Un foyer français produit
en moyenne 1,5 tonne équivalent carbone par an avec ses courses
alimentaires, soit l'équivalent de 10.000 km en voiture, et pourrait
facilement réduire son impact carbone d'un quart, selon une étude
conjointe de Système U, Iri et Greenext.
Un foyer achète chaque semaine 19 kg de produits alimentaires en hyper et supermarchés, ce qui représente 28 kg d'équivalent CO2, selon l'enseigne de distribution, le cabinet d'études sur les points de vente et le fournisseur de données sur l'impact environnemental des produits de grande consommation. Sur une année, cela représente 990 kg de produits alimentaires, soit 1.480 kg équivalent CO2, soit encore 10.571 km parcourus en voiture si on prend la moyenne des émissions de CO2 des voitures vendues en 2008. |
L'impact environnemental d'un produit alimentaire
tient compte de son mode de production (besoin en eau, transformation...),
de l'emballage (individuel ou grand conditionnement, éventuel suremballage)
et le transport depuis le lieu de production.
Parmi les moins polluants, se trouvent les fruits et les légumes en vrac qui représentent 10% du poids des courses, mais 3% de la production de carbone. En revanche, les produits de boucherie et charcuterie pèsent 5% du panier mais 10% de l'équivalent carbone, selon l'étude. De même, si 3% du poids des courses est fait de surgelés et de glaces, ils "pèsent" 9% de l'équivalent carbone. L'étude montre également que pour une même liste de courses, la facture carbone peut, pour 19 kg de "produits similaires en terme d'usage", varier de 27 à 35 kg équivalent carbone, en fonction du lieu de production, de l'emballage et des ingrédients. |