Fournir jusqu’à 500 mégawatts de puissance électrique - le tiers d’une tranche nucléaire - uniquement avec la chaleur solaire et l’altitude de la montagne: c’est le projet Elioth, élaboré par Raphaël Ménard et son équipe de la société d’ingénierie OTH. Le principe est inspiré des tours solaires, où l’air est d’abord chauffé au sol, dans une serre géante, puis aspiré dans une cheminée au centre de l’infrastructure afin d’entraîner des turbines. Le courant d’air ascendant résulte du contraste de température entre le sol et l’altitude. Seul inconvénient: pour être performante, l’installation doit disposer d’une cheminée de plus de … 1.000 m de haut! Elioth remplace la tour par des conduits à flanc de montagne. | Avec une serre de 3.000 ha
construite dans la vallée surmontée d’un conduit débouchant
à 2.000 m, pour une différence de température de 50
à 60°C, la production électrique annuelle équivaudrait
à 12,5 fois celle de la future tour de 750 m projetée
en Espagne, à Manzanares!
Plusieurs régions montagneuses, dont l’île de la Réunion et la Sierra Leone, sont déjà envisagées afin d’y établir un projet pilote conçu pour limiter au maximum son impact sur l’environnement: l’installation pourra, en effet, être facilement démontée. |
Michael BEIT,
le Chief Scientist du ministère des Infrastructures, a annoncé
que le géant francais Alstom était en négociation
pour investir dans la construction d'une "Energy tower" en Israël.
Les "Energy towers", inventées par le professeur ZASLAVSKY du Technion, permettent de produire de l'électricité à partir de l'air chaud et sec du désert. Lorsque l'air chaud et sec absorbe de l'humidité, il devient lourd et descend. Si cet air est enfermé dans une structure solide, il tombe encore plus rapidement, et sa vitesse pourrait permettre de mettre en rotation une turbine qui génèrerait de l'électricité. Selon les calculs du professeur ZASLAVSKY, la tour ferait 1.000 mètres de hauteur (3 fois la Tour Eiffel!) et 400 mètres de diamètre. |
Elle devrait produire environ 800 MW, à
un coût de 4,5 cents par kWh (approximativement le même prix
que l'électricité produite grâce au gaz naturel).
De plus la tour pourrait être utilisée pour dessaler des centaines de millions de mètres cubes d'eau par an, à un coût de 30 cents par mètre cube (la moitié du coût d'une centrale conventionnelle de dessalement). Quasiment tout le coût du projet se trouve dans la construction de la tour (l'air du désert est gratuit!). Deux lieux du Neguev ont été pressentis: Arava et Pithat Shalom. Selon M. BEIT, Alstom serait d'accord sur les bases scientifiques et fiscales du projet, et devrait obtenir l'aide financière du Fond de l'Union Européenne pour la Recherche et le Développement. Source: Haaretz, 20/01/2004 |
EnviroMission
Ltd has successfully negotiated a landmark agreement with international
investors securing A$1,500,000 towards the ongoing development of Solar
Tower power station technology. This substantial investment will provide
the necessary working capital to progress the Australian development of
Solar Tower technology.
The investor, Sunshine Energy (Aust) Pty Ltd represents interests of investors from China who have intentions to develop the technology in China. Sunshine Energy's investment will equate to approximately 15 percent of the expanded issued capital of EnviroMission. Sunshine Energy will also make a further investment of US$1,000,000 in SolarMission Technologies Inc, EnviroMission's major shareholder and holder of the licence for Solar Tower technology in China and other international markets including the United States. |
EnviroMission Chief Executive
Roger Davey said: “The sun may rise in the east and set in the west
but the partnering of east and west commitment to Solar Tower development
now gives rise to a force unlikely to caste shadows of cynicism or doubt
where ever the technology may face the sun."
Davey said he believed the first project would always have the steepest learning curve and capital cost although added: “learning curves also come with their rewards.” |
Une équipe
de chercheurs de la Faculte de Génie Agricole du Technion a abordé
d'une toute nouvelle manière la production d'électricité.
Ils ont nommé leur nouveauté Energy tower . L'idée du professeur Dan ZASLAVSKY consiste à utiliser la convection de l'air à travers une tour creuse afin de mettre en rotation des turbines situées tout au bas de la tour. (Mais voir aussi ci-dessous) De fines gouttes d'eau froides pulverisées au sommet de la tour s'évaporent en refroidissant l'air qui plonge au bas de la tour et fait tourner les turbines. Selon M. ZASLAVSKY, 40 tours de ce type pourraient générer assez d'électricité pour le monde entier, pour aujourd'hui comme pour demain. L'équipe a créé l'entreprise Sharav Sluice afin de promouvoir l'idée et le Docteur Rami GUETTA, manager du projet, a déclaré que la compagnie était déjà en négociation pour construire une tour de 10 MW en Inde. D'autres pays comme l'Australie ou le Chili ont montré un sérieux intérêt pour le projet. |
Une compagnie française semblerait intéressée
par la fabrication des pièces mécaniques des tours.
Une tour de 50 MW devrait être haute de plus de 600 m avec 400 m de diamètre. Bien que la surface totale nécessaire pour une telle centrale soit deux fois celle d'une centrale conventionnelle, cela correspond seulement au dixième de la surface indispensable pour produire la même quantité d'électricité à partir de panneaux solaires. De plus la centrale peut fonctionner aussi bien de jour que de nuit. A la suite de la présentation de M. ZASLAVSKY lors de la conférence, les représentants du département américain de l'Energie se seraient montrés intéressés par les "Energy towers". Ces travaux ont fait l'objet d'une présentation lors de la conférence israëlo-américaine à Jerusalem d'août 2003 (Conférence pour l'indépendance énergétique des démocraties). Contacts : - Pour plus d'informations: http://www.technion.ac.il/technion/dimotech/sharav.html Sources : Israel21c, 15/09/2003 |