ADIT
AUSTIN, Texas - Conventional solar cell efficiency could be increased from the current limit of 30% to more than 60%, suggests new research on semiconductor nanocrystals, or quantum dots, led by chemist Xiaoyang Zhu at The University of Texas at Austin. Zhu and his colleagues report their results in this week's Science. The scientists have discovered a method to capture the higher energy sunlight that is lost as heat in conventional solar cells. The maximum efficiency of the silicon solar cell in use today is about 31%. That's because much of the energy from sunlight hitting a solar cell is too high to be turned into usable electricity. That energy, in the form of so-called "hot electrons," is lost as heat. If the higher energy sunlight, or more specifically the hot electrons, could be captured, solar-to-electric power conversion efficiency could be increased theoretically to as high as 66%. "There are a few steps needed to create what I call this 'ultimate solar cell,'" says Zhu, professor of chemistry and director of the Center for Materials Chemistry. "First, the cooling rate of hot electrons needs to be slowed down. Second, we need to be able to grab those hot electrons and use them quickly before they lose all of their energy." Zhu says that semiconductor nanocrystals, or quantum dots, are promising for these purposes. As for the first problem, a number of research groups have suggested that cooling of hot electrons can be slowed down in semiconductor nanocrystals. In a 2008 paper in Science, a research group from the University of Chicago showed this to be true unambiguously for colloidal semiconductor nanocrystals. Zhu's team has now figured out the next critical step: how to take those electrons out. They discovered that hot electrons can be transferred from photo-excited lead selenide nanocrystals to an electron conductor made of widely used titanium dioxide. "If we take the hot electrons out, we can do work with them," says Zhu. "The demonstration of this hot electron transfer establishes that a highly efficient hot carrier solar cell is not just a theoretical concept, but an experimental possibility." The researchers used quantum dots made
of lead selenide, but Zhu says that their methods will work for quantum
dots made of other materials, too.
Funding for this research was provided by the U.S. Department of Energy. Coauthors include William Tisdale, Brooke Timp, David Norris and Eray Aydil from the University of Minnesota, and Kenrick Williams from The University of Texas at Austin. Media contact: Lee Clippard, public affairs, 512-232-0675, lclippard@mail.utexas.edu
Contact: Dr. Xiaoyang Zhu
Le CIGS 2.0 d'Applied Quantum Technology ADIT Ce nom ne vous dit peut-être encore rien comparé à Solyndra (et voir ci-dessous!) et autres Miasolé mais Applied Quantum Technology, que nous avons eu la chance de visiter, a réussi en l'espace de trois années ce que d'autres ont mis bien plus de temps à réaliser avec de surcroît des fonds bien plus conséquents. Suite à l'annonce du Président Obama concernant le prêt de 500 Millions de dollars accordé à Solyndra dont l'état fédéral se portera garant, il nous a semblé judicieux de faire un point sur la situation de la filière CIGS. Une filière en reconversion obligée
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En conséquence de quoi, chaque acteur CIGS se voit jouer plusieurs rôles à la fois: celui de développeur, de fabricant d'équipement de production ainsi que de producteur de panneaux. L'on comprend alors bien que construire une plateforme de production autour d'un procédé balbutiant, puis essayer de marier ce procédé naissant avec un procédé de fabrication lui aussi non vérifié représente un tâche pour le moins ardue. Il y a donc risque technique et financier à se lancer dans une telle mission, difficulté que les acteurs du Capital-Risque ont bien saisis puisqu'après leur engouement d'il y a quelques temps pour cette filière, on les voit aujourd'hui beaucoup plus frileux dans leurs investissements, et pour cause... L'heure n'est donc plus aux projets nécessitant un demi milliard d'investissement initial, mais plutôt à l'austérité et au renouveau de la filière. Soulignons que l'évolution du marché solaire en 2009 a porté un coup dur au "business model" encore largement en cours dans la filière CIGS. En effet, 2009 a vu les prix des modules chuter très fortement en raison de la baisse du prix du silicium mais aussi suite à l'entrée sur le marché de nouveaux acteurs venant de pays tels que la Chine, chez qui les coûts de production sont significativement plus faibles. La "crise", solaire, de 2009 a malheureusement mis en lumière une des failles communes aux projets CIGS à savoir leur incapacité à produire à grande échelle, qui pourrait peut-être sur le long terme leur être fatale. Les projections pour le marché des couches minces dans les 20 à 30 prochaines années prédisent un potentiel de croissance de 500 à 1.000 fois ce qu'il est actuellement. La filière CIGS, extrêmement intéressante en termes de coût par rapport à la filière silicium, s'impose aussi par rapport à ses collègues "minces": elle n'a pas le problème de toxicité associé au cadmium, ni le problème de rareté lié au tellure ni l'efficacité limitée du silicium amorphe. Tous ces avantages doivent être canalisés et une nouvelle filière CIGS 2.0, selon l'expression du fameux Eric Wesoff, doit voir le jour. Applied Quantum Technology a compris la leçon et semble avoir trouvé la voie du succès [3]. Applied Quantum Technology ou le renouveau du Business-Model CIGS
- [1] Let's talk about CIGS - http://www.greentechmedia.com/ - [2] Can AQT take a thin-film solar short-cut? - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/1 - [3] Photovoltaic: time is now for pragmatic leadership - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/2 - Applied Quantum technology website, http://aqtsolar.com/ - Discussions avec Brian Et Michael Batholomeusz, fondateurs d'AQT |
Un champion américain du CIGS Lors de son dernier passage en Californie, le président Obama avait choisi le site de la nouvelle usine de Solyndra pour défendre son projet d'introduction d'une loi "climat", vantant au passage la création d'emplois verts et le soutient à cette nouvelle industrie par les mesures gouvernementales du Stimulus Package [1]. Cette usine, où seront fabriqués les modules solaires tubulaires à base de cellules photovoltaïques de type couche-mince qui sont la signature de Solyndra, est sortie de terre grâce à un prêt de 535 millions de dollars du département de l'énergie (DoE) obtenu un an plus tôt. Les prêts du DoE sont des garanties fournies par le gouvernement de payer la facture si les entreprises n'atteignent pas leurs objectifs. Ils permettent ainsi à ces entreprises de sécuriser des prêts à des taux avantageux auprès des investisseurs institutionnels. Cette usine doit par ailleurs fabriquer 500MW de panneaux par an et employer 1.000 personnes. Il semblerait donc que Solyndra soit devenue à la fois la vitrine technologique des clean-techs en Californie, et aussi le fer de lance de la politique de stimulation de l'industrie verte par l'administration Obama. Sur la scène géopolitique mondiale, il devient aussi primordial pour les Etats-Unis de développer des champions des technologies propres pour lutter contre l'influence grandissante de la Chine dans ce domaine [2]. Une ombre au tableau
Solyndra peut-elle gagner avec sa technologie?
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- Deuxième aspect, les modules produisent le maximum d'électricité lorsqu'ils sont montés les uns près des autres à l'horizontale. Les panneaux classiques du fait de leur inclinaison induisent des configurations où la perte d'espace utile est importante. Solyndra permettrait ainsi une plus grande couverture des toitures commerciales. - Troisième point concernant les frais et la facilité d'installation: la structure des cylindres ne leur donne pas d'accroche au vent, il n'y a donc moins besoin des coûteuses et complexes ballastes qui viennent habituellement maintenir au sol les panneaux plats. Les modules et leurs montures sont rapidement raccordés puis posés directement sur la surface voulue, nul besoin de fixations et adaptation à la structure du toit. Leur grande résistance au vent permet aux modules cylindriques d'être déployés dans une plus grande variété d'environnements. - Quatrième argument lié à la température de fonctionnement: les panneaux photovoltaïques ont un bien meilleur rendement lorsqu'ils fonctionnent à basse température, le vent qui circule entre les tubes photovoltaïques permet de refroidir l'ensemble de la construction et ainsi d'augmenter l'efficacité de l'ensemble. - Cinquième point, les cylindres sont scellés à leurs deux extrémités par une structure métallique ce qui assure l'étanchéité de l'ensemble, cause fréquente de dégradation accélérée des panneaux. Sur le papier, ces tubes semblent donc être la solution idéale. Cependant, cette technologie a bien à l'heure actuelle une limitation: son coût de production. En effet, ce coût qui s'élève à 4 dollars par watt [3] est énorme par rapport à ses concurrents: 85 cents pour Miasolé, 1 dollar pour First Solar, et généralement 66% plus cher qu'un panneau standard en silicium. Ce sont ces coûts de production qui sont pour le moment la cause des pertes de la société et des réserves émises par PriceWater House Coopers, lors de leur dernier audit. Néanmoins, le coût de production n'est qu'un élément du tableau. Les coûts d'installations de la technologie cylindrique s'échelonnent de 50 cents à 75 cents quand les autres dépensent plusieurs dollars pour la même intervention. D'autre part, pour une évaluation objective on doit prendre en compte non seulement l'efficacité des panneaux, mais aussi leur durée de vie ainsi que les coûts associés au système dans son ensemble. La meilleure mesure serait celle liée au coût de l'électricité générée par le système durant toute sa vie (en cents par kilowatt heure). Enfin, la production à plus grande échelle de ces cylindres permettrait aussi de réduire les coûts, en passant d'une capacité de production de 54 MW, à une capacité de 110 MW pour la fin de l'année. Mais certains remettent en cause cette économie d'échelle. Solyndra a donc encore des pions à avancer qui lui donneraient une victoire à la Pyrrhus. Cependant, en cas d'échec c'est toute l'industrie américaine du solaire qui pourrait être affectée. - [1] US Government website tracking the spending of the Recovery Act - [2] Will China eat America's Lunch in Cleantech, TechCrunch January 30. 2010 - [3] Was the DOE Loan Guarantee for Solyndra a Mistake? Eart2Tech, May 27. 2010 - [4] Solyndra auditors cast doubt over solar upstart, Cnet, April 2. 2010 - [5] http://www.solyndra.com/ |