Dans le contexte du réchauffement
climatique de notre planète, les économies d’énergie
sont devenues des enjeux majeurs pour réduire l’émission
des gaz à effet de serre. Parmi les nombreux usages de l’électricité,
l’éclairage, parce qu’il est le seul usage de l’électricité
qui se voit, se trouve mis en exergue dès que des décisions
sont à prendre pour réduire les consommations d’énergie.
Il appartient à l’AFE, garante des
bonnes pratiques de l’éclairage, de restituer les vrais enjeux en
établissant d’une part les consommations d’énergie électrique
dévolues à l’éclairage et en présentant d’autre
part les meilleures solutions pour économiser l’énergie.
Par ailleurs, d’autres pistes d’action continueront à être
présentées par l’AFE afin de favoriser les meilleures pratiques
en terme de performances économiques et environnementales pour le
bénéfice de la santé, de la sécurité
et de la qualité de vie de chacun d’entre nous.
· Quelle est la consommation électrique
de l’éclairage?
La consommation annuelle pour tous les usages
de l’éclairage est de 40 TWh sur 400 TWh de consommation annuelle
d’électricité en France (soit 10%) et se répartit
en: 24,5 TWh dans le tertiaire, l’industrie, le commerce et l’enseignement;
10 TWh en éclairage public. Ce qui, respectivement, représente
6%, 2,5% et 1,4% de la consommation totale d’énergie électrique.
· Les meilleures solutions pour
économiser l’énergie dans l’éclairage.
Ces valeurs sont certes modestes, mais il
reste encore un gisement considérable d’économie d’énergie,
en particulier à l’occasion de la rénovation des bâtiments
tertiaires, commerciaux, industriels et des infrastructures, ainsi: |
- pour les gestionnaires de bureaux dont l’éclairage
représente parfois 30% des consommations d’électricité
dans le bâtiment, les tubes fluorescents de dernière génération
qui utilisent les technologies d’alimentation et de gestion électronique
permettent d’économiser de 20 à 70% d’électricité;
- pour les commerces et les grandes surfaces,
il est possible de diviser par quatre la consommation de leurs vitrines
éclairées en utilisant des lampes «iodures métalliques
à brûleur céramique» dont les progrès
s’illustrent en termes d’efficacité lumineuse, de durée de
vie et de qualité de lumière;
- pour les particuliers, dont la consommation
d’éclairage ne représente cependant que 2,5% de la consommation
totale française d’électricité, des solutions économes
en énergie comme les lampes basse consommation sont préconisées;
- pour les élus de collectivités
locales, l’installation de luminaires d’éclairage public pour lampes
«sodium haute pression» ou «iodures métalliques
à brûleur céramique» conduit à: fortement
réduire les émissions nuisibles de flux lumineux vers le
ciel; améliorer les conditions de sécurité pour les
usagers; augmenter la durée de vie de l’installation; réduire
de moitié le budget de consommation «éclairage»
de la collectivité;
- pour les utilisateurs de l’éclairage,
il existe également une nouvelle génération de diodes
électroluminescentes qui, certes, ne sont pas encore l’équivalent
des lampes classiques, mais dont l’efficacité lumineuse s’accroît
sans cesse et laisse présager un futur proche, très prometteur;
- pour ceux enfin qui ont mis dans le noir
la Tour Eiffel pour symboliser leurs actions en faveur de l’environnement,
il faut savoir qu’en vingt ans les progrès accomplis par la technologie
des lampes et des projecteurs a permis de diviser par 6 les coûts
de fonctionnement et de réduire de 38% la facture d’électricité
de la Tour Eiffel dont les bénéfices culturels, touristiques
et économiques n’auront échappé à personne. |