemin du miel joli, 84140 Montfavet, tél: 04 90 32 16 70. |
Greenpeace veut importer son électricité
En Allemagne, Greenpeace a créé sa propre compagnie d'électricité Greenpeace Energy sous forme d'une coopérative. Celle-ci s'impose de ne pas avoir recours au nucléaire et de diviser par trois les émissions de C02. Pour cela, elle investit dans l'éolien, l'hydraulique, la biomasse et le solaire pour 50% et dans le gaz naturel pour les autres 50 %. Greenpeace France, dont les locaux sont à Paris, a demandé, le 8 décembre, au nom de la libéralisation de l'énergie voulue par l'Europe, à pouvoir acheter son courant à la coopérative allemande. Greenpeace demande donc à EDF de bien vouloir indiquer à sa coopérative le coût de la location du réseau pour s'alimenter en Allemagne. Nous attendons la réponse d'EDF avec impatience. Et si EDF ne réagit pas, Greenpeace portera l'affaire devant les tribunaux européens. Pour en savoir plus : Greenpeace, 21, rue Godot-de-Mauroy 75009 Paris, tél : 01 53 43 85 85. |
Source PHEBUS
Hallucinant: A l'occasion de la "Foire internationale des énergies renouvelables" à Amsterdam en juin dernier, l'équipe de PHEBUS au grand complet, a fait le déplacement en compagnie des amis toulousains de l'associatoion EDEN. Si les éoliennes qui émaillent le paysage nous ont fait tourner la tête comme il se doit, nos cerveaux se sont mis en ébullition avec la visite de la maison "zero-energie" à Amersfoort, où plus de 500 logements neufs sont équipés de toits solaires. Avec un peu de solaire thermique et de géothermie, beaucoup de photovoltaïque et encore plus d'intelligence, TOUS les besoins énergétiques annuels sont couverts par des renouvelables, et ceci pour un coût "normal" pour le pays, de sorte que la compnie d'électricité à qui elle appartent (REMU) la présente non pas comme la "maison de demain", mais comme celle d'aujourd'hui. Et d'imaginer EDF faisant de même en France, ça ne vous fait pas planer, vous? |
SI:
Suisse: trains économes Selon des études officielles des CFF, Chemins de fer suisses, le train ne consomme que 3% de l'énergie utilisée pour les transports alors qu'il représente 15% des transports de voyageurs et 34% des transports de marchandises. Les 97 % restants partent dans le transport routier et aérien. Les CFF annoncent avoir amélioré leur efficacité énergétique en généralisant le freinage à récupération électrique : quand les trains ralentissent, ils produisent du courant qui est renvoyé sur les lignes. D'autres améliorations font l'objet d'études, en particulier concernant l'éclairage, le chauffage et la climatisation des wagons. (source Sortir du nucléaire suisse, décembre 1999) |