INFORMATIONS TAM-TAM SUR LE NUCLÉAIRE
2002

février
TÉMOIGNAGES
Outre l'encart (hélas pas pour l'étranger) qui relate le témoignage de l'expert Georges Settimo, devenu cancéreux après avoir travaillé au CERN de Genève (informations encore à vérifier par le webmaistre de T-T qui travaille justement au CERN!!!) et à Eurodif de Bollène, nous publions, en bref, celui de Christian Kernaonet. Cet ingénieur en retraite, révèle quelles étaient les pratiques de stockage à La Hague, de 1973 à 1983. Il déclare qu'un accident de criticité (explosion du plutonium) n'est pas à écarter. Son témoignage est confirmé par Michel Laurent, ancien salarié chez Cogéma.
TREMBLEMENT de TERRE. . . à Tchernobyl ?!
ATTENTION: FAUSSE INFORMATION VEHICULEE PAR LE LOBBY NUCLEAIRE POUR SE DEDOUANER !!!:
"La catastrophe nucléaire serait bien due à un séisme. Avec des conséquences plus graves que prévues pour la santé publique. Y compris en France". Vingt secondes! C'est le temps qui s'est écoulé entre le moment où le personnel a ressenti une vibration et celui où les 700 tonnes de la plaque de plomb, formant une première protection, ont pulvérisé les 2.000 tonnes de béton de l'édifice. A 1h, 23 minutes et 40 secondes, le tremblement, suivi à 1h 24 du matin, le 26 avril, de la plus grave catastrophe nucléaire de tous les temps. 192 tonnes d'uranium, entré en fusion, dégageait cent fois plus de radiations que Hiroshima et Nagasaki réunies. Avec une belle unanimité TOUT LE MONDE a attribué l'explosion à une erreur humaine [sous-entendu: "La technique nucléaire est infaillible... (surtout à l'ouest)]". Mais le groupe Alliance (de grandes entreprises du bâtiment) qui est chargé de recouvrir le sarcophage de Tchernobyl d'un ensemble grand comme deux fois l'Arche de la défense, vient de constater (on sait cela depuis des années÷) que cette centrale est construite exactement "au point de rencontre de deux énormes lignes de failles planétaires, la faille de Pripyat au sud, et la ligne dite de Teterov, au nord". Et... depuis Tchernobyl, nombre de centrales nucléaires ont été fermées dans le monde en raison de risques de tremblements de terre. Et Bugey, dans l'Ain, et Fessenheim, dans le Haut-Rhin ne seraient pas à l'abri de séismes. Même l'IPSN, combien favorable au nucléaire cependant, demande la fermeture de l'usine Mélox à Cadarache, située sur le faille Aix-en-Provence/Durance. Il y a pire: selon les autorités soviétiques, seulement 4% de la charge du réacteur se serait échappée dans l'atmosphère et 96% serait restée dans le réacteur. Mensonge! Le physicien soviétique Tchetcherov, allé vérifier dans les entrailles du réacteur no4, n'y trouva aucun point chaud. Aucun de ses hommes n'est mort ni ne souffre de lésions graves. Conclusion: la matière nucléaire n'est pas restée dans le bâtiment mais s'est bien répandue, dans sa quasi intégralité, dans l'atmosphère, avant de se répandre sur la planète, y compris en France (ndlr: et chez nous)   (Source: Collectif de défense de Fessenheim qui édite IONIX, déc. 01, p.25 & 26).
(Note du webmaistre: exemple type dÌinformation venant du nucléaire qui a réussi à être acceptée et cru par un groupement pourtant anti-nucléaire!!!) Depuis, un message lui a été envoyé...
SONDAGES AMERICAINS
Selon celui de Zogby International, de mai 2001, 16% de sondés sont pour  les énergies alternatives et 3% seulement pour accroître l'énergie nucléaire. Hélas, un sondage de Harris Polls en juin 2001 (après l'hiver où le manque d'électricité aux USA était flagrant), montre que 42% des sondés étaient en faveur de la construction de nouveaux réacteurs. Pourtant le sondage de Gallup Organization en mars 1999, démontrait que 72% des sondés étaient d'avis qu'un accident de Three Mile Island (1979) pouvait survenir à nouveau.
suite:
CHÂTEAUX
Pas ceux en Espagne mais ceux qui renferment la mort. Chacun d'entre eux coûte 45 millions de FB, pèse plus de 100 tonnes une fois rempli, mesure 5 m de long avec des parois épaisses de 38 cm d'épaisseur et a une température en surface (d'où les ailettes de refroidissement) de 100 oC. Un adulte, non protégé, à 2 m de distance du château, recevrait en 10 heures la dose maximale de radioactivité permise pour le grand public. Pour rappel, les déchets à haute radioactivité, produits par les réacteurs nucléaires dits "civils" se montaient, au 12/1999, à 41.000 tonnes, vous lisez bien TONNES et à 35.270t au Canada. Au 10/2000 à 10.600t en France et au 12/1999 à 1.690 t chez nous.
MENTEURS
EDF écrit, dans la "Revue Générale Nucléaire" de janvier-février 2000, pages 22 à 24, que les émissions de CO2 de la filière nucléaire, pour: la construction, l'extraction, la conversion, le transport et le stockage des déchets nucléaires, se montent à 6 grammes par kWh produit. L'Öko-institut arrive, lui, à 35 grammes de CO2 par kwh, ce qui représenterait, pour la France, en 1999, 13,125 millions de tonnes de CO2 alors que les calculs d' EDF ne font état que de 2,25 millions de tonnes. 
IODE STABLE
La nouvelle directive 1999, de l'OMS prévoit le stockage ou la distribution d'iode stable jusqu'à 500 km d'un réacteur. Lisez: TOUTE la Belgique devrait pouvoir absorber de l'iode (Iodure de potassium stable: IK) de 1 à 3 heures avant d'inhaler le nuage radioactif. L'iode est thyréotrope (il passe directement du sang dans la thyroïde où il se concentre). Le IK se sature rapidement, comme une éponge, et refuse l'iode radioactif produit par l'incident ou l'accident nucléaire. Les enfants de moins de 18 ans et les femmes enceintes forment un groupe à risque aigu  (Guidelines for Iodine Prophylaxis following Nuclear Accidents. WHO Geneva, update 1999).
DAMPIERRE-en-BURLY
Le réacteur no4 de cette centrale nucléaire du Loiret (937 MWé) a connu le 2 avril 01 un "mauvais positionnement de 113 assemblages combustibles dans le coeur du réacteur". L'incident a été classé au niveau 1 dans l'échelle INES. L'analyse approfondie des causes de cet incident ainsi que de ses conséquences potentielles ont montré que, dans dÌautres conditions cela aurait pu provoquer un début de réaction nucléaire dans la cuve du réacteur et que les instruments de mesure existants n'auraient pas permis de détecter la montée en puissance et donc d'alerter les opérateurs avant le début de la réaction nucléaire. Aussi, le 1er octobre 01, l'incident a été reclassé confidentiellement au niveau 2.
"TOUTES LES PRÉCAUTIONS SONT PRISESÓ; nous serine le lobby nucléaire. Voyez alors (découpées dans la revue "CONTRÔLE" de janvier 02), la colonne de gauche qui a trait à la centrale de Dampierre et celle de droite qui concerne la centrale nucléaire de Gravelines:
Les inspecteurs ont constaté une forte  hétérogénéité dans les niveaux de traitement des différents thèmes examinés. Il ont jugé insuffisamment traités ceux relatifs au risque d'une inondation des locaux sensibles par une origine interne et au risque d'un endommagement de matériels important pour la sûreté par la chute de structures environnantes lors d'un séisme. L'analyse d'EDF, ainsi que l'enquête réalisée sur le site par les inspecteurs de l'ASN, ont permis d'identifier plusieurs dysfonctionnements, notamment en matière d'organisation, ainsi que des insuffisances en matière de contrôle du bon déroulement des opérations de rechargement et des insuffisances en ce qui concerne l'ergonomie des matériels utilisés. Le retour d'expérience tiré de cet incident a montré que ces insuffisances concernaient toutes les centrales nucléaires EDF.
Songez, quand même, aux 5 mots soulignés par nous÷
p.5


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