Le 28 février 2008, l'Agence
internationale de l'énergie (AIE) a décidé de prolonger
de 5 ans les travaux de recherche en fusion nucléaire menés
sur le tokamak [1] expérimental "TEXTOR" du Centre Helmholtz
de recherche de Jülich (FZJ). Depuis 1977, des groupes de chercheurs
du monde entier ont accès à TEXTOR, afin d'étudier
différents matériaux et les interactions entre le plasma
et les parois de la chambre de combustion de fusion nucléaire.
Le comité exécutif de l'AIE, réuni à Jülich, a également profité de l'occasion pour définir les points essentiels qui doivent être traités dans la perspective de la construction du réacteur expérimental ITER dans le sud de la France : processus d'érosion des matériaux composant les parois, contrôle du plasma dans des champs magnétiques "chaotiques", développement de techniques de mesure et de diagnostic avancées et compréhension approfondie du transport de l'énergie au sein d'un plasma à plusieurs millions de degrés. L'AIE, fondée au milieu des années 1970 dans un contexte de crise pétrolière, doit conseiller les 27 Etats membres dans le but d'assurer un approvisionnement énergétique à long terme, le développement économique et la protection de l'environnement. La fusion nucléaire fait partie des technologies actuellement considérées par l'AIE. |
Pour en savoir plus, contacts :
- Dr. Ralph Schorn - Institut de recherche sur l'énergie, Centre de recherche de Jülich, D52425 Jülich - http://www.fz-juelich.de/ief/ief-4/index.php?index=2 - [1] Article de Wikipedia sur le tokamak: http://fr.wikipedia.org/wiki/Tokamak Source: Communiqué de presse du Centre de recherche de Jülich - 29/02/2008 http://www.fz-juelich.de/portal/index.php?index=163&cmd=show&mid=565 Rédacteur: Nicolas Tinois, nicolas.tinois@uni-bonn.de Origine: BE Allemagne numéro 375 (5/03/2008) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT |
18/03/2008-[16:47] - AFP
PARIS, 18 mars 2008 (AFP) - Un employé de la société Hirex a été irradié "par une source radioactive de très haute activité" en travaillant dans l'établissement de Toulouse de l'Onera, le centre français de recherche aérospatiale, a annoncé mardi l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). L'accident s'est produit alors que l'homme, dont "les jours ne sont pas danger", intervenait le 12 mars dans un bunker d'irradiation où "une source de Cobalt 60 était tombée au sol à la suite d'une mauvaise manipulation lors d'une opération d'irradiation réalisée précédemment", a précisé l'ASN dans un communiqué. La victime, restée "plusieurs minutes" en présence de cette source, a été prise en charge par son médecin traitant avec l'assistance de médecins de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Les examens qu'il a subis "permettront prochainement d'établir l'évaluation de la dose reçue", a encore écrit l'ASN. |
L'enquête préliminaire menée par l'ASN a fait apparaître que "l'irradiateur contenant cette source avait été installé et utilisé dans une configuration plusieurs fois modifiée par l'Onera, sans que les dispositifs de sécurité n'aient été vérifiés de manière satisfaisante". Par ailleurs, souligne le gendarme du nucléaire, "il a été mis en évidence de nombreux écarts réglementaires en matière de radioprotection, ainsi que des lacunes dans la formation et l'encadrement du personnel en charge des opérations d'irradiation". De ce fait, l'Onera "n'a pas été en mesure d'éviter et de déceler immédiatement la perte du contrôle de la source", conclut le communiqué. L'Onera utilise cet irradiateur pour simuler l'irradiation des matériaux destinés à être utilisés sur des satellites, a noté l'ASN en rappelant qu'il existe une dizaine d'installations de ce type en France utilisées pour diverses applications industrielles. La société Hirex, prestataire de service pour l'Onera, est un laboratoire de test et analyses de composants électroniques. |