Extrait du communiqué de presse du Cabinet Daras (A lire sur
http://daras.Wallonie.be/communiques/020704_cp.htm):
Le mécanisme des certificats verts permet
aux investisseurs de passer à l'action. Pour réaliser leurs
projets, ils attendaient cet arrêté, qui leur assure des conditions
de commercialisation correctes: la rentabilité de leur production
est désormais établie, puisque ce mécanisme leur garantit
deux rentrées, d'abord celle de la vente du courant, puis celle
de la vente des certificats verts aux fournisseurs qui sont tenus d'en
acheter une part croissante. Cet arrêté crée donc les
conditions de la confiance, nécessaire pour que les investisseurs
s'engagent dans la production d'élec! tricité verte.
Les projets de production d'électricité
verte commencent à se multiplier en Wallonie, non seulement dans
l'éolien mais aussi dans l'énergie hydraulique et la biomasse.
Au total, quelque 500 nouvelles installations représenteront une
puissance de 950 à 1.000 MW supplémentaires. Voici quelques
chiffres d'opérations réalisables d'ici à 2010:
hydroélectricité: 20 installations
(environ 15 MW)
éolien: 125 éoliennes, sur 20 sites
(200 MW)
biomasse (déchets divers): 100 installations
(100 MW)
cultures énergétiques (taillis à
très courte rotation, .): 60 installations (50 MW)
cogénération de qualité: 200
installations (600 MW)
La réalisation de ces projets aura des conséquences
économiques et environnementales positives. Au niveau économique,
le total de ces investissements a été évalué
à quelque 600 millions d'euro. Le développement de cette
activité générera de l'emploi principalement dans
les se! cteurs de la cogénération, de la biomasse et des
bureaux d'études. La Wallonie verra ainsi se créer de 500
à 1000 emplois durables, faisant appel à de nouvelles qualifications
et savoir-faire.
Au niveau environnemental, le développement
des énergies renouvelables contribuera à ce que la Wallonie
remplisse sa part dans les engagements pris par la Belgique à Kyoto,
en 1997. Les pays développés se sont, alors, engagés
à réduire de 5,2% leurs émissions de CO2, pour 2012,
par rapport à 1990. Dans ce cadre, l'Europe doit réduire
ses émissions de 8%, et la Belgique de 7,5%. La stratégie
européenne repose sur deux axes: contrôler la croissance de
la demande énergétique et développer les énergies
renouvelables (pour diminuer notre dépendance énergétique).