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2005/12/281739_edf_investit_3_millions_d_euro_dans_l_energie_hydrolienne Evelyne Casalegno Mercredi 28 Décembre 2005 EDF, actionnaire majoritaire de MCT (Marine Current Turbines) une société anglaise spécialisée dans l'énergie des courants marins, investit 3 millions d'euro dans le projet d'un prototype d'usine d 'énergie hydrolienne en Irlande du Nord. Martin Wright, directeur opérationnel de MCT, a déclaré au Guardian que "si le prototype fonctionne, le premier site commercial d'énergie hydrolienne pourrait être mis en place d'ici cinq ans". L'équivalent de l'éolienne en milieu marin , l'hydrolienne apporte un mode énergétique propre, renouvelable , silencieux et invisible puisque sous-marin. Hydrohelix Energies de Quimper propose de grosses turbines de 8 à 15 mètres de diamètre qui pourraient utiliser la force des courants marins pour produire de l'énergie.Ces turbines fixées au fond de l'océan transforment l'énergie des courants en électricité.Les principaux avantages sont que les courants marins permettent une production régulière, la nuisance sonore est inexistante et rien ne dénature le paysage. Il existe déjà une usine marémotrice à La Rance, dans l'ouest de la France, qui exploite l'énergie des marées. EDF adds £2m to underwater power project http://business.guardian.co.uk/story/0,,1674198,00.html Mark Milner Wednesday December 28, 2005 |
EDF investit dans l'énergie hydrolienne
http://bourse.lepoint.fr/Actualite/Default.asp?Source=FI&NumArticle=55699&Cat=SOF EDF investit outre-manche dans l'énergie renouvelable, et plus précisément dans l'énergie "hydrolienne". Le quotidien britannique The Financial Times a dévoilé ce matin un investissement d'un montant de 3 millions € (2 millions de livres) du groupe français dans un projet mis en œuvre par Marine Current Turbines (MCT), entreprise anglaise spécialisée dans l'énergie des courants marins. EDF Energy en est actionnaire majoritaire. Courants et marées MCT travaille à la mise en place d'un prototype d'usine d'énergie hydrolienne en Irlande du Nord. Il s'agit en fait de récupérer l'énergie liée aux mouvements des courants marins en immergeant des machines dans des zones à fort courant, si possible à proximité des côtes. Huit cents foyers pourraient ainsi être fournis en électricité en Irlande. Le processus va donc plus loin que celui de l'usine marémotrice de la Rance, située dans l'ouest de la France, qui exploite l'énergie potentielle des marées (marée montante, marée descendante). Un site d'énergie hydrolienne d'ici 5 ans Dans le cadre de ses engagements en faveur des énergies renouvelables, EDF dit s'être intéressé à cette source d'énergie depuis 2003. Martin Wright, directeur opérationnel de MCT, a déclaré au Guardian que "si le prototype fonctionne, le premier site commercial d'énergie hydrolienne pourrait être mis en place d'ici cinq ans". |
Après trois ans d'expérimentation
dans le détroit de Messine, Kobold, la turbine brevetée par
la société Ponte di Archimède, générant
de l'électricité à partir des courants marins, est
sur le point d'être relié au réseau électrique
italien (Enel).
Cette centrale peut délivrer de 15 à 70 kW, selon la vitesse des courants marins, juste assez pour alimenter un immeuble. C'est un signe que même cette source d'énergie renouvelable peut être exploitée dans ces régions, comme sur les petites îles, là où il n'existe pas d'équipements de production électrique et où les agences de l'environnement déconseillent fortement de construire des centrales conventionnelles. La deuxième phase du projet - déclare le président de la société Ponte di Archimede Elio Matacena - devrait voir le jour avec une phase d'expérimentation de Kobold au sein d'un nouveau parc technologique et environnemental réalisé dans la périphérie de Messine. |
Par ailleurs, devraient être installées des turbines Kobold
dans certaines îles chinoises, des Philippines et de
l'Indonésie dans lesquelles les courants marins atteignent
parfois 8 mètres par seconde. De quoi garantir des rendements plus
élevés. Pour cette seconde phase, le ministère italien
des affaires étrangères et la société Ponte
di Archimède ont financé 800 k€ du projet.
Kobold, comme le rappelle un des ingénieurs, Alberto Moroso, est née de l'idée d'Elio Matacena d'exploiter un propulseur naval remplacant l'hélice traditionnelle. Dans sa configuration actuelle, Kobold consiste en une plateforme de 10 mètres de diamètre équipée d'une turbine verticale de 6 mètres de diamètre. Dix de ces plateformes pourront permettre à une île de 1.000 habitants de devenir autosuffisante en énergie. Source: Il Sole 24 Ore - 04/10/2005 http://www.pontediarchimede.it/language_us/ |
La compagnie Ocean Power Delivery (ODP),
basée à Edinbourg, a été sélectionnée
pour construire le premier parc maritime utilisant l'énergie des
vagues au Portugal. ODP est un des leaders européens en terme de
recherche et de réalisation pour ce type d'énergie, grâce
à sa réalisation principale Pelamis.
Ce convertisseur d'énergie a une configuration particulière de joint, qui permet de maximiser l'efficacité du système dans des mers peu agitées. L'appareil Pelamis est le résultat d'un des investissements les plus importants dans ce type d'énergie et ODP a bénéficié des contacts et du soutien du Gouvernement Britannique, notamment le "Renewable Trade Promotion Service", pour développer une filiale au Portugal. La compagnie a reçu une commande de 8 millions € pour trois unités P-750 d'une capacité totale de 2,25 MW. Celles-ci vont être placées à 5 km au large de la côte nord du Portugal, vont générer de l'électricité pour plus de 1.500 foyers et réduire ainsi les émissions de CO2 de 6.000 tonnes par an. |
Trente unités supplémentaires devraient
être commandées en 2006, pour être reliées par
un câble sous-marin, créant un parc capable d'alimenter 20.000
foyers. "C'est une avancée importante pour notre compagnie ainsi
que pour le secteur de l'énergie des vagues", déclare
le Dr. Richard Yemm, administrateur délégué d'ODP,
qui pense que le marché portugais peut représenter jusqu'à
un milliard € pour les dix prochaines années.
Sources: - ODP, http://www.oceanpd.com - UK Watch issue 11, press release, autumn 2005 http://www.globalwatchservice.com/magazines/ukwatch/pdfs/articles/11/UKW11Page16.pdf |
L'Université de Manchester et
l' "University of Manchester Intellectual Property Limited" (UMIP), en
partenariat avec les sociétés Mowlem et Royal Haskoning,
développent actuellement un appareil innovant et breveté,
pour capturer l'énergie des vagues.
La caractéristique principale de ce système est d'utiliser l'oscillation de la houle à la surface de l'eau qui entraîne l'oscillation verticale de flotteurs en série. Ces flotteurs entraînent à leur tour l'arbre d'un générateur d'électricité placé en hauteur, à l'abri de l'humidité sur, par exemple, des plateformes pétrolières flottantes hors-service. Pour le professeur Peter Stansby, co-inventeur du "Manchester Bobber" et professeur d'hydrodynamique à l'Université de Manchester, "L'énergie des vagues en haute mer représente une source d'énergie considérable pour un Etat insulaire comme le Royaume-Uni. Utiliser le mouvement des vagues n'est pas une idée nouvelle. C'est le mécanisme particulier du flotteur et de sa transmission en général qui constituent les nouveautés du système". Les caractéristiques du Bobber sont: - les composants mécaniques et électroniques vulnérables sont protégés et situés bien au-dessus du niveau de la mer, ce qui les rend faciles d'accès; - tous ces composants sont déjà disponibles et simples: ce "bobber" est donc plus fiable que d'autres systèmes où interviennent un nombre important d'éléments sophistiqués; |
- le flotteur réagit aux vagues provenant
de n'importe quelle direction sans nécessité d'ajustement;
- la maintenance et la réparation d'un flotteur donné, indépendant des autres liés dans une même unité, permettent de ne pas perturber la production continue d'électricité, distribuée au réseau. Le "Manchester Bobber" a bénéficié en janvier 2004 d'un financement du "Carbon Trust" (fondation environnementale pour la diminution des émissions de gaz à effet de serre) pour sa mise au point par une équipe de l'Université de Manchester, sous la direction du professeur Peter Stansby et du docteur Alan Williamson. La première phase du projet (test du prototype à échelle 1/100e) a été terminée avec succès en janvier 2005. La seconde phase, qui commence maintenant, implique la construction d'un prototype à l'echelle 1/10e et le test de celui-ci au "New and Renewable Energy Centre" (NaREC) durant deux semaines. Mowlem et Royal Haskoning développent de leur côté différentes configurations pour une plateforme à taille réelle. La troisième phase va consister à construire et tester un prototype de taille réelle. L'équipe du projet voit le "Manchester Bobber" comme une avancée technique importante au premier plan du secteur des énergies rénouvelables. Source: University of Manchester, press release, http://www.manchester.ac.uk/press/title,40649,en.htm |
Un brevet britannique a été
accordé à la compagnie australienne Woodshed Technologies
pour un nouveau type de centrale marémotrice.
La technologie (Woodshed's Tidal Delay) utilise une formation naturelle telle qu'une péninsule ou un isthme pour séparer des masses d'eaux de mer en marées montantes et descendantes. Le système capture l'énergie qui résulte de la différence de niveau de l'eau de mer de chaque côté de la barrière. |
Cette compagnie et deux autres compagnies australiennes,
la Lloyd Energy Systems et la SMEC Developments, collaborent avec des entreprises
de Grande-Bretagne pour sélectionner des sites potentiels pour l'implantation
de centrales.
Cette collaboration s'inscrit dans le cadre d'un programme britannique qui vise à développer le partenariat international dans le domaine du commerce, le UK Trade & Investment's Global Partnership Programme. |