L’électricité solaire
(photovoltaïque) directe peut se fondre dans le paysage et dans les
bâtiments, des milliers d’exemples (toitures et façades) l’ont
déjà démontré, avec stockage sur le réseau,
sur tous les continents; des millions (concurrence USA-Japon pour 2010)
sont en préparation, le stockage futur passant inexorablement par
l’hydrogène obtenu par l’électrolyse de l’eau, malgré
les lacunes d'EDF pour le développement des électrolyseurs
et des piles à combustibles, comme nous l’avons reproposé,
au Ministre Claude Allègre en 1998, avec l’Astronome Antoine Labeyrie
etc…
Dans nos régions une toiture bien équipée solaire thermique et PV (moins de 1 micron de silicium amorphe 6 % par exemple, rentable en kWh en 2 ans) d’une centaine de mètres carrés et une cheminée pour la biomasse renouvelable suffisent largement pour faire vivre une ou deux familles économes avec une bonne activité artisanale et 30 km de voiture électrique par jour, équipée de batteries lithium-métaloxyde-polymères/LMP les plus performantes (Brevets Michel Armand/Anvar/Hydroquebec/Avestor, conférence au CERN en 1992). Economies d’énergie: les procédés d’utilisation de l’énergie solaire sous forme thermique directe, avec stockage de la chaleur à court terme, peut apporter à peu de frais, 25 à 50% de l’énergie calorifique nécessaire -et même plus, si l’on isole mieux – pour vivre à 20° C toute la période de chauffage, sans parler dans certains cas du chauffage par géothermie, source aussi inépuisable à notre échelle que l’énergie solaire : en Islande, cette chaleur du sous-sol, entretenue par la radioactivité du Thorium et de l’Uranium 238 des profondeurs de la Terre, transformée en électricité, va faire probablement de ce pays le premier producteur d’hydrogène non fossile et ce groupe pétrolier pourrait devenir le premier producteur de « pétrole » sans carbone grâce à cette centrale nucléaire naturelle…tant qu’il y aura de l’eau, même sans soleil. L’Europe a déjà installé plus de 10 millions de m2 de capteurs solaires thermiques dont 3,4 en Allemagne, 2,4 en Grèce, 2,2 en Autriche (dont une bonne partie en autoconstruction, système collectif Sébasol), 0,55 en France et 0,4 en Espagne. Avec 16 m2 de capteurs solaires thermiques plats au chalet pendant ma campagne de mesures 1982-87, j’ai pu « engranger » 6000 kWh thermiques par an, qui ont servi avec succès au préchauffage du bâtiment et de l’eau chaude et permis de réduire la facture de propane de 40 %. Avec 10 millions de mètres carrés, on produit en Europe chaque année déjà l’équivalent de l’énergie électrique de plus d’une demie tranche nucléaire (une unité standard = 1 GW-électrique multiplié par 7000 heures, soit 7 TWh uniquement alloués dans cette comparaison au chauffage électrique bête par résistance), soit 3,75 TWh. |
L’électricité photovoltaïque
ne pourra concurrencer le solaire thermique pour le chauffage des bâtiments
qu’en couvrant largement ceux-ci de silicium ou autres en couches minces
et de grands vitrages partiellement transparents contenant des photopiles
à colorants du genre chlorophylle (Professeur Michaël Graetzel
/ Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne / Conférence
au CERN au début 1992) entraînant des pompes à chaleur
(Professeur Alain Ricaud-Cythelia.fr, déjà cité).
En conclusion, pourquoi la France aussi ne
se mettrait-elle pas à fabriquer et installer beaucoup plus
de photovoltaïque, dans l’hexagone et dans les pays qui en ont un
besoin urgent pour la santé, en parallèle avec le développement
des éoliennes tout autour de la planète dans les sites adéquats
tant qu’il y en a (jusque vers 2020, selon rapport Ricaud)?
Cette électricité venue du ciel découverte par Edmond Becquerel, le père de Henri, exposée par lui à 20 ans, à l’Académie des Sciences le lundi 4 novembre 1839 (mémoire lu) a valu quelques prix Becquerel (Alexandre Edmond-1820-1891, fils d’Antoine Becquerel «père» de l’électrochimie et photochimie) lors des conférences photovoltaïques internationales qui se tiennent en Europe tous les 18 mois depuis la fin des années 1970 ... |