Lois, déchets urbains, hydraulique,
énergie solaire ou éolienne: en 2004, les sources renouvelables
ont représenté environ 13 % de la production énergétique
en France, selon les données de l'Observatoire de l'énergie,
organisme du ministère de l'économie, des finances et de
l'industrie.
Pour atteindre son objectif de 2 % d'électricité produite à partir des énergies renouvelables en 2010, la France doit encore "se donner les moyens de ses ambitions", estime André Antolini, président du syndicat des énergies renouvelables (SER). D'autant que cette part n'a cessé de baisser depuis le début des années 1990, époque à laquelle elle était de 18%. L'énergie éolienne. Elle constitue la filière qui exige "le plus gros effort", estime M. Antolini. Sa part dans la production de l'électricité reste infinitésimale, malgré une hausse de 47% en 2004. La France se classe au dernier rang de l'Union européenne, avec une capacité de seulement 4 Wh par habitant, selon le SER, loin derrière le Danemark et ses 587 Wh par habitant. |
"Il faut faire des efforts de pédagogie pour expliquer aux
gens les avantages de ces équipements et favoriser les zones de
développement éolien", insiste M. Antolini.
L'hydraulique. La production électrique hydraulique fournit toujours 92% de la production électrique d'énergie renouvelable, malgré une légère stagnation due à une pluviométrie en baisse. Les déchets urbains (4,7%) et le bois (1,9%) contribuent en revanche de plus en plus à la production d'électricité "propre". L'énergie solaire photovoltaïque. Elle ne parvient pas à s'imposer et n'a fourni que 2.200 kW en 2004. "Le solaire n'a pas de marché intérieur en France, résume le SER. Les industriels français exportent la plus grande partie de leur production de panneaux." Le biogaz. Il ne fournit, lui aussi, pour l'instant, qu'une partie très résiduelle de l'électricité en France. Benjamin Mallet |