C'est des progrès réalisés sur les batteries que naîtront l'accroissement des performances et l'amélioration de l'autonomie des véhicules électriques... tout comme ceux des générateurs solaires photovoltaïques en sites isolés. Pierre Thisdale nous présente les différentes technologies qui permettent de stocker l'électricité aujourd'hui et décrit celles qui pourront encore mieux le faire demain.
Les accumulateurs d'énergie
électrique ainsi que les principes qui les gouvernent sont connus
depuis longtemps. Déjà, Jules Verne utilisait des batteries
sodium pour alimenter le sous-marin du capitaine Némo, dans Vingt
mille lieues sous les mers en 1870. En 1899, la Jamais contente
du Belge Camille Jenatzy a été propulsée à
plus de 100 km/h par de lourdes batteries au plomb Fulmen, battant le record
du monde de vitesse automobile!
Aujourd'hui, l'intérêt pour les batteries est directement lié aux besoins des véhicules électriques. Pour l'instant, c'est le seul moyen de transport autonome qui rencontre les exigences de la lutte contre la pollution causée par les moteurs thermiques. Trois technologies d'accumulateurs sont actuellement opérationnelles et commercialisées. La batterie au plomb est certes la moins chère et la plus utilisée. L'accumulateur nickel/cadmium (Ni/Cd) gagne en popularité chez les fabricants parce qu'il offre un meilleur rapport poids/énergie. Enfin, la filière nickel/hydrures métalliques (NiHM) apparaît comme la batterie performante de la première vague de véhicules électriques. Elle semble être préférée au Ni/Cd sur le marché américain. De nombreuses autres voies de développement présentent un potentiel intéressant pour la prochaine décennie. On retrouve parmi ces technologies, le lithium, le zinc, le sodium/soufre, le nickel/fer, le sodium/chlorure de nickel et différents dérivés de ces éléments de base. |
Le Saint-Graal de la batterie
Aux Etats-Unis, les objectifs de développement des batteries pour les véhicules électriques ont été définis par le US Advanced Battery Consortium (USABC). L'organisme a été formé à l'origine par les trois grands de l'automobile américaine (GM, Ford et Chrysler), le Department of Energy (DOL) et de grandes entreprises de production d'électricité. Aujourd'hui, la très grande majorité des groupes de recherche privés et publics à travers le monde participent à ce programme. Le défi présenté par l'USABC consiste à produire une batterie sans entretien pouvant être rechargée rapidement, fonctionner à température ambiante et à un coût de moins de 100 $/kwh. Sans ouvertement rechercher les performances du moteur thermique, on vise à obtenir une autonomie qui va au-delà des besoins moyens quotidiens des automobilistes, soit plus de 250 km. En Amérique, 75 % des déplacements sont inférieurs à 75 km par jour. Des trajets qui sont encore plus faibles pour l'Europe. En fait, les exigences de l'USABC considèrent plus les déplacements interurbains propres à la géographie urbaine des grandes agglomérations américaines. Objectifs de l'USABC (US Advanced Battery Consortium) Principaux critères Moyen terme Long terme Energie massique (Wh/kg) 80 à 100 200 Energie volumique (Wh/l) 135 300 Puissance massique (W/kg) 150 à 200 400 Durée de vie, ans/cycles 5/600 10/1000 Perte maximale en fin de vie 20% 20% Coût, $/kWh <150 <100 Temps de recharge normal (heures) <6 3 à 6 Autonomie en kilomètres 150 à 200 >300 Ces performances devraient permettre une autonomie dépassant aisément 250 km à 80% de décharge. La batterie doit aussi être sans entretien et avoir un faible taux d'autodécbarge, moins de 15% par mois |
Les technologies, caractéristiques des principaux accumulateurs:
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(Wh/kg) |
(W/kg) |
Wh/dm3) |
km |
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'Electric Fuel) |
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(ZEBRA) |
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(SAFT) |
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(Hydro-Québec) |
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Les technologies et la variété
de composantes des accumulateurs électrochimiques forment une longue
liste. Un grand nombre de projets sont encore à l'état de
recherche en laboratoire et leur avenir est incertain. Par contre, d'autres
sont déjà disponibles pour les véhicules électriques
ou le seront d'ici quelques années. Mais qu'importe leur degré
de développement, toutes les technologies continuent leur évolution
vers le produit optimal en fonction de leur niche de marché.
Plomb/acide
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La batterie sans entretien se présente
en deux variantes de l'électrolyte: gel de silice ou membrane de
fibres non tissées. Généralement dotée d'une
valve de régulation et permettant la recombinaison des gaz, cette
batterie ne requiert aucun entretien.
Avec cette technologie, la batterie et le chargeur forment un système intégré pour assurer une utilisation optimale (ces batteries n'acceptent généralement qu'une faible surcharge). La batterie plomb sans entretien a une capacité de 35-50 Wh/kg. On prévoit de dépasser ce niveau avec le concept des batteries "bipolaire" qui évite l'assemblage conventionnel de grilles positives et négatives. Ces batteries auraient une durée de vie d'environ 450 cycles à 80 % de décharge, ce qui équivaut à 50 000 km Il y a de nombreux fabricants à travers le monde et presque tous participent à l'amélioration de la batterie au sein de l'Advanced Lead-Acid Battery Consortium (ALABC). Nickel-Cadmium
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Autonomie: 70 km Temps de recharge : 6 à 7 h sur prise 220 V/16 A (ou 1/2 h en borne de recharge rapide pour 75 % de charge) Vitesse maximale : 95 km/h Consommation : 22 kWh /100 km Accélération de 0 à 50 km/h : 8,3 sec Production : 500 prévues en 1997 Le constructeur travaille au modèle Elégie dans le cadre du programme Euréka. |
Autonomie : 80 km Temps de recharge : 6 h sur prise 220 V / 16 A (ou 1/2 h en borne de recharge rapide pour 75 % de charge) Vitesse maximale : 90 km/h Consommation :20 kWh /100 km Accélération de 0 à 50 km/h :8,3 sec Production: 2 000 voitures en 1996 Le constructeur travaille à un nouveau modèle, "Ion", pour l'an 2000. |
Autonomie: 80 km Temps de recharge : 7 h sur prise 220 V / 16 A (ou 1/2 h en borne de recharge rapide pour 75 % de charge) Vitesse maximale : 91 km/h Consommation :20 kwh /100 km Accélération de 0 à 50 km/h : 8,35 sec Production: 600 voitures AX électriques en 1996, 1 200 Saxo prévues en 1997. Le constructeur travaille au modèle "Citela" pour l'an 2000. |
Autonomie: 200 km Vitesse maximale : 110 km/h Accélération de 0 à 50km/h: moins de 7sec Le constructeur travaille au projet Elégie depuis 1993, avec sept partenaires enropéens. |
L'orientation des recherches vise à
développer une batterie sans entretien et une augmentation des performances.
SAFT-France considère qu'actuellement, ce serait le seul générateur
électrochimique produit à grande échelle capable de
fournir une autonomie de plus de 100 km à une voiture de quatre
passagers.
Nickel-hydrures métalliques
Sodium-soufre
Le système Zebra
Zinc-air
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La batterie sur laquelle travaille le Lawrence Livermore
National Laboratory a une énergie massique de 140 Wh/kg et une puissance
spécifique de 70 W/kg. Ce système devrait être couplé
à un volant d'inertie et offrir une autonomie de 400 km.
La technologie métal-air (zinc ou aluminium) nécessite beaucoup de précaution lors des manipulations. De plus, comme elle devient plus lourde en cours d'utilisation, ses performances seraient incertaines. Cependant, sa capacité de recharge rapide la rend attrayante pour le véhicule électrique de flotte, en particulier. Le lithium
Pierre Thisdale
Remerciements à Bernard Monvert, du bureau d'études Tendanciel. |
Le soleil ne brille pas tout
le temps, c'est ce qui fait son charme... mais constitue aussi la préoccupation
majeure des photovoltaïciens: assurer une alimentation en énergie
à tout instant malgré les aléas de la météo
et, bien sûr, durant la nuit. Les batteries, par leur capacité
de stockage de l'électricité, constituent un maillon
essentiel de la chaîne des petites installations électriques
décentralisées.
Dans les zones rurales des pays
en développement, les batteries sont principalement utilisées
pour l'éclairage des habitations et pour alimenter des postes de
télévision. Leur énergie est consommée au fur
et à mesure des besoins. L'usager va les recharger à la ville
ou à la centrale de recharge solaire du village. Pour cela, ce sont
les batteries de voitures ou de camions (dites "de démarrage") qui
sont le plus employées, même si leur qualité technique
convient plutôt mal à ce type d'uutilisation. Mais on les
trouve partout et elles sont bon marché! Sur le terrain, on s'aperçoit
que les usagers préfèrent changer de batteries tous les ans
plutôt que d'investir une grosse somme pour des batteries spéciales
qui dureront cinq à six fois plus longtemps mais qu'on ne trouve
pas dans le pays. De plus, on peut facilement transporter les batteries
de voitures à dos de mule ou à mobylette.
Ce sont aussi les raisons pour lesquelles on les recommande pour les petits systèmes individuels comme les kits d'éclairage. Dans ce cas, la batterie est connectée en permanence au module photovoltaïque, qui lui fournit du courant par périodes. Les accumulateurs doivent remplir un rôle double: restituer le soir l'énergie emmagasinée pendant la journée et garantir une autonomie en énergie pour des périodes de quelques jours à deux semaines en cas de mauvais temps. Une bonne gestion de sa consommation et de son stock d'énergie est par ailleurs indispensable pour que l'installation soit rentable. La durée de vie d'une batterie varie de un à dix ans selon le mode d'utilisation qui en est fait: rythme et intensité charges/ décharges. Batteries solaires
Les quatre familles
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De plus, elles présentent une autodécharge
importante. Bref, leur durée de vie en usage solaire est de l'ordre
de 6 mois à 2 ans, ce qui pose de nombreux problèmes.
Néanmoins, étant peu chères (0,5 F/kwh), et facilement
disponibles, elles sont parfois utilisées dans certains programmes.
Notons que la durée de vie peut être doublée si, comme
au Mexique, la décharge est limitée à 11,7 V. La plupart
des batteries de capacité de l'ordre de 100 Ah qualifiées
de "solaires" semblent issues de cette technologie.
2) Les batteries de traction (à plaque plane), sont dérivées de celles qui sont utilisées sur les véhicules électriques et plus traditionnellement sur les chariots autonomes (SNCF, élévateurs). Elles sont conçues pour être chargées puis déchargées quotidiennement. Elles acceptent donc de fonctionner à faible état de charge, mais souffrent en solaire de la faible périodicité des recharges complètes. Elles sont moyennement chères (1F/kWh) et tiennent environ 5 ans. 3) Les batteries à électrolyte gélifié (à plaque plane) viennent elles aussi principalement du monde de la traction, avec des capacités souvent faibles, de l'ordre de 100 Ah. Elles ne nécessitent aucun entretien, fonctionnent dans toutes les positions et durent de 3 à 5 ans, pour un coût de l'ordre de 1,2 F/ kWh. Elles sont fréquemment utilisées sur les petites installations professionnelles (radio-communication), en particulier celles qui sont susceptibles de bouger (bouées lumineuses). Il existe aussi des batteries dites " étanches " où l'électrolyte liquide est absorbé et maintenu en permanence dans des pochettes en tissu synthétique. 4) Les batteries stationnaires (à plaque tubulaire) sont issues de la technologies des alimentations de secours (relais télécom, ...). Elles sont conçues pour être chargées en permanence par de faibles courants (courant dit de "floating"), avoir une faible auto-décharge (1 ou 2 % /mois), puis fournir la quasi-totalité de leur énergie lorsque le besoin apparaît. Néanmoins, elles acceptent très bien d'être cyclées, et de rester plusieurs semaines à des états de charges relativement faibles. Bien que nécessitant un entretien minimum (niveaux d'eau) et coûtant 1,5 F/kWh, elles sont robustes (8 à 12 ans d'espérance de vie) et sont donc systématiquement retenues pour équiper les parcs de batteries de plus de 300 Ah. Jusqu'à présent, les types 1 et 4 ont plutôt été utilisés, sous des variantes diverses. Et le Nickel-Cadmium?
Maylis Gaillard avec Pierre Courtiade
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Alors que l'on réalise des
progrès continus sur les modules photovoltaïques, les batteries
de stockage, maillon incontournable d'un système photovoltaïque
autonome, restent aujourd'hui mal connues. C'est pourquoi, l'Ademe et le
Genec (CFA) lancent un programme de recherche, afin d'optimiser et d'accélérer
les essais permettant de sélectionner la meilleure batterie pour
le meilleur usage.
Si vous avez des observations
dignes d'intérêt, si vous démontez un parc ancien de
batteries pour le remplacer (et surtout si vous en connaissez l'historique),
n'hésitez pas à contacter Florence Lambert, la "thésarde"
qui a rejoint les équipes du Cenec en novembre 1996. Elle a en effet
besoin de récupérer des parcs de batteries usagées
pour analyser les modes de dégradation subies par ses éléments.
Elle sera aussi probablement amenée à vous solliciter. Nous
vous remercions de votre aide qui fera, nous n'en doutons pas, progresser
la fflière, et nous permettra par la suite de mieux conseiller l'ensemble
de la profession.
Choisir la batterie appropriée (longévité et rendement) est certainement une des voies les plus prometteuses pour accroître l'intérêt économique des systèmes photovoltaïques, donc la rentabilité de certains programmes, et améliorer le service rendu à l'usager. La situation actuelle des essais longs et coûteux
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Le projet de recherche: optimiser les essais
Mieux comprendre les mécanismes électrochimiques liés aux contraintes de fonctionnement des batteries àusage photovoltaïque est essentiel. Grâce à des méthodes physico-chimiques, les travaux de la thèse encadrée par l'Ademe et le Genec devraient permettre de mieux comprendre les phénomènes de dégradation rencontrés dans les systèmes (perte de capacité, évolution des rendements ampère-heuremétrique et énergétique). Par la suite, les facteurs favorisant et les paramètres précurseurs de ces dégradations seront déterminés afin d'aboutir au développement de protocoles d'essais représentatifs. Cela n'est pas simple, car lors d'un usage "solaire", plusieurs modes de dégradation peuvent se superposer. Les travaux devront permettre de trouver les modes opératoires les plus représentatifs, c'est-à-dire reproduisant les mêmes phénomènes de manière accélérée: - avec un facteur d'accélération faible, aussi fidèle que possible; - avec un facteur d'accélération fort, moins représentatif mais plus rapidement discriminatoire. Même si elle s'appuie sur la longue expérience du Genec, une telle recherche ne peut être réalisée du fond d'un laboratoire. Ce travail est avant tout basé sur des mesures et des "prélèvements" effectués sur le terrain. Puis au fur et à mesure de l'avancée des connaissances, celles-ci devront être validées par les industriels du secteur de la batterie et des systèmes photovoltaïques Pierre Courtiade: Ademe
Philippe Malbranche et Florence Lambert: Genec |
"Savoir utiliser une batterie":
Un guide à la portée de tous (86 p, 25F).
Editions du Gret - 213, rue Lafayette -
75010 Paris - Tél. : 0l 40 05 61 61
Même si elles roulent à toute vitesse, les voitures photovoltaïques ne sont pas encore les voitures électriques de demain. Elles sont ultra-légères, monoplaces et le pilote est prié d'avoir le poids d'un jockey pour ne pas handicaper les performances de sa monture. Il faut en convenir sereinement, il est impossible d'embarquer sur le toit et les ailes d'une voiture conventionnelle (c'est-à-dire lourde, sûre et transportant au moins quatre personnes) la quantité suffisante de modules solaires pour lui assurer son autonomie. Par contre, il n'est pas interdit de l'alimenter en électricité avec un générateur solaire installé, par exemple, sur le toit d'un garage. Ce n'est économique, bien sûr, que si votre garage est éloigné du réseau ou que vous avez reçu une subvention pour le faire... | Pour le moment, toutes les voitures électriques
"font le plein" sur le réseau. Tant que la flotte électrique
reste marginale, c'est bien. Il n'y a pas de pot d'échappement,
ni de pollutions atmosphériques à leur sortie Par contre,
si l'on devait changer un grand nombre de moteurs thermiques en moteurs
électriques, il faudrait bien fabriquer alors de l'électricité
supplémentaire dans de nouvelles centrales. Ce qui reviendrait à
transférer la pollution des villes à la campagne. On le voit,
rien est simple. D'autant que la multiplication de voitures électriques
même propres et silencieuses ne résoudrait pas pour autant
une autre forme aigué de pollution routière, le bouchon!
Y.-B.C
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Pour bien gérer son système photovoltaïque, il faut en premier lieu bien le dimensionner. Si la consommation d'électricité est chaque jour plus forte que la production, les batteries se vident petit à petit et rien ne va plus. Il faut calculer leur capacité de manière à absorber les fluctuations de la production d'énergie.
Voici deux exemples de calcul, donné par le Gret dans son ouvrage sur les batteries:
1) équipement "léger":
On veut alimenter une télévision de 40 W, une radio de 10 W et 2 tubes néons de 11 W: - la télé fonctionne 3 h/jour ; elle consomme 3 h x 40 W = 120 Wh/jour, - la radio fonctionne 2 h/jour ; elle consomme 2 h x 10 W = 20 Wh/jour, - les lampes de 11 W : l'une marche 1/2 heure par jour et l'autre 2 heures par jour: elles consomment 2,5 h x 11W = 27.5 Wh/jour. Le besoin total d'énergie par jour s'élève donc à 120 + 20 + 27,5 = 167,5 Wh/jour, soit pour une batterie de 12 V, 14 Ah par jour (167,5/12). Si l'on décide d'avoir une autonomie de 2 jours, il faudra que la batterie puisse stocker 2 x 14 = 28 Ah. En choisissant un coefficient maximum de décharge de 50% il faudra choisir une batterie de: 28 Ah x 50% = 56 Ah. On achètera donc une batterie 12 V de 60 Ah. |
2) équipement "lourd":
Frigo 250 W, TV 100W, Micro-ondes 700 W = 1050 W donc : 1050 divisé par 12 volts = 87,5 ampères fois 60 à 80% de rendement = 109,37 à 145, 83 A. Il vous faut donc un groupe de batteries d'au moins 250 à 300 A compte tenu que l'on ne décharge jamais complètement une batterie. (Max 50 à 60% de la capacité sans jamais descendre en dessous de 10,75 Volts au risque de voire ses batteries irrécupérables. La puissance photovoltaïque ou éolienne nécessaire sera déterminée en fonction du lieu et de l'ensoleillement du site à équiper. Mais c'est un autre calcul… 7 avril 1999 |