TECHNIQUE du SOLAIRE THERMIQUE
Championnat de France Énergies Renouvelables des communes!

2005: 9 communes sont récompensées pour leurs installations en énergies renouvelables
http://www.actu-environnement.com/ae/news/1513.php4
    Le CLER a lancé en octobre 2004 le championnat de France Énergies Renouvelables des communes. Reconduite en 2005, cette deuxième édition est soutenue par l'ADEME et la fondation Nicolas Hulot pour l'Homme et la Nature, dans le cadre de la campagne Défi pour la Terre.
    Ce championnat vise à valoriser les collectivités exemplaires en matière d'énergie renouvelable et à lancer une dynamique auprès des communes de France pour les encourager à mettre en place des énergies renouvelables sur leur territoire.
    Cette année, 59 communes se sont mobilisées en concourant dans trois catégories: équipements en solaire thermique, en solaire photovoltaïque et en bois énergie (chaudières automatiques). Pour chaque catégorie, la taille des villes est prise en compte: moins de 2.000 habitants, de 2.000 à 50.000 et plus de 50.000 habitants.
    Neuf communes ont été récompensées le 25 janvier dernier à Dunkerque, dans le cadre des Assises de l'Énergie. Palmarès:

    Solaire photovoltaïque (installations sur bâtiments publics et privés)
- de 2 000 hbts : Saint-Martin-les-Eaux (04) - 291 m2 pour 108 hbts
2 000 à 50 000 hbts : La Tour-de-Salvagny (69) - 440 m2 pour 3 402 hbts
+ de 50 000 hbts : Chambéry (73) – 1 701 m2 pour 58 000 hbts

    Solaire thermique (installations sur bâtiments publics et privés)
- de 2 000 hbts : Teyssières (26) - 199 m2 pour 68 hbts
2 000 à 50 000 hbts :: Montmélian (73) - 823 m2 pour 4 026 hbts
+ 50 000 hbts : Chambéry (73) – 1 842 m2 pour 58 000 hbts

    Bois énergie (installations sur bâtiments publics et réseaux de chaleur)
- de2 000 hbts : Felletin (23) – 9 346 kW pour 1 832 hbts
2 000 à 50 000 hbts : Jonzac (17) – 6 000 kW pour 4 296 hbts
+ de 50 000 hbts : Vénissieux (69) – 12 000 kW pour 56 061 hbts

    Ce palmarès rejoint les multiples initiatives de sensibilisation destinée à réduire les dépenses énergétiques, notamment dans le secteur du bâtiment qui est responsable de 25 % des émissions de CO2 et de 42 % de la consommation d'énergie finale en France. Le chauffage représente près des deux tiers de ces consommations d'énergie et la majeure partie des émissions de CO2 du secteur. Des gains importants ont été obtenus ces dernières années, cependant la consommation d'énergie totale du secteur du bâtiment a augmenté de 30% du fait de l'accroissement du parc, de l'élévation du niveau de confort (appareils électroménagers) et de l'apparition de nouveaux besoins (climatisation).

    Avec des objectifs clairs consistant à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre en 2010 (par rapport à 1990) et les diviser par 4 d'ici 2050, l'ensemble des secteurs économiques et en particulier le secteur du bâtiment doivent modifier leur comportement.
    Le renforcement de la réglementation thermique (RT 2005) pour les constructions neuves, la première réglementation thermique pour les bâtiments existants, l'étiquette énergie bâtiments pour informer les consommateurs et les certificats d'économies d'énergie, devraient les y aider.
    Pour les constructions neuves, la nouvelle réglementation thermique (RT 2005), s'appliquera dès le 1er septembre prochain à l'ensemble des permis de construire déposés à partir de cette date. La RT 2005 renforcera en moyenne de 15% les exigences par rapport à la RT 2000. Cette réglementation sera modifiée tous les 5 ans, donc en 2010 puis 2015 pour parvenir en 2020 à une consommation d'énergie des bâtiments neufs individuels de 40% inférieure à la consommation maximale fixée par la réglementation actuelle (RT 2000). Comme l'impose la Directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments, la 1ère réglementation thermique pour les bâtiments existants sera applicable aux bâtiments de plus de 1.000 m² faisant l'objet de travaux de réhabilitation. Une autre réglementation s'appliquera également, composant par composant et équipement par équipement, aux bâtiments de taille inférieure. L'objectif est de faire disparaître du marché, à terme, les produits de construction ou équipements techniques obsolètes en terme de performances énergétiques, afin de privilégier la diffusion la plus large possible dans le parc existant, des meilleurs produits disponibles.
    L'étiquette énergie bâtiments pour informer les consommateurs signalera de façon simple les meilleurs bâtiments comme les plus mauvais et les recommandations d'amélioration, qui l'accompagneront, orienteront les propriétaires et les gestionnaires de bâtiments sur les travaux à réaliser. Cette information sur les consommations énergétiques, les émissions en CO2 et le coût annuel exprimé en euro, devra être communiquée à compter du 1er juillet 2006, par le vendeur, aux candidats acquéreurs d'un bâtiment ou d'une partie du bâtiment ; le diagnostic de performance énergétique devra être annexé à toute promesse de vente ou, à défaut de promesse, à l'acte authentique; à compter du 1er juillet 2007, par le bailleur d'un bâtiment ou d'une partie de bâtiment, au locataire; le diagnostic est annexé à tout nouveau contrat de location aux frais du bailleur.