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Environnement écologie

La Terre à l'équilibre... un millénaire après la fin du CO2
, mars 2009
     Une étude révèle qu'il faudra mille ans à la planète pour se "purger" des excès d'émission de CO2... et dans le cas où elle n'y arrive pas, les effets seront désastreux.
     C'est une nouvelle qui montre à quel point l'être humain, en 2-3 siècles, a pu marquer l'écosystème de la Planète Terre. Il faudrait, selon une étude publiée par Susan Solomon du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOOA), 1.000 ans après la fin des émissions de CO2 pour que le changement climatique cesse. C'est à dire que même si demain, l'activité humaine ne produisait plus aucune particule de CO2, il faudrait attendre l'an 3000 avant que la température, les chutes de pluie et le niveau de la mer commencent à retrouver un état d'équilibre.
    L'étude tente en fait de montrer à quoi s'attendre quand si on laisse le CO2 dépasser les niveaux actuels, de 385 parties par millions, les fameux « ppm ».
     Si le taux de CO2 atteint les 450-600 ppm, les pluies durant les saisons habituellement sèches (été), seront moindres. Cette diminution des précipitations aura alors des effets tout à fait nuisibles à l'activité humaine : désertification avancée, baisse du nombre de points d'eau, augmentation des incendies, agriculture onéreuse.
     En fait, selon l'étude, tout est lié aux océans, qui jusqu'ici ont su réguler les gaz de l'atmosphère, dont le CO2, pour maintenir des températures à peu près constantes (je ne parle évidemment pas des périodes glaciaires, mais de l'âge de l'activité humaine). L'augmentation du CO2, donc de l'effet de serre, donc de la température, a pour conséquence l'augmentation du niveau des eaux (et de leur température). Même sans prendre en compte la fonte des glaciers et de la calotte glacière, cette augmentation serait d'un mètre d'ici l'an 3000, le double à un «rythme» de 1.000 ppm pour le CO2.
     Et c'est cette montée des eaux qui changerait radicalement la géographie de la Terre, avec notamment la disparition des îles et d'une grande partie des littoraux. Et encore, cette montée des eaux fait l'objet d'un débat: 59% de scientifiques estiment que cette hausse est sous-estimée (Science).