·
Sources
ADIT:
· ·
Japon: Nouveau report du démarrage
d'une usine de retraitement nucléaire (http://www.romandie.com):
TOKYO - La société
japonaise Japan Nuclear Fuel (JNFL) a annoncé lundi un nouveau report
du démarrage de l'usine de retraitement de déchets nucléaires
qu'elle a construite au Japon avec le groupe français Areva, afin
de procéder à d'ultimes vérifications.
L'inauguration de l'usine, qui devait avoir
lieu en février, est reportée à mai, a indiqué
dans un communiqué JNFL.
Initialement, ce site, situé à
Rokkasho (nord du Japon) et en grande partie conçu sur le modèle
de celui de La Hague en France, devait entrer en exploitation mi-2007.
Les tests conduits depuis plusieurs mois, notamment les dernières
phases de vitrification à ce jour inusitées, sont particulièrement
complexes. |
Bien que JNFL ait réussi à expérimenter
intégralement les procédés mis en oeuvre, des experts
ont souhaité que diverses vérifications se poursuivent, par
souci de sécurité, a précisé l'exploitant.
Lorsqu'elle entrera en activité, cette
usine permettra de créer un mélange d'oxydes de plutonium
et d'uranium, du Mox, réutilisable comme combustible de centrales
nucléaires.
Areva et JNFL collaborent depuis plusieurs
années. En association avec le groupe japonais d'industrie lourde
Mitsubishi Heavy Industries (MHI), ils postulent ensemble à la construction
d'un autre vaste site de recyclage de combustible nucléaire aux
Etats-Unis. |
· ·
L'Allemagne présente un projet de banque
de combustible nucléaire:
L'Allemagne a annoncé mardi
avoir présenté à l'Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA) un projet de banque internationale de combustible nucléaire
destiné à répondre à l'intérêt
d'un nombre croissant de pays pour l'énergie nucléaire
sans risque de prolifération.
Ce plan, intitulé Projet de sanctuaire
multilatéral d'enrichissement (MESP) prévoit de garantir,
sous supervision de l'AIEA, une agence de l'Organisation des Nations Unies
(ONU), l'accès au combustible nucléaire aux pays aux objectifs
strictement civils, selon une présentation de l'ambassadeur allemand
auprès de l'AIEA, Peter Gottwald, publiée sur le site internet
de l'agence.
L'Allemagne "respecte le droit inaliénable
de chaque pays à une utilisation pacifique de l'énergie nucléaire,
mais nous avons tous intérêt à minimiser les risques
de prolifération liés au développement annoncé
de cette énergie à des fins civiles", a-t-il souligné.
Dans ce document, l'Allemmagne ne cite aucun
pays et notamment pas l'Iran, mis sur la sellette par les pays occidentaux
qui soupçonnent Téhéran, malgré ses démentis,
de vouloir enrichir de l'uranium non seulement à des fins civiles,
mais aussi militaires. |
Cette proposition, formulée pour la
première fois en septembre 2006 par le chef de la diplomatie allemande,
Frank-Walter Steinmeier, rejoint un projet défendu à plusieurs
reprises par le directeur général de l'AIEA, l'Egyptien Mohamed
ElBaradei, comme parade à la prolifération. Cette idée
n'a cependant pas pris corps jusqu'à présent faute de soutien
suffisant.
La création de centre internationaux
d'enrichissement d'uranium sous supervision de l'AIEA permettrait de garantir
l'approvisionnement des pays intéressés en limitant les risques
de détournement, selon Berlin.
Ces centres, qui seraient gérés
comme des entreprises commerciales, bénéficieraient de l'extra-territorialité
et seraient administrés par l'AIEA.
L'Allemagne préconise que ces centres
soient créés dans des pays ne pratiquant pas déjà
l'enrichissement d'uranium à des fins commerciales (Allemagne, Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Russie).
Les pays hôtes devront en outre disposer
d'"infrastructures fiables, d'une bonne accessibilité, d'une
stabilité politique et faire preuve d'un respect plein et entier
des accords de sauvegarde du Traité de non-prolifération",
selon l'ambassadeur allemand auprès de l'AIEA. |
Ndw: nous
nous sommes élevés contre cette énergie qui,
ne "pouvant" être disponible partout dans le monde, devait être
considérée comme ILLEGITIME. Ce projet en est une
réponse mais hélas dans un sens éminemment criticable...
· ·
L'Iran construit une deuxième centrale
nucléaire (http://www.lemonde.fr):
08.02.08 | 20h52
MOSCOU (Reuters) - L'Iran a entrepris la construction d'une deuxième
centrale atomique, a annoncé vendredi l'ambassadeur d'Iran à
Moscou, Gholamreza Ansari, cité par l'agence de presse Itar-Tass.
"Maintenant, nous réfléchissons
à la manière de lui apporter du combustible", a déclaré
l'ambassadeur selon la même source.
Les travaux de construction ont débuté
à Darkhovine, dans la province du Khouzestan, dans le sud-ouest
de l'Iran. Téhéran avait auparavant indiqué qu'il
construisait une centrale de 360 mégawatts à cet endroit.
A Vienne, l'Agence internationale de l'énergie
atomique (AIEA) a fait savoir que le site de Darkhovine n'était
pas inclus dans le régime d'inspections.
Une première centrale est en voie d'achèvement
à Bushehr, dont le chantier est mené en coopération
avec la Russie. Téhéran espère qu'elle sera opérationnelle
dans les douze mois.
Les premiers essais pourraient commencer à
Bushehr dans le courant de l'année grâce à la livraison
fin janvier des dernières cargaisons de combustible nucléaire
russe.
Bien que des échéances précédentes
n'aient pas pu être respectées, le président iranien
Mahmoud Ahmadinejad a affirmé le 30 janvier que "l'année
prochaine à cette date, l'électricité nucléaire
circulera(it) sur le réseau électrique iranien". |
Les pays occidentaux soupçonnent Téhéran
de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'activités
civiles. Quatrième producteur mondial de pétrole, l'Iran
assure que son objectif est de produire de l'électricité
afin d'exporter davantage de pétrole et de gaz.
Lors d'une interview accordée à
Reuters à Washington, le secrétaire d'Etat adjoint Nicholas
Burns a déclaré que les Etats-Unis ne voyaient pas à
quels besoins pouvait répondre l'Iran en construisant de nouvelles
installations nucléaires.
"Nous ne voyons pas en quoi il serait nécessaire
que l'Iran construise de nouvelles centrales nucléaires, pas du
tout", a dit Burns au sujet des propos de l'ambassadeur d'Iran à
Moscou.
Burns a aussi jugé "très
inquiétants" le tir expérimental d'une fusée iranienne
lundi dernier, ainsi que des informations indiquant que Téhéran
a commencé à tester un nouveau modèle de centrifugeuse
permettant d'enrichir l'uranium plus rapidement.
Ces développements, a dit Burns, renforcent
les arguments en faveur de l'adoption d'une troisième résolution
du Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions à
l'Iran pour ses activités nucléaires.
Chris Baldwin avec Arshad Mohammaed à
Washington
version française Henri-Pierre André, Philippe
Bas-Rabérin
|
· ·
Nucléaire du futur: France, Japon
et Etats-Unis renforcent leur coopération:
La France, le Japon et les Etats-Unis
ont signé une lettre d'intention pour renforcer leur coopération
sur les réacteurs nucléaires à neutrons rapides dits
de quatrième génération pour un déploiement
vers 2040, selon un communiqué du Commissariat français à
l'énergie atomique (CEA).
Ces réacteurs qui consomment beaucoup
moins de combustible par quantité d'énergie produite sont
refroidis au sodium, ce qui pose des problèmes de sécurité
avec un liquide inflammable au contact de l'air et qui explose au contact
de l'eau.
Des réacteurs expérimentaux
de ce type ont déjà été construits notamment
en France (Phénix, dont l'arrêt est prévu en 2009 et
Superphénix, arrêté en 1997) et au Japon, où
la centrale de Monju a dû être arrêtée en 1995
suite à un incendie.
"Un certain nombre de travaux sont en cours
pour palier ce problème et l'objectif visé est d'obtenir
des niveaux de sûreté au moins égaux à ceux
de la troisième génération" (par exemple, l'EPR),
a déclaré à l'AFP Sunil Félix, assistant de
Jacques Bouchard, président du Forum génération IV
au CEA.
L'accord que le CEA a signé avec la
Japan Atomic Energy Agency (JAEA) et le Department of Energy (DOE) américain
prévoit "d'éviter toute duplication de développement
technologique" par la mise en commun de "standards à appliquer
aux prototypes". |
Cette coopération ouverte à
d'autres pays doit aussi permettre "d'identifier des règles communes
du sûreté" et des "innovations technologiques à
même de réduire les coûts de construction".
Selon M. Félix, les réacteurs
de quatrième génération "vont permettre de minimiser
la production des déchets radioactifs en en brûlant une certaine
partie (les actinides mineurs) pour les réintégrer dans du
combustible neuf".
Il y a aussi un avantage sur le plan de prolifération
puisqu'"on n'aura pas de plutonium facilement manipulable", ce dernier
ayant été "pollué, au sens positif du terme, avec
des actinides mineurs", a encore expliqué l'expert du CEA.
Enfin, alors que les ressources de combustible
nucléaire ne sont pas illimitées, on pourra "utiliser
beaucoup moins d'uranium que dans la génération précédente
étant donné qu'une partie du combustible provient des déchêts".
Voir http://www.cea.fr/energie/les_systemes_nucleaires_du_futur |
· ·
Réacteur ITER: la Russie signera
son premier contrat le 12 février 2008:
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52862.htm
La Russie signera le premier contrat sur la
livraison de matériaux pour le réacteur international ITER
(réacteur expérimental de fusion thermonucléaire)
qui sera construit à Cadarache, en France, le 12 février
prochain, a annoncé mercredi Alexandre Chikov, directeur général
adjoint de l'Institut Bochvar en Russie.
"L'Agence nationale russe ITER signera
le premier contrat avec l'agence ITER France sur la livraison de 80 tonnes
de câbles supraconducteurs pour le projet ITER. Il s'agit de la première
contribution russe au projet", a indiqué le directeur général
adjoint de l'Institut des matériaux inorganiques Bochvar. Les câbles
seront produits par l'usine mécanique du Tchepets, située
à Glazov (Oudmourtie), qui fait partie du holding TVEL, principal
producteur russe de combustible pour les centrales nucléaires. D'après
le responsable, le calendrier de livraison sera précisé en
juin 2008 et le premier lot de câbles supraconducteurs ne sera pas
livré en France avant fin 2009. |
En 2007, les parlements américain,
chinois, européen, indien, japonais, russe et sud-coréen
ont ratifié un accord intergouvernemental sur la création
du réacteur ITER qui se fonde sur une installation conçue
pour la première fois en 1955 par l'URSS, baptisée Tokamak.
L'Institut Kourtchatov de Moscou a mis en place l'Agence nationale russe
ITER chargée d'assurer le respect des obligations russes dans le
cadre du projet. Le réacteur devrait fonctionner dès 2015
pour être fermé en 2035, après l'achèvement
des études qui doivent y être menées.
Pour en savoir plus, contacts:
Agence russe de l'information internationale RIA Novosti - http://www.rian.ru
Rédacteur:
SSTE, Ambassade de France à Moscou
Origine:
BE Russie numéro 15 (31/01/2008) - Ambassade de France en Russie
/ ADIT |
·
·
La Lituanie cherche à
prolonger la vie de sa centrale nucléaire soviétique:
(http://www.romandie.com):
VILNIUS - Le Premier ministre
lituanien Gediminas Kirkilas a relancé mardi l'idée de prolonger
l'exploitation de la centrale nucléaire d'Ignalina, la seule centrale
de type Tchernobyl dans l'Union européenne, par le biais d'un accord
avec l'ensemble de l'UE.
"Notre plan est très simple - fournir
(des arguments) à la Commission européenne, qui est responsable
de la sécurité énergétique de tous les pays
membres, et espérer qu'il sera pris en compte", a affirmé
le Premier ministre dans une interview à la radio lituanienne.
Selon les termes du traité d'adhésion
de la Lituanie à l'UE, Ignalina doit cesser sa production fin 2009,
avec l'arrêt du deuxième réacteur. Le premier a été
arrêté comme prévu fin 2004. Ignalina abrite des réacteurs
de type RBMK, comme à Tchernobyl en Ukraine, où un accident
gravissime a eu lieu en 1986.
"Nous voudrions étendre ses opérations
pour la période durant laquelle nous n'avons pas d'autre capacité
de production", a affirmé M. Kirkilas, dans une allusion au
projet de la Lituanie de construire une nouvelle centrale nucléaire. |
Le projet de nouvelle centrale, mené
en commun avec l'Estonie, la Lettonie et la Pologne, ne pourra aboutir
au mieux avant 2015. Certains experts estiment qu'une date de mise en service
entre 2017 et 2020 est plus réaliste.
M. Kirkilas a souligné que si la Lituanie
ne parvenait pas à prolonger l'exploitation d'Ignalina, elle serait
"complètement dépendante d'un voisin bien connu (la Russie)"
pendant la période de transition.
Les autorités lituaniennes assurent
que la centrale d'Ignalina, qui a subi d'importants travaux de modernisation,
présente les mêmes garanties de sécurité que
les centrales du reste de l'UE. Cependant, les réacteurs RBMK présentent
d'importants défauts de conception, qui n'ont pu être totalement
corrigés.
Un prolongement de l'exploitation d'Ignalina
sera très difficile à obtenir car la fermeture a été
inscrite dans le Traité d'accession à l'UE, ratifié
par tous les pays membres. Une concession à la Lituanie provoquerait
immédiatement des demandes similaires de la Slovaquie et de la Bulgarie.
(©AFP / 05 février)
Suite! |
· ·
Iran: programme militaire?
Selon des opposants, Téhéran élabore
un missile nucléaire
http://www.lemonde.fr
LE MONDE | 20.02.08
BRUXELLES CORRESPONDANT
L'Organisation des moudjahidins du peuple
iranien (OMPI), groupe d'opposition en exil au régime de Téhéran,
a affirmé, mercredi 20 février, que la République
islamique oeuvrait à la mise au point d'un missile à tête
nucléaire.
L'OMPI affirme disposer de nombreuses sources
dans les différents organes de l'Etat. Elles lui auraient indiqué
qu'en avril 2007, le régime aurait créé un centre
de commandement opérationnel pour les activités nucléaires.
Ce site dit Mojdeh, à Lavizan, serait dirigé par Mohsen Fakhrizadeh
Mahabadi, un ingénieur nucléaire placé sous l'autorité
directe du ministre de la défense, Mostafa Mohammad Najar.
Le centre Mojdeh coordonnerait l'activité
d'autres installations, dont celle de Khojir, un quartier de quelque 120
km2 au sud-est de Téhéran, dans une zone militaire.
Une partie des activités nucléaires serait d'autre part abritée
dans l'université Malek Ashtar des Gardiens de la révolution,
reliée directement à Mojdeh. Une douzaine d'unités
différentes travailleraient à élaborer l'arme nucléaire.
L'OMPI a diffusé à des journalistes
des images satellites (d'origine commerciale), des noms de code de programmes
et le nom de scientifiques spécialisés dans la robotique,
les nanotechnologies, l'enrichissement de l'uranium, les radiations, l'informatique,
qui oeuvreraient au programme nucléaire. Des techniciens nord-coréens
seraient également impliqués dans le projet. Ils seraient
logés dans une "guest house" de Khojir, indiquée sur des
images satellites.
Ces accusations, invérifiables à
ce stade, ont été rendues publiques alors que le directeur
de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed
ElBaradei, doit prochainement rendre un rapport sur le degré de
coopération de l'Iran avec les inspecteurs internationaux. Elles
interviennent après qu'un rapport du Renseignement américain
a affirmé, en décembre 2007, que les travaux iraniens sur
la fabrication d'ogives nucléaires avaient cessé en 2003. |
"Nous défions M. ElBaradei d'envoyer
des inspecteurs sur place", a commenté mercredi un porte-parole
de l'OMPI. Placée sur la liste des organisations terroristes de
l'Union européenne, l'OMPI avait révélé, en
2002, lors d'une conférence de presse à Washington, l'existence
de sites nucléaires iraniens secrets, à Natanz et Arak.
Jean-Pierre Stroobants
"L'Iran poursuit bel et bien son programme nucléaire militaire"
(20 fév, http://www.rtbf.be):
L'opposition au régime iranien affirme
en détenir les preuves, c’est ce qu’elle a fait savoir ce mercredi
à Bruxelles et cela, malgré les informations en sens contraire
des services de sécurité américain….
En décembre, les Services de renseignements
américains ont reconnu que l'Iran avait gelé son programme
nucléaire militaire depuis 2003. Faux, disent aujourd'hui les responsables
des Moudjahidins du peuple, cartes, photos satellites et schémas
à l'appui, ils expliquent que le régime iranien a simplement
déménagé ses activités nucléaires en
2003. Raison pour laquelle, les Services de renseignements occidentaux
auraient perdu leur trace.
Le principal site de recherche en armement
nucléaire serait camouflé au sein d'un campus universitaire
de Téhéran, la production d'ogives nucléaires serait-elle
réalisée sur un autre site ultra secret à Kojir, à
une trentaine de km de Téhéran. Le rapport des Services américains
ne serait donc pas exact.
L'opposition dit avoir obtenu ces renseignements
d'informateurs à l'intérieur du régime. Elle les a
transmis mardi, à l'Agence internationale de l'énergie
atomique en lui demandant de procéder à des inspections.
L’AIEA a pris acte... |
·
·
Chine: la première centrale nucléaire
construite sur une île (le Quotidien
du Peuple en ligne):
La construction de la Centrale
nucléaire de Ningde, au Fujian, laquelle est inscrite à titre
officiel sur le «Programme de développement à long
et moyen terme de l'énergie nucléaire nationale (2005-2020)»,
va démarrer officiellement le 18 février, apprend-on le 17
courant auprès de la Commission pour le Développement et
la Réforme de la Province du Fujian.
Ledit projet, qui se trouve près du
village de Beiwan, bourg de Qinyu, ville de Fuding, laquelle relève
de la municipalité de Ningde de la Province du Fujian, borde la
Mer de Chine Orientale. Situé à 143 kilomètres au
nord de Fuzhou, chef-lieu de la Province du Fujian, et de 113 kms au sud
de la ville de Wenzhou de la Province du Zhejiang, il est la première
centrale nucléaire de la Chine construite sur une île. |
D'après les informations recueillies,
la première phase des travaux de la centrale comprend les travaux
pour l'installation de quatre groupes électrogènes chacun
d'une capacité d'un million de kW, lesquels nécessitent un
investissement de 51,2 milliards de yuans (RMB). Ces quatre groupes électrogènes,
qui sont de la deuxième génération améliorée
de l'énergie nucléaire, sont à 75% de production nationale
et au niveau avancé international des centrales nucléaires
existantes de même type réalisées jusqu'ici dans le
monde.
Les groupes électrogènes n°1
et n°2, dont le démarrage des travaux est prévu pour
février de cette année, seront respectivement mis en service
en 2012 (groupe n°1) et en 2013 (groupe n°2), alors que d'après
le plan de réalisation prévu, le groupe n°3 et le groupe
n°4 seront séparément mis en exploitation en 2014 et
2015. |
· ·
Nucléaire iranien: tests dans de
nouvelles centrifugeuses (©AFP / 14 février):
VIENNE - L'Iran a procédé dans ses nouvelles
centrifugeuses à des tests aux fins d'enrichissement, prenant ainsi
à contre-pied la demande du Conseil de sécurité de
l'ONU de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium, ont indiqué
des diplomates occidentaux à Vienne.
"Ils (les Iraniens) ont commencé
il y a quelques semaines. La quantité de gaz utilisé est
très faible et ils ne l'ont utilisé que dans un petit nombre
de centrifugeuses", a déclaré jeudi un diplomate occidental
à l'AFP sous couvert d'anonymat.
"Mais nous avons la preuve qu'ils ont maintenant
terminé les essais techniques et qu'ils procèdent à
l'étape suivante du processus d'enrichissement" de l'uranium,
a-t-il ajouté.
Les pays occidentaux, avec en tête les
Etats-Unis, soupçonnent Téhéran d'utiliser ses activités
d'enrichissement d'uranium pour se doter de l'arme atomique, alors que
Téhéran affirme ne développer que son industrie nucléaire
civile pour faire face aux besoins énergétiques de plus en
plus importants du pays.
"Les Iraniens montrent ainsi le bout de leur
nez et il est clair qu'ils veulent développer leurs nouvelles centrifugeuses",
a souligné un autre diplomate occidental en poste à l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont le siège
est à Vienne.
Les tests dans les nouvelles centrifugeuses
sont exactement "l'inverse" de ce que l'ONU attend de l'Iran, a pour sa
part estimé un diplomate européen.
Selon ces diplomates, les nouvelles centrifugeuses
dont dispose l'Iran, du type P2, ont été approvisionnées
avec du gaz d'uranium pour des "tests chauds" destinés à
produire de l'uranium enrichi, première étape vers une éventuelle
fission nucléaire et la fabrication d'une arme atomique. |
Les premiers essais effectués par l'Iran
dans ces installations du type P2 n'employaient pas d'hexafluorure d'uranium
(UF6), nécessaire pour procéder à l'enrichissement
de l'uranium.
L'an dernier, des inspecteurs de l'AIEA avaient
confirmé que l'Iran disposait de 3.000 centrifugeuses de type P1
capable de produire en un an une quantité suffisante d'uranium enrichi
pour fabriquer une bombe atomique. Cependant, selon les experts, ces centrifugeuses
P1, installées dans le centre nucléaire de Natanz, ne tournent
qu'à 10% de leur capacité.
Le directeur de l'AIEA, l'Egyptien Mohamed
ElBaradei, doit publier avant la fin février un rapport très
attendu
sur le programme nucléaire iranien, et plusieurs pays occidentaux,
notamment les Etats-Unis, craignent qu'il ne soit trop favorable à
Téhéran, selon des diplomates.
Ce rapport crucial, qui doit établir
si l'Iran a répondu à toutes les questions sur ses activités
nucléaires controversées, doit être débattu
par le conseil des gouverneurs de l'AIEA, du 3 au 7 mars à Vienne,
alors que le Conseil de sécurité de l'ONU étudie de
nouvelles sanctions.
Le 8 février, l'ambassadeur des Etats-Unis
auprès de l'AIEA, Gregory Schulte, s'était inquiété
de la possible mise en route par Téhéran de la nouvelle génération
de centrifugeuses P2."Tout test par l'Iran de centrifugeuses plus modernes
représenterait une escalade dans le non-respect par ce pays de ses
obligations de geler toute activité liée à l'enrichissement",
avait-il prévenu.
Le 11 février, le président
iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui soutient que le programme nucléaire
de l'Iran est strictement civil, avait, lui, réaffirmé que
son pays ne bougerait "pas d'un iota".
Et le 13 février, le directeur adjoint
du Renseignement américain, Thomas Fingar, a déclaré
à Washington lors d'une audition au Congrès que l'Iran "continue
à développer" des technologies qui pourraient rapidement
servir à produire des armes nucléaires. |
|