Entre
«LE NUCLEAIRE, AVENIR DE L’ECOLOGIE?»
et
UN AVENIR SANS NUCLEAIRE?
Yves Renaud, alors président du SOLAR
Club du CERN
Il est important d'affirmer et de répéter
qu'il faudra pourtant choisir des options durables qui soient généralisables
au "tiers monde": il n'est pas possible d'avoir deux modèles différents,
l'un pour "le Nord" et l'autre pour "le Sud". Le niveau de maîtrise
de l'énergie dans le Nord décidera de la pérennité
du (et/ou de la pénurie au) Sud... et inversement, mais surtout
de la possibilité de politique de paix dans le monde...
Heureusement, pour l'auteur, le miracle existe (p.
132) et en plus, sous deux formes:
- la fusion, «source d'énergie idéale, inépuisable
et non polluante (...), réponse idéale à tous points
de vue aux problèmes énergétiques et écologiques
actuels»; et là, non seulement je renvoie à
la multitude d'articles prouvant le contraire, particulièrement
dans La Recherche (qu'on ne peut taxer d'antinucléaire!),
mais plus précisément, un grand savant nucléaire n'a-t-il
pas avoué, parlant de la fusion que «c'était une
idée de possibilité infinie, mais nulle de succès»
[28]?!
- et la... fusion froide (p. 137), à laquelle il croyait encore
en 1995 et au sujet de laquelle je ne ferai évidemment pas de commentaires...
Annotations:
[28] Lord Marshall, p. 183 des actes du colloque déjà
cité